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Journal de Zoltan Kusevic de Blacko

 
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Zoltan Bloodwolf
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MessagePosté le: Sam Déc 05, 2009 1:06 am    Sujet du message: Journal de Zoltan Kusevic de Blacko Répondre en citant

Journal du Baron Zoltan Kusevic de Blacko, chasseur d'ombre
La malédiction

Je devais sauver ma peau. Le Comte de Maubeuge était ma dernière chance de vaincre la terrible malédiction qui me rongeait de l'intérieur. Après avoir éradiqué sorcières et monstres en Allemagne, je commençai à dépérir peu à peu. Inquiets, mes commanditaires du monastère me parlèrent de cet homme au grand savoir dans le domaine de l'occulte. Avec mes frères d'armes roms nous nous dirigeâmes vers Grenoble pour rejoindre le train où se trouvait notre cible du jour. Il nous fallait absolument entrer dans ce train incognito. Fort heureusement un groupe de musique, Francis et son orchestre, se trouvait aux alentours de la gare. Après les avoir assommés et ligotés, nous purent ainsi nous diriger déguisés dans le train. Après le départ, un homme portant une sorte de masque vint me voir pour me demander de jouer un petit air musical. Je refusai poliment invoquant la tranquillité des passagers. Quelques minutes plus tard mon œil "spécial" commença à s'activer furieusement, n'arrêtant pas de se lever et descendre toujours dans la même direction. Je prévins les hommes que le moment était venue d'aller faire la connaissance du Comte. Tout le monde prit ses armes: haches, fusils, pistolets, devant un tel arsenal nous vîmes avec amusement le regard apeuré d'une mère de famille. J'embrassai la croix pendant à mon cou et m'engageai vers le wagon contigu suivi par mon groupe de chasseurs d'ombre. Après avoir ouvert la porte, nous tombâmes nez à nez avec une sorte de dandy suspendu à une corde au dessus du vide. Nous aidâmes bien sur le malheureux et poursuivîmes notre progression dans le train.

Dès notre entrée dans le wagon suivant, le comte apparu devant nous effrayé. Il nous demanda de l'aide car des hommes étaient ici pour le tuer. Très étonné, nous n'eûmes pas vraiment le temps d'accepter sa proposition. Des silhouettes apparurent à l'autre bout du compartiment. Les tueurs nous prirent alors pour cible, deux de mes hommes périrent sur le coup. La riposte ne se fit pas attendre et 3 ennemis mordirent la poussière malgré qu'ils se soient mis à couvert. Nous vimes avec satisfaction un de leur chapeau voler derrière une banquette. Pendant ce combat le comte nous distribuait des armes et nous encourageait à repousser l'ennemi. Je vis succinctement une aura autour du noble, le roi de coupe ! Cet homme était une figure comme celui qui m'avait maudit en Allemagne. Un homme apparu alors derrière nous, c'était l'homme masqué du début du voyage. Il fut mis en joue par mes comparses. Comme il nous expliqua qu'il voulait simplement parler au comte comme nous, nous acceptâmes son aide mais deux des gitans continuèrent cependant à le tenir en joue. On eu pas à regretter son aide puisque le balafré acheva le 4ème ennemi. Tout à coup une énorme explosion retentit. Nous fumes tous projeter au sol. Je repris mes esprits voyant l'homme masqué, qui s'appelait en fait Nikolai (Croate comme moi) et Valeriu un des roms. Les cadavres de nos compagnons gisaient à nos pieds. Ils voulaient jouer au plus fin mais ils ne savaient pas qu'ils avaient affaire au Baron étincelle ! Je lançai alors un bâton de dynamite sur deux assaillants que je venais de repérer à l'autre bout du wagon. Les deux corps furent proprement déchiquetés et projetés hors du compartiment. On chercha alors le Comte mais sans succès, il avait disparu ... alors qu'il était caché sous des sacs postaux il y a peine quelques secondes ! Je me concentrai et finit par repérer sa position à une cinquantaine de mètres de là. Je sortis en trombe du train accompagnés de Vassiliu et Nikolai, tout en évitant les tirs des hommes sur le toit.

Arrivé sur place nous trouvâmes un homme blond tenant maladroitement un fusil. Le comte était juste derrière, serrant contre son cou une lame de rasoir. Il nous demanda de baisser nos armes sinon il se suicidai, cela semblait terrifier Nikolai et l'homme au fusil. Je tentai de le calmer en lui expliquant que j'avais besoin de son aide, je lui montrai même mon oeil "spécial" comme preuve. Il fut rassuré et prépara son jeu de carte. Deux autres personnes arrivèrent entre temps : le dandy qui était suspendu au dessus du vide ainsi qu'un homme bizarrement enturbanné avec de la suie du sur le visage. Les deux semblaient durement blessés. Un troisième homme arriva, un autre dandy, à priori britannique au vue de son accent. Il proposa de soigner les deux autres. Enfin un certain Piotr, un noble russe connaissant à priori les autres, arriva en camionnette. Pendant ce temps, le comte De Maubeuge mis en place son jeu de carte. Il semblait que mes compagnons d'infortunes voulaient la même chose que moi. Il nous expliqua que ce jeu s'appelait l'Ascension. On racheta tous la main du Comte et des auras apparurent autour de nous correspondant à des chevaliers. Je sentis également la malédiction qui me quitta à ma grande joie ! Seul l'enturbanné refusa de se prêter au rituel, à priori peu convaincu par ce qu'il voyait. Le noble français disparu dans l'ombre, nous précisant juste qu'il serait à Arles dans les jours à venir. Nous partîmes avec la camionnette. Je proposai à Nikolai, qui conduisait le véhicule, d'aller à un camp de gens du voyage proche. Cela ne semblait pas emballer tout le monde. Finalement sur place, nous pumes reprendre quelques forces. Piotr fut à deux doigts de se faire agresser par les frères de la fille qu'il tentait de séduire. Le dandy (Celui qui avait été suspendu dans le vide) me reconnu comme étant le baron étincelle. Il semblai impressionné et se présenta comme l'ancien capitaine écossais Porle Mc Laken. Il nous proposa d'aller chez un de ses amis près d'Arles le temps de réfléchir à ce qui s'était passé, nous acceptâmes. Arrivé sur place, mon œil "spécial" se dirigea vers le nord. Etait-ce une nouvelle fois le comte ? Alors que tout le monde se reposait le blond, qui à priori était un éminent spiritiste : le professeur Jean Barnabé, partit vers le centre ville. Je tentai de le suivre mais il me sema dans les rues étroites. Je décidai alors d'aller vers le nord pour savoir ce qui attirait mon œil. Après avoir quitté le centre ville, j'arrivai dans un quartier abandonné et finalement devant une carrière. Je sentis alors la présence d'un esprit derrière les lourdes grilles du lieu.

