Le Cercle Fantastique

[erwan]

Le Paganisme

Credo

Le paganisme, héritier des croyances celtiques se distingue du christianisme par plusieurs croyances et attitudes. La plus importante est la reconnaissance des limites humaines et en particulier quand à la connaissance de la vérité. La vérité pour les païens revêt en effet bien des formes et chacune mérite le respect. Les païens ne sont donc pas prosélytes. Ils ne connaissent pas non plus de hiérarchie, ni d’autorité centrale. Le paganisme est transmis oralement et évite l’écriture. Il respecte l’expérience plus que l’éducation. Le paganisme reconnaît qu’il existe une force vitale et une conscience en chaque chose. Il admet l’existence d’être puissants appelés dieux ou esprits qui peuvent être contactés pour bénéficier de leur aide dans la vie courante. En vivant en harmonie avec ces forces naturelles, les individus sont plus heureux, en meilleure santé et courent moins de dangers. Le paganisme est par essence la religion de la nature. Ses cérémonies se déroulent en extérieur, comme dans les cercles de mégalithes ou les clairières entourées de chênes. Les rites saisonniers des différentes régions sont similaires, bien qu’ils invoquent différentes divinités. Le paganisme est tolérant et accepte un nombre infini d’esprits. Le paganisme a inclus ainsi les divinités romaines (Jupiter, Neptune, Adès…), orientales (Mithra, Isis, Cybele…) ou chrétienne (Christ). Les païens de Pendragon peuvent même penser que leurs coutumes assimileront finalement la dernière religion importée de rome, le christianisme. Les païens croient en un au-delà dans l’Autre Monde. Les druides enseignent également que les âmes sont par la suite réincarnées dans notre monde. Le paganisme est amoral et impersonnel. Il ne vénère pas des dieux mais seulement des forces naturelles qui portent un nom. Il ne connaît ni le bien, ni le mal mais uniquement le cycle perpétuellement renouvelé et la moralité de la survie familiale. Le païen se soumet aux forces de la nature et ne reconnaît aucune moralité humaine distincte. Sa religion l’incite à rechercher l’harmonie avec le monde matériel de façon à ce qu’il puisse prospérer avec la nature plutôt que la combattre.

Divinités

Les principales divinités païennes sont :

Lug, le plus ancien des dieux du feu, du soleil et des étoiles. Souvent appelé « le brillant », il intercède auprès des dieux et des esprits en faveur des vivants.

Bran, ce dieu est le seigneur du monde souterrain, gardien des richesses des ancêtres, des animaux et du pouvoir de la vie. Il règne sur la terre des morts et est parfois appelé seigneur de la nourriture.

Math, aussi nommé « l’ancien » est le gardien du paradis étoilé, celui qui livre ses secrets aux astronomes et aux pasteurs. Il est source de sagesse et de savoir pour les druides et est ordinairement accompagné d’un assistant nommé Gwydion qui est le druide des dieux.

Rhiannon, la déesse d’ombre des bretons revêt bien des aspects et elle est reconnue comme déesse de al maternité, du feu et de la poésie, de la lune, des chevaux, du foyer et de la terre. Elle est l’épouse de nombreux dieux sous de nombreux noms et la mère de bien d’autres.

Cerridwen, la déesse noire , la maîtresse de l’hiver, du froid et de l’obscurité possède le chaudron magique d’inspiration, de vie et de renaissance. Elle règne sous terre et dans les eaux noires.

Blodeuwedd, la vierge, la jeune déesse du printemps, celle qui porte la vie nouvelle sur terre. Déesse des fleurs, elle est souvent appelée « l’épouse » ou « la promise ». Elle porte la lumière de la vie en elle mais agit souvent en fourbe tentatrice afin de propager la reproduction.

Llew, est le dieu qui revient. Ce guerrier de lumière ressuscité de l’ombre, sauve la déesse des fleurs et annonce le temps de l’abondance. Il est le protecteur des héros.