Dès mon retour chez l'ami de Porle, je proposai à Alphonse Mallet (Celui qui avait refusé le rituel) de me suivre pour lui prouver l'existence des créatures surnaturelles. A ma grande surprise il accepta et il demanda même à un photographe de la ville de l'accompagner pour immortaliser l'évènement. Le professeur Barnabé et Valeriu nous accompagnèrent également. Mon frère d'arme crocheta sans subtilité la grille de la carrière. Alors qu'on allait s'enfoncer dans la carrière, nous le vîmes déposer du sel sur le sol. Je n'oubliai pas non plus de saupoudrer avec du sel mon couteau. Après avoir marché plusieurs minutes sous la lueur de la lampe de Barnabé, nous nous arrêtâmes dans ce qui semblait être d'anciens catacombes. Le professeur traça un cercle de sel au sol et commença sa séance de spiritisme. Le photographe prit quelques photos mais prit peur soudainement et partit à toute vitesse. Mallet ria bruyament et se moqua de nous et quitta le cercle protecteur pour prendre l'appareil photo. Un vent surnaturel commença à prendre forme dans l'antique nécropole. Les cranes semblaient nous observer. Alors qu'il finissait de manger son sandwish, Mallet se diriga vers moi et me tint en joue avec son revolver ! Je sortis à mon tour mon arme mais il me tira dessus sans prévenir ! Heureusement la balle me fit seulement une estafilade, la situation me semblait bizarre car le vendeur de chaudière n'avait pas amené d'arme...Je compris alors et je me jettai sur lui avec mon couteau et j'égorgeai la manifestation de l'esprit sans ménagement. Des golems d'os commencèrent à prendre forme autour du professeur, sachant ces créatures sensibles aux armes "normales", je les pris pour cible avec mon mauser. Une créature fut disloqué sous mes tirs rageurs. C'est alors que je remarquai Mallet, le vrai, dans un ossuaire. Je me alors précipitai pour le tirer de ce mauvais pas. Pendant ce temps Jean Barnabé communiquait avec l'esprit. Les trois questions passés,je lui proposai de détruire l'entité mais il refusa prétextant ne pas en savoir assez sur l'entité. Mallet était parti entre temps . On le trouva au bout de plusieurs minutes alors que nous étions en train d'essayer de trouver une sortie !

Nous pûmes sortir après près d'une heure de recherche acharnée ! Valeriu nous apprit à notre sortie qu'il avait du tirer sur ce qui semblait être une manifestation de l'esprit. Il n'avait par contre pas vu le photographe. Mallet semblait traumatisé par cette première expérience mais il ne pourrait désormais plus nier l'existence du surnaturelle ... enfin c'est ce que je pensais. Je commençai par contre à avoir des doutes sur son identité, Barnabé l'avait appelé Grosjean à moment. Dès le lendemain Mallet voulu rendre l'appareil photo à Marcel le photographe de la veille. A son retour il nous apprit que Marcel était bien à sa boutique. Cette nouvelle troubla le professeur. Nous nous rendîmes tous les deux dans le magasin de photographie puis nous trouvâmes l'homme à quelques rues de là. Après une rapide discussion, nous le quittâmes malgré nos forts soupçons. Le vrai Marcel devait désormais reposer dans la nécropole et cet esprit osait nous provoquer ! (Note : le détruire ultérieurement) Une fois de retour chez l'ami de Porle, il fut décidé d'aller voir le Comte. L'entrevue ne se passa pas comme prévu. Piotr semblait hair le noble et l'embrocha poussé par ce diable de Mallet. Du sang coula aux pieds d'Alphonse à sa grande surprise. Ne voulant pas croire à cette terrible vérité, il tira sur De Maubeuge et cela scella sa vie car il tomba au sol le crane défoncé par une balle ! Le Comte était un peu agacé par cette agitation, il nous demanda le calme et il commença alors une longue explication :
- La présentation du monde des "figures", des êtres de pouvoir avec comme "aura" une figure du tarot egyptien répartis en "royaumes" (France, Prusse, ...etc...)
- La fusillade du train due à la présence des chevaliers de la croix de malte et des sbires des rois ennemis français (Figures "roi de baton" et "roi d'épée")
- Les raisons du rituel qui avait maudit mes comparses due à sa survie dans la guerre l'opposant aux autres "rois".
Après s'être excusé plusieurs fois pour le rituel, il nous proposa de le suivre en Pologne pour rétablir le "royaume" polonais puis disparu à nouveau dans l'ombre. Baron, ancien héros de guerre, chasseur de l'ombre et maintenant chevalier du bâton, ça commençait à faire beaucoup pour moi !
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Zoltan Bloodwolf
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MessagePosté le: Sam Déc 05, 2009 1:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

Journal du Baron Zoltan Kusevic de Blacko, chasseur d'ombre
Sur les traces du prêtre espagnol

Après la disparition du Comte de Maubeuge, Jean Barnabé, Piotr, Sean et Valeriu se dépêchèrent de sortir le cadavre de notre malheureux compagnon Grojean en le dissimulant dans un tapis. Je me mis à fouiller la résidence avec Porle et Nikolai. Nous trouvâmes des cartes de la Scandinavie avec des annotations dans une langue inconnue et un conte africain en langue allemande. (Ogres et Géants d'Afrique) Ce livre pour enfant ne semblait pas faire référence au rituel du comte. Tout à coup l'écossais nous prévint de l'arrivée imminente de la police. Quand je le rejoignis je le trouvai avec un étranger, un petit homme blond bedonnant. Je n'eus pas le temps de lui demander la raison de sa présence, nous quittâmes les lieux rapidement par le jardin. Une fois arrivé chez l'ami de Porle, notre sauveur se présenta. Il s'agissait du docteur Markus Malher, il était arrivé à nous suite à une étrange histoire de radiographies. En fait il avait été interrogé par le père Esteban Guillermo De L'Ornella, un homme d'église qui avait voulu tiré sur le comte suite à son rituel. Suite à la mort de l'espagnol, Markus avait suivi les traces du mystérieux noble pour finalement arriver à Arles. A priori le religieux, après une escapade en Afrique (Notamment ouarzazate), avait élu domicile dans un petit village près de Cadix : Bandera. Sean, le dandy britannique, nous tendit un document en allemand trouvé sur le cadavre de Grojean. On ne pouvait manquer le symbole du parti national socialiste allemand sur la lettre. Il nous expliqua que Grosjean l'avait trouvé sur les hommes qui nous avaient attaqué du haut du toit du train. La missive prouvait que beaucoup de monde voulait empêcher le retour du royaume de Pologne, le Comte avait désormais une multitude d'ennemis. Le dirigeant nazi auteur de la lettre, Hans Hoelmert, ne devait être qu'un pion d'une des figures du royaume de Prusse. Porle présenta les cartes trouvées chez De Maubeuge au professeur Jean Barnabé. Après un temps d'hésitation, il lui annonça que le document était en Araméen. Sean, en bon archéologue, rectifia en déclarant avec conviction qu'il ne pouvait s'agir que d'hébreu. Le document était en fait un recueil des richesses des sols scandinaves (Fer ...etc...) Après un repas fait par le fantasque professeur Barnarbé, Piotr partit pour Monte Carlo et Sean retourna à ses études. Jean partit à son tour à Paris en nous demandant de le joindre si on trouvait quelque chose en Espagne. L'écossais semblait fasciné par mes histoires de chasse aux sorcières. Comme son travail de détective privé ne suffisait plus à compléter sa pension, je l'embauchai pour ma prochaine traque. Nous décidâmes de partir en train pour Barcelone. Malheureusement tout ne se passa pas très bien. Valeriu et moi fûmes dénoncés pour port d'arme illégal par le chef de gare qui était tout simplement le photographe ... donc l'esprit ! Les gendarmes furent convaincu par mes arguments et je n'eus heureusement à payer une simple amende mais nos armes furent confisquées. Nous réussîmes tout de même à charger sur le train, ma carriole transportant le "matériel" pour la chasse aux sorcières.

Les 4 jours de voyage se passèrent très bien. Une fois à notre terminus nous pûmes faire les achats nécessaire à notre périple : Vêtements de rechange, nourriture. Pendant la journée je dus sermonner Nikolai car il essayait d'utiliser l'ombre comme le Comte. De son côté, mon compagnon d'arme Valeriu chercha des informations auprès des gitans pour savoir où se trouvait le monastère de mon ordre le plus proche? Malheureusement leur seul implantation était en Galice, donc à l'opposé de notre destination ! Notre ami écossais lui se renseigna sur la cartomancie dans des librairies de la ville. Il eu connaissance d'un certain Mercucio Di Raffi, illustrateur connu de tarot. Nous primes aussi connaissance des dernières nouvelles dans la presse, à priori une grave crise faisait rage en Allemagne mais sinon l'actualité faisait la part belle aux dernières catastrophes naturelles et aux dernières performances des serial killers. Nous ne restâmes pas plus de 2 jours dans la cité catalane à cause de notre manque de maitrise de la langue espagnole. Porle avait (une nouvelle fois) un ami près de la ville, un pilote d'avion anglais. Cet ami, un certain Steven, accepta de nous emmener dans ce village de Bandera. La carriole fut à nouveau embarquée, et nous partîmes.

Après 3 heures d'un voyage paisible (Nikolai et Herr Malher semblaient cependant soucieux) nous atterimes dans un champ près de la bourgade andalouse. Mon œil "spécial" repéra une "créature" dans la direction du village à l'Est. Je proposai à l'assistance d'aller chasser cette abomination. Ce brave Valeriu sourit et sortit son fusil. Porle me fit comprendre qu'il était d'abord préférable de fouiller la maison du padre avant de se lancer dans ce type "d'activité". C'est alors que Markus Malher sortit l'antique épée trouvée chez le prêtre en France. Nikolai ne put s'empêcher de toucher l'objet. On vit alors une aura d'un "homme" de denier apparaitre. La figure du valet de Denier apparu au dessus du docteur allemand, Markus était désormais des nôtres ! l'épée de dématérialisa en trois carte du tarot égyptien. Mais tout à coup on sentit la présence du cavalier d'épée espagnol. Nos "cartes" disparurent alors pour faire apparaitre une autre : la Force. Après cet évènement surnaturel du à notre nouvelle condition, on se dirigea vers notre pilote. Nous le payâmes pour qu'il attende au moins une journée ici, il partit alors chercher du carburant dans la ville d'à côté. Nous nous dirigeâmes vers l'adresse du prêtre. Un homme nous accosta dans la rue, il nous conseilla d'aller à l'Église pour demander les clés de la maison. Les habitants de la bourgade étaient fort sympathiques, de nombreux enfants jouaient avec insouciance avec leurs animaux domestiques.

En arrivant devant l'édifice religieux, je crus voir une des gargouilles bouger. Le prêtre du village étant absent, un enfant de choeur nous guida vers l'ancienne résidence de Esteban Guillermo De L'Ornella. La maison était constituée d'une seule pièce avec un lit, un secrétaire, des étagères et une table. Suite à une fouille rapide nous finîmes par trouver un conte pour enfant en espagnol (Décidément) et les fameuses radiographies que recherchait Markus. Le médecin semblait choqué par leur vue, il ne nous expliqua pas la raison de son malaise. Nikolai m'appela alors pour me montrer des traces faites à la craie sous le lit. En poussant le lit nous pûmes voir de plus près le symbole, des bougies avaient été disposés en plus. Je reproduisis sur du papier le symbole en faisant attention à bien couper en deux pour éviter toute malédiction. Nous continuèrent à fouiller les lieux. Le docteur allemand trouva un bourse dans un ourlet d'une des vestes du prêtre. A l'intérieur il trouva des os, des bouts de bois et une boule de terre attelés autour d'une fleur séchée. Je reconnus immédiatement un "mauvais oeil", nous brulâmes donc l'objet de sorcellerie dans l'un des vases présent dans la pièce. Pendant que l'objet brulait, nous nous retournâmes car Porle était en train d'uriner sur le pentacle ! Il nous expliqua que c'était pour éteindre une des bougies qui venait de s'allumer. Une fois sortie de la maisonnette, je me mis en quête du refuge de la créature qui avait attirée mon "œil spécial" alors que les autres retournèrent à l'avion. Je finis par trouver un lieu présentant des symboles prouvant la présence d'une sorcière, je rejoignis alors les autres.

Suivant les conseils que nous avaient prodigué le professeur Barnabé, nous attendîmes 3h de l'après midi pour nous retrouver face à une créature affaiblie. Je décidai de me faire accompagner par l'ancien capitaine écossais alors que les autres restèrent en retrait de la maison suspecte. Porle tapa à la porte et un enfant nous accueillit puis appela sa mère, la maitresse des lieux. La femme nous invita à prendre le café et nous pûmes lui expliquer nous étions des amis du père De L'Ornella et que nous cherchions à savoir où il se trouvait. Elle se montra fort aimable et nous proposa de céder les affaires que le padre avait laissé chez elle. Sans doute charmés par je ne sais quel sortilège nous ne pûmes voir le piège. Alors que nous nous emparions des cartons dans la cave, la femme apparu à nous à nouveau ... sa servante ensanglantée à ses pieds ! Elle lança la pauvre innocente sur moi, je ne pus esquiver et je fus projeter à terre. L'infâme créature cria et commença à déchirer ses vêtements. Mon frère d'arme ne fut pas plus heureux. Alors qu'il s'apprêtait à frapper la sorcière de sa canne, il fut soulevé et jeté contre le mur. Notre ennemi fuya alors .... mais un tir retentit quelques secondes plus tard, le brave Valeriu avait du l'intercepter. Je poussai la pauvre mourante et je commençai à sprinter, couteau à la main, mue par une haine farouche. Je vis Nikolai qui venait de rentrer dans la maison. Je lui cria qu'il fallait noyer la créature pour la tuer ou la confronter à son reflet. Le soldat défiguré et moi étions en train de rattraper notre cible mais celle ci trouva refuge dans l'église du village. Cette créature commettait là un nouveau sacrilège !

Je poussai violemment la porte du pied et je l'aperçu au fond du lieu saint. Un homme tout de vêtu de blanc apparu avec de grandes ailes d'ombre sur son dos. La figure de "la papesse" apparu alors autour de lui. La sorcière le supplia mais le nouvel arrivant apposa ses mains sur elle et elle disparu dans une fumée blanche. Il se retourna alors vers nous et nous cria "Au nom du pape mourrez !". Je n'hésitai pas à commettre à mon tour un sacrilège dans ce lieu saint. Je lançais un bâton de dynamite qui atterrit pile à ses pieds. Le sbire du Vatican fut projeté puis empalé sur une croix. Je crus un instant que la partie était gagnée mais il n'en fut rien. L'homme se remit debout, le sol craqua sous ses pieds. C'est à ce moment que je me rappelai des paroles du Comte de Maubeuge à propos d'esprits convertis... les fameux anges et démons. Je ne pus attaquer l'ange avant qu'il soit sur moi. Il me souleva et me lança sur Nikolai qui venait d'ouvrir le feu sur lui. L'ange tapa dans ses mains et les portes de l'église commencèrent à se fermer. L'ennemi étant bien trop fort, nous décidâmes de fuir à toute vitesse ! Je laissai évidemment un petit souvenir au passage à la créature en lançant derrière moi une nouvelle dynamite. L'explosion nous projeta hors de l'édifice. On était sauvé !

Malheureusement le sbire du pape ouvrit les portes et les gargouilles de l'église commencèrent à prendre vie. La soixantaine de créatures ailés commencèrent à nous prendre en chasse. Le ciel commença également à s'obscurcir, il était temps de partir ! Heureusement l'avion n'était pas très loin, Nikolai put facilement semer la nuée. Je dus par contre user de mes dynamiques et armes à feu pour rejoindre mes compagnons. Steven commença à faire décoller l'avion en criant à la vue des montres. De son côté Nikolai pris les commandes de la mitrailleuse aidé par Porle pour l'apport en munitions. Mon compatriote fit mordre la poussière à une douzaine de gargouilles. Certaines commencèrent à rentrer à l'intérieur de l'appareil, je les repoussai par mes tirs rageurs pendant que Markus me soignait.

Tout à coup la mitrailleuse s'enrailla ! Le temps que Porle répara l'arme, les creatures rentrèrent encore plus nombreuses dans l'avion. Valeriu périt sous les coups meurtriers des êtres surnaturelles. Ivre de rage je me jeta sur eux avec l'aide du docteur, nos coups de pelle et de pied biche firent quitter l'appareil. Heureusement l'arme fut réparer, nos ennemis eurent plus de difficulté à nous approcher. Le docteur profita du repit pour aller voir le pilote qui criait comme un fou furieux depuis notre décollage ! Il lui administra des calmants et lui demanda d'atterrir. L'avion piqua alors du nez, la visibilité étant faible l'atterrissage ne s'annonçait pas facile. L'avion heurta finalement lourdement une plage, je fus alors projeté hors de l'appareil. Couvert de sang je survis malgré tout de façon miraculeuse, arrivant même à tuer l'une des dernières gargouilles avant de m'écrouler au sol. Je vis le feu qui pris dans l'avion. Je sus à cet instant que mon matériel pour traquer les sorcières allait causer quelques soucis. En effet la mention ETNTA apparaissant sur les caisses de la carriole cachait très mal la nature exacte de la marchandise ! Fort heureusement Markus, Porle et Nikolai purent sortir de l'avion avant l'énorme explosion due à la TNT et au carburant. Nous avions trouvés des indices chez le prêtre, nous avions envoyés un message fort aux autres figures et une sorcière avait périt ... la mission était donc un vrai succès ! Malheureusement Valeriu mon dernier compagnon d'arme des chasseurs d'ombre était mort dans bataille ... mais bientôt j'aurais des renforts, les creatures de l'ombre seraient traqués sans pitié !
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MessagePosté le: Sam Déc 05, 2009 1:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

Journal du Baron Zoltan Kusevic de Blacko, chasseur d'ombre
Au cœur de l’ombre

Suite à notre « atterrissage » sur la côte portugaise, je décidai de laisser mes compagnons d’infortune. Je me devais d’ aller au monastère de mon ordre en Galice. En effet, ce détour était l’occasion de me reposer après tant de dures épreuves mais aussi de glaner quelques informations sur le Vatican. Les moines m’expliquèrent qu’ils étaient en guerre contre cette organisation corrompue. Ils m’informèrent une forte activité des sbires ennemis en Afrique. Ils manquaient cependant d’information, les hommes de l’ordre envoyés sur place n’étant jamais revenu …. Ils avaient tout de même réussi à connaitre le dessein du Vatican, « S’attaquer aux portes de l’Europe », sans pour autant en connaitre la signification. Après quelques jours passés sur place à me reposer, l’un des moines me manda dans la grande salle. Un prêtre de haute stature (Plus grand que moi !) était à ses côtés, la figure de la lame de force apparu brièvement derrière lui. Le moine m’expliqua que je devais aller chercher Porle, Markus et Nikolaï en Toscane avec l’aide de ce prêtre. Ils avaient à priori « réveillé quelque chose ». Le gigantesque religieux se présenta comme étant le père Michael, natif de l’Irlande. Nous partîmes alors en avion vers la Suisse puis nous continuâmes notre périple par nos propres moyens. Dès la frontière avec l’Italie passée, j’en profitais pour recruter des gens du voyages locaux. Je fis de l’un d’entre eux, Marius, un 10 d’épée. C’était la première fois que je revenais en Italie depuis la guerre, les paysages transalpins me rappelaient de nombreux souvenirs. Arrivé à Lahïre , notre destination, nous passâmes la nuit dans le campement de gens du voyage. Je mis la main sur un soldat qui molestait une fille du camp. Je le « questionnais » longuement dans la forêt avec à mes côtés le père Michael lisant la bible pour absoudre le fasciste de ses péchés. L’italien nous raconta une terrible histoire. Des créatures sylvestres, des « ents », auraient attaqués le château défendu par une centaine de soldats. Michael semblait connaitre ces créatures grâce à un livre intitulé « The Lord of the Ring », ne connaissant pas cet ouvrage je me demandai si le religieux était sérieux ou non.
Quand nous approchâmes du castel nous assistâmes à une scène irréelle. Le mur d’enceinte était en partie effondré, des véhicules militaires étaient retournés et des cadavres gisaient un peu partout autour de la place forte. Nous ne perdîmes pas de temps et nous commençâmes à chercher nos amis. Nous descendîmes dans les tréfonds du donjon, vers une sorte de puits romain. Des excavations avaient semble t-il été faites par les fascistes. Arrivé dans l’antique citerne, j’eu une impression étrange. Quel était donc ce lieu ? C’est alors que nous les aperçûmes ….Porle, Nikolai et Markus était sur une barque et progressait difficilement dans ce sombre dédale. Je mis le feu à une de mes mèches pour les effrayer. Je souris quand je les vis frémir à l’écoute de ce bruit sans pour autant nous apercevoir. Je finis par les héler en les appelant par leur prénom, ils se retournèrent et la surprise de lisait sur leur visage à la vue de notre troupe. Je leur expliquais de suite la raison de notre venue mais ils se défendirent d’avoir réveillé quoique ce soit. Ils nous informèrent qu’ils faisaient des recherches sur Di Roffi, le créateur des cartes du jeu de tarot « européen ». Leur enquête les emmena ici car le donjon était l’ancienne résidence de l’Italien. Le reste de leur récit confirmèrent les dires du soldat fasciste (Paix à son âme) à l’exception d’étranges individus barbus. Je crus reconnaitre dans leurs dire des esprits lié à l’ombre, peut être même de terribles croquemitaines …
Je ressenti soudain une petite vague sur notre barque. Nous nous retournâmes et nous assistâmes à une nouvelle scène irréelle : Un être humain séchait nu sur une sorte d’autel surplombant l’eau et un corps tomba du haut du puits près de là dans l’eau. Un homme sortit alors de l’eau et vint rejoindre le premier. Un autre corps tomba et ainsi de suite. Qui étaient ces étranges baigneurs ? Porle réussit à convaincre Nikolai de rebrousser chemin malgré l’instance du père Michel pour aller les observer de plus près. Après tout, que risquait une troupe surarmée face à de pauvres hères de la campagne ? En s’approchant nous pûmes nous apercevoir que les baigneurs avaient les yeux cousus de façon à faire un symbole. De plus ils semblaient avoir bien plus de dents qu’un individu normal et encore pire que tout ils étaient barbus …. c'est-à-dire exactement la description que nous avait Porle à propos des serviteurs de l’ombre ! C’est alors qu’un des barbus s’approcha de nous. Nous commençâmes à faire demi-tour. Marius et sa bande commencèrent à cribler de balles les baigneurs. Ne cédant pas à la panique, je lançais une dynamite au niveau de l’autel. L’explosif se ficha dans une fissure et les lourdes colonnes romaines s’écoulèrent une à une sur la vermine qui séchait sur l’autel. L’explosion provoqua une vague qui nous éloigna de nos ennemis. Cependant elle avait aussi disséminé les barbus quatre coins de la citerne, ces foutus adorateurs de l’ombre n’étaient pas morts ! Nous sortîmes nos lances et haches pour nous frayer un chemin. Le père Michael tranchait ses ennemis en deux avec une facilité déconcertante ! Nous pûmes enfin rejoindre les autres, qui étaient coincé par un cul de sac. Porle commença à se cacher dans l’ombre. Je ne compris que trop tard, l’écossais était en train d’utiliser l’ombre pour passer de l’autre côté du mur effrité. Je ne pus pas empêcher Nikolai de faire la même chose. Ils étaient fous ! Utiliser l’ombre c’est utiliser une force malfaisante mais c’est surtout dangereux ! On entendit alors des coups de feu sans réussir à en situer la provenance.
Tout à coup Nikolai revint parmi nous par l’ombre. Je le pris tout de suite par le col et lui intima l’ordre d’arrêter ces sottises. Les suppôts du mal arrivèrent alors derrière nous en nombre important …. Ils commencèrent à s’agglutiner les uns aux autres pour former une sorte de grand et immonde golem ! Le père Michael retourna la barque et entreprit de la faire passer par le passage englouti sous le mur nous faisant face. Markus, Nikolai et moi le suivirent sous la barque alors que les tziganes nous couvrait. Nous vîmes alors Porle courir vers nous et se jeter à nos côtés. Deux des gens du voyages commencèrent à se faire coudre les paupières par la chienlit maléfique mais Marius et les deux autres survivants les abattirent sans hésiter et nous rejoignirent sous la barque. Pendant 5 minutes nous dûment garder notre souffle pour arriver finalement dans une sorte de cave aménagée. Nous sortîmes du puits pour nous retrouver sur une plate forme de pierre. Une étrange porte, agrémentée par une sorte d’horloge, nous faisait face, notre seule échappatoire à première vue. Nous ouvrîmes la porte et nous vimes un couloir avec des murs richement décorés. Nikolai semblait presser d’aller ouvrir la porte à l’autre bout du couloir alors que Porle rechignait à partir à l’aveuglette. Finalement nous réussîmes à nous mettre d’accord et nous après avoir longtemps examiné et ausculté la seconde porte, nous l’ouvrîmes. Une vague d’eau nous submerge alors …. Nous vimes alors une ville …. De type anglo-saxon …. Nous étions sous un pont routier d’une ville américaine ! Nous rejoignîmes le quai où des clochards nous informèrent du nom de la ville : Cleveland ! A priori d’autres hommes avaient empruntés le même chemin que nous il y a 2 jours. Nous eurent également la mauvaise surprise d’apprendre que nous étions en janvier 1928 soit donc 5 mois après notre séjour dans la citerne romaine en Toscane ! A cela il fallait ajouter que je ne parlais pas un mot d’anglais à l’époque et que nous étions armés jusqu’aux dents ! Après avoir rangé notre arsenal dans des sacs achetés aux sans logis, nous allâmes à l’hôtel après un bref passage par une église. Il fallait absolument éviter la police ! J’allais ensuite changer de l’argent en monnaie locale à la gare avec le père Michael. Après une nuit de sommeil salvatrice nous apprirent dans un bar l’existence de meurtres horribles dans la ville à cause des gangs de mexicains selon le barman. Nous apprîmes également la victoire éclaire de l’Italie en Ethiopie, la maitrise des « passages » expliquait-elle cela ?
Porle et Markus décidèrent d’aller faire des recherches à la Bibliothèque sur un éventuel lien entre Di Roffi et la ville. Nikolai partit « chercher des amis » selon ses propres termes. Marius et sa bande restèrent à l’hôtel alors que j’accompagnais le père Michael pour aller se renseigner sur les prix d’un retour en Europe. Après avoir été dans une agence spécialisée, nous retournâmes près du fameux pont sans y trouver quoique ce soit. Je mis un 5 de denier sur le groupe de clochards pour espionner cet endroit stratégique. Le religieux semblait encore plus porté sur la boisson que moi, il n’arrêtait de boire ! Etant bredouille nous dûmes repartir au bar près de notre hôtel. Le père Michael obtint les coordonnées du frère du barman, l’officier O’Reely. Sur le chemin du commissariat du 17ème district, je commençais aussi à boire comme le prêtre. Nous firent une forte impression à notre arrivée mais cependant O’Reely accepta de discuter avec nous. Il expliqua au père Michael que 6 femmes avaient été retrouvées décapitées depuis 4 mois avec d’étranges symboles sur elles. Il imputa ces meurtres à un indien ou un habitant des ghettos de la ville, personnes qu’il ne semblait guère apprécier. Il l’informa des rumeurs selon laquelle Elliot Ness allait venir dans la ville pour rétablir l’ordre. Il finit même par nous donner le nom de l’inspecteur en charge de l’enquête, un certain Richard Mathers. L’entraide entre irlandais semblait totale !
En revenant à l’hôtel, Porle et Markus nous informèrent de leurs découvertes. De nombreux ponts et bâtiments de la ville avaient été réalisés par des « disciples » de Di Roffi. Après avoir récupérer des vêtements propres, nous nous lançâmes à la recherche de Nikolai qui avait disparu. En achetant un journal local nous pûmes connaitre son sort …. Mon jeune compatriote avait été arrêté par la police et accusé d’être le tueur de la ville …. « le Cannibale de Cleveland » ! L’expression était belle et je me promis de la répéter le moment venue à l’intéressé. Mais le temps n’était pas à la plaisanterie, nous nous précipitâmes voir l’inspecteur. Il nous reçut sans difficulté et il nous expliqua qu’il était en colère car pour lui le meurtrier n’était pas Nikolai. Il se tourna vers le prêtre et lui expliqua le besoin d’une aide religieuse ou plutôt ésotérique pour les besoins de son enquête. Il nous montra le symbole retrouvé sur les corps des victimes. (Une rune scandinave pour le religieux) Ce symbole avait été retrouvé un peu partout sur les victimes. En positionnant sur une carte de la ville les lieux du crime nous nous aperçûmes que cela formait presque le même symbole ! La police pataugeait faute de témoins, aucun portrait robot n’avait donc pu être réalisé. Je pus convaincre l’officier Mathers de transférer Nikolai ici pour que nous puissions l’interroger. (Il parlait espagnol comme moi et semblait sous mon influence comme les gens du voyage)
Markus proposa d’aller examiner les corps restant à la morgue. Je proposais mon aide à Porle pour trouver l’endroit théorique du prochain meurtre en tenant compte du symbole. Michael nous apprit que ce rituel avait pour but de réveiller une puissante entité et de « changer » les gens. Le lendemain le père Michael interrogea Nikolai pour avoir une description du meurtrier et pour lui conseiller d’utiliser l’ombre pour s’échapper. A priori le meurtrier parlait allemand et avait dit vouloir réveiller « Karmün Gru’n » et que « Le festin était prêt » ! En regardant les livres achetés à Lyon par Markus (Contes scandinaves et russes et des ouvrages sur le cannibalisme à priori) nous ne réussîmes pas à en savoir plus. Markus revint nous voir l’air hagard. Il avait trouvé une pierre noire dans la main d’une des victimes. Quand il avait voulu l’examiner de plus près, l’étrange objet avait failli fusionner avec sa propre main, fort heureusement le médecin avait réussi à s’en débarrasser au pris d’une belle coupure ! Nous interrogeâmes l’inspecteur pour savoir ce qu’était devenu le coroner qui avait réalisé les autopsies. Il nous apprit qu’il était en congé maladie depuis quelques jours, nous décidâmes d’aller lui rendre visite dès que possible. Le père Michael continua à chercher la signification du symbole, pour lui il devait s’agir d’une constellation qui sera justement parfaitement visible dans les semaines à venir. (Coïncidence ?) Après cette dure journée nous rentrâmes tous à l’hôtel pour se reposer.
Le lendemain Porle réussit enfin à trouver l’endroit théorique du prochain meurtre … en plein cœur du parc d’EagleWood, situé dans l’un des quartiers les plus riches de la ville. Le religieux de son côté commençait à mieux analyser le rituel maléfique. Pour lui 7 morts n’étaient pas suffisant pour le finaliser, il faudrait sans doute encore un bon mois pour que le tueur l’accomplisse complètement. Il ne semblait par contre pas convaincu par l’histoire de la veille de Markus sur la pierre noire. Porle nous quitta pour aller au parc d’EagleWood afin de prévenir les gardiens. De mon côté je partis avec Markus et le père Michael pour aller rendre visite au légiste dans l’un des quartiers populaires du sud. Arrivé sur place nous nous trouvâmes une maison ouverte et vide. En montant à l’étage, notre ami allemand fit une macabre découverte dans un placard ….un cadavre de femme avec la cage thoracique déchiré se trouvait là. Je trouvai aussi un verre avec le reste d’une substance bizarre dans la chambre. Le plus étrange sur ce lieu de crime était la relative propreté des lieux et l’absence totale d’odeur nauséabonde. Après avoir mis le cadavre sur le lit, Markus l’examina plus attentivement. Il affirma que les organes avaient été arrachés de l’extérieur, cela nous rassura qu’à moitié. Nous nous dirigeâmes ensuite vers la cave de la maisonnette. Après quelques minutes de recherche, nous trouvâmes un nouveau cadavre, cette fois ci un homme dans une malle. Ce corps semblait très sec, très vieux tel une momie égyptienne. Markus nous parla alors de la sensation qu’il avait eu au contact de la pierre noire, une sensation d’absorption d’énergie. Après une rapide concertation, nous rentrâmes au commissariat pour prévenir l’inspecteur de ces derniers évènements. A notre arrivée nous trouvâmes un Porle songeur, il ne put nous apprendre plus sur son malaise grandissant. L’inspecteur se rendit sur le lieu du crime, quand il revint il nous apprit la disparition des cadavres … seules subsistaient quelques traces de sang sur le sol. Décidément le mal régnait ici à Cleveland, il nous faudrait l’affronter dans un dur combat. Mais j’étais prêt …
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Dernière édition par Zoltan Bloodwolf le Sam Déc 05, 2009 1:10 am; édité 1 fois
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MessagePosté le: Sam Déc 05, 2009 1:09 am    Sujet du message: Répondre en citant

Journal du Baron Zoltan Kusevic de Blacko, chasseur d'ombre
La nuit de tous les dangers

[ Note du frère archiviste du monastère : Le texte a été partiellement masqué par l'auteur dans l'espoir de cacher l'horrible vérité]

Sir Sean Pean, l’archéologue vu lors de nos mésaventures ferroviaires, entra dans le commissariat. Le noble, aux cheveux roux comme un irlandais, était vêtu d’un ensemble en Tweed, était proprement rasé et ne quittait pas sa canne…. Bref un anglais ! A priori Mathers avait fait appel à lui pour renforcer notre équipe. L’irlandais lui tendit un document résumant nos recherches. Pendant ce temps je relisais la description de Niko du meurtrier : 1m75, fin, costume facture moyenne, un peu plus de 30 ans, mal rasé, fatigué, allemand…. bref une loque un peu comme moi. Je décidais de me reprendre en main en allant… en allant me raser, me coiffer. Ensuite je partis chercher des vêtements neufs et clinquants avec chapeau à la mode et cache œil classe. J’étais transfiguré, les autres étaient étonnés par ma transformation. De retour au poste, Mathers était en train de cogiter, pour lui il y avait peut être plusieurs meurtriers car il n’y avait jamais eu de témoin malgré des enlèvements en plein jour ! Markus m’interrogea sur les curieux cailloux noirs retrouvés sur l’un des cadavres. Je lui répondis qu’ils permettaient sans doute de canaliser, emmagasiner de l’énergie dans le cadre de rituels. La dangerosité de tels objets dépendaient de la nature du rituel.

Markus et Sean allèrent à la bibliothèque pour y faire des recherches. Pendant ce temps Porle et moi, nous allâmes au parc pour préparer le terrain. Je proposai de mettre des pièges pour y assurer la sécurité mais il jugea cette solution trop compliquée à cause de la réouverture le lendemain et de la taille des lieux. Finalement j’eu l’idée de louer des chiens pour nous aider à monter la garde. Porle fit appel une nouvelle fois à ses amis pour se procurer deux énormes malinois très bien dressés. Nous commençâmes à entrainer Cujo et Arnold pour faire des rondes dans le parc. J’héritai de Cujo qui se montra assez difficile à maintenir en laisse. Pour parfaire notre surveillance, nous achetâmes des sifflets. La première nuit se passa sans encombre, nous allâmes dormir à l’ouverture du par cet pûmes dormir jusqu’à midi.

Markus put analyser l’étrange substance du verre du coroner trouvé chez lui. A notre réveil, Il nous apprit qu’il s’agissait en fait de graisse pour usage cosmétique, utile pour conserver des corps notamment. Sean se montra alarmiste en nous rappelant qu’en cas de succès du rituel, toute la zone environnante serait une réserve potentielle d’adeptes pour Gru’n. L’inspecteur Mathers passa nous voir en milieu d’après midi. Marcus lui fit sentir la graisse noire mais cela ne dit rien de particulier au policier. Il nous apprit que Nikolai était en route pour son procès. Sean nous glissa que les pierres noires étaient « les dents de Carun Gru’n ».

Porle et moi nous allâmes voir les sans abris sous le pont pour savoir si d’autres personnes étaient passés par le portail. A priori ce n’était pas le cas. Nous passâmes ensuite par l’hôtel pour aller voir les gitans, ils me proposèrent de récupérer une embarcation pour fuir le parc en cas de coup dur, j’acceptai. Le meurtrier parlant allemand j’essayai de m’introduire dans la communauté autrichienne de la ville mais sans succès. A mon retour au parc, j’eu la surprise d’y voir le père Michael et …. Niko déguisé en moine. A priori à cause de mon influence de "figure", l’inspecteur Mathers avait aidé le religieux à évader mon compatriote en lui donnant le trajet du convoi et les clés des menottes. Je confiai une arme à Niko et n’hésita pas à plaisanter sur son nouveau surnom : le boucher de Cleveland ! Les gitans, également déguisés en moine, arrivèrent et avec l’aide du prêtre cachèrent le bateau près du lac bordant le parc.

Nous fîmes 3 équipes : Sean, moi et Cujo puis dans un second groupe Marcus, Porle et Arnold et enfin Niko tout seul alors que le moine attendit avec les gitans près de l’embarcation.
Pour notre première patrouille, nous primes en flagrant délit un couple en train de se bécoter à l’abri des regrets indiscrets. Après leur avoir expliqué « gentiment » l’aspect illégal de leurs actes, nous les escortâmes jusqu’à la sortie devant les regards perplexes des gardiens. Un peu plus tard dans la nuit, Mathers vint nous voir. A priori l’inspecteur avait trouvé des gens de l’abattoir de la ville près de l’étang du parc. Il y couru de suite alors que nous tentions d’abord de retrouver Niko, Porle et Markus. La pluie s’abattu sur nous accompagné d’un vent important. Je sentis la magie du tarot envahir les lieux, mais que diable se passait-il ? Nous nous rapprochâmes de l’étang le plus discrètement possible. Nous entendîmes alors des coups de feu, nous commençâmes à courir. Je reconnus le détective faisant face à deux silhouettes. (Un grande et une frêle) Par reflexe Porle et moi nous ouvrîmes le feu sur la personne la plus costaud. Nos tirs eurent raison de l’adversaire qui s’écroula, à priori déchiqueté. C’est alors que nous vîmes Mathers tirer sur l’autre personne, qui pourtant ne semblait pas hostile. Alors que Markus s’approchait des deux corps inertes, Niko tira sur l’inspecteur. Alors que Porle se jeta sur mon compatriote, je tentais de désarmer Mathers afin de pouvoir tirer tout ça au clair. Mais le policier me rejeta et se jeta violemment sur moi …. Je mis mon couteau en opposition et il s’empala dessus. Cependant la blessure ne l’avait pas complètement mis hors combat, il tenta de m’étrangler et alors que je me défendais je vis avec horreur l’explication de ce coup de folie. Ses yeux étaient bien plus petits que d’habitude et d’un noir sans équivoque. Malgré ma résistance il réussit à me cracher un caillou noir dans ma bouche. Je ne pu éviter d’ingérer l’objet maléfique. Mathers sembla reprendre ses esprits dès cet instant, il me parla avec peur et inquiétude et me demanda d’arrêter le rituel qui avait lieu en ce moment. A priori cette mascarade n’était qu’un leurre pour nous éloigner. Soudain sa tête explosa ! Sean me pensant en danger, avait usé de son fusil. Je me relevai et Markus nous appris que la femme (La silhouette frêle) était en train de mourir. Niko nous expliqua son geste, il avait entendu la conversation entre l’inspecteur et le couple. A priori le couple agissait pour le compte du policier. C’était bien une diversion !

Nous nous séparâmes, comme au début de la nuit, pour trouver rapidement le lieu du rituel. Sean et moi nous entendîmes des coups de feu de mitrailleuse quelques minutes plus tard venant du centre du parc … vers la maison! Alors que nous nous approchâmes, nous entendîmes des échos près de la maison et nous reconnûmes les gardiens. Une mitrailleuse faisait feu d’une fenêtre du second étage. Je commençai à ramper pour me mettre en position de détruire l’arme. Sean réussit à tuer l’un des gardes m’ayant repérer. Je lançai alors une dynamite près de la terrible arme de guerre. A ma plus grande joue, l’explosion fut phénoménale. Le mur s’écroula sur les gardes en contrebas. Juste après cette explosion j’entendis une autre explosion, moins importante, un peu plus loin. C’était le chaos complet, on se serait cru de retour à la bataille de Caporetto ! Je tirai sur un autre garde et il s’écroula sous la douleur. Sean le finit sans pitié, cet homme était-il vraiment archéologue ? Deux autres gardes apparurent à une fenêtre et me prirent pour cible sans succès. Soudain la foudre frappa derrière la maison, une sorte de vague surnaturelle s’étendit autour du bâtiment. Les deux gardes jetèrent leurs armes à feu pour prendre des outils de jardinage. Je profitai de ces aspirations en jardinerie pour leur lancer une dynamite mais à ma grande surprise elle n’explosa pas. Je sentis un 7 de cœur présent dans les lieux. Sean m’abandonna pour s’engouffrer dans la maison à toute vitesse. Les deux « jardiniers » sortirent de leur maison pour m’attaquer. L’un d’eux me blessa avec sa fourche. D’un bond je me relevai et couru pour atteindre l’autre côté de la maison où devait se passer le rituel. Alors que j’arrivai en vue d’un cercle rituel, je fus attaqué par derrière par ces deux maudits gardes qui avaient coupé par la maison. Si je réussis à esquiver un coup, je ne pus éviter un terrible coup de pioche. L’outil resta même planté dans mon dos alors que je continuais à courir vers le cercle. Je pus enfin apercevoir mes compagnons d’arme qui avaient semble-il sauver la femme et donc stoppé le rituel ! Porle tua l’un de mes agresseurs d’un fort joli tir. Alors que je m’approchai de Markus, le second agresseur fut enfin tué par les autres. Le vent se calma alors et la pluie s’arrêta, nous avions réussi !

Malheureusement les bruits de sirène commencèrent à retentir. Markus eu le temps de m’enlever la pioche et de pratiquer les premiers secours. Pendant ce temps j’observais le cromlech et cela m’apprit de nombreuses choses sur ce genre de rituel. Nous courûmes alors vers le bateau, accompagné par la jeune femme, où le père Michael nous attendait avec les gitans. Le bateau fut amarré dans une petite baie de la ville, nous pûmes alors enfin dormir. Je me réveillai en pleine nuit … l’esprit embrumé mais je n’étais plus dans le bateau … mais dans le parc ! Une femme éventrée était à mes pieds, je vis avec effroi que je tenais un couteau ensanglanté dans la main. Les gitans semblaient terrorisés, Marius me demanda si la sorcière avait bien été éradiquée de cette manière. Je répondis par l’affirmatif et je proposai de retourner discrètement au bateau sans faire transparaitre mon malaise. Mon corps lui semblait avoir été totalement soigné pendant la nuit.
Le lendemain nous constatâmes la disparition de la femme. En lisant le journal en ville, nous apprîmes qu’elle avait été retrouvée morte ce matin dans le parc. Tout le monde était perplexe. Bien sur c’est la colère qui m’envahissait, sentiment que je ne pouvais bien sur pas partager …..C’était désormais une affaire personnelle, tous ces dévoyés connaitront bientôt la vengeance du baron étincelle !
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MessagePosté le: Sam Déc 05, 2009 1:09 am    Sujet du message: Répondre en citant

Journal du Baron Zoltan Kusevic de Blacko, chasseur d'ombre
La croix et la bannière

Nous apprîmes que l’inspecteur avait eu des informations sur des meurtres similaires dans d’autres villes américaines (Oakland, San Francisco, Cleveland, Denver, Nashville, Boston, Atlanta, Jacksonville et une petite ville Lupo Verde) Les adeptes de Carun Gru’n étaient sur le pied de guerre ! A priori ils ne leur restaient qu’un mois et demi pour invoquer leur sombre maitre. Comme j’avais remarqué un « 7 de cœur » du Saint Empire dans les évènements du parc, j’essayai à nouveau de me rapprocher de la communauté germanique de la ville. Mes compagnons d’arme partirent eux à l’hôpital déposer Porle qui était salement amoché. Le père Michael lui partit se renseigner sur la société de gardiennage, Titus. Avant son départ je lui parlai des abattoirs Warner, nous nous mîmes d’accord pour nous y rendre une fois les infos prises. Grâce à des anglais de passage je réussi, à ma grande satisfaction, à me faire inviter à une soirée de la grande noblesse germanique. Dès mon arrivée dans les lieux, je remarquait un homme … un valet de denier. Avec son cigare au bec, sa cinquantaine bien tassé, sa moustache finement taillé et sa grande taille, Stevan McPherson avait tout de la figure paternelle. Il se présenta comme un gros financier de la région, spécialiste du chemin de fer ! (Ma dernière balade en train ne fut pas mémorable …) Je lui expliquai la raison de ma venue : les affaires ! Après un discussion que je jugeai franche et intéressante, je quittai la salle satisfait. Dès ma sortie des lieux, deux hommes sortirent alors de l’ombre et l’homme à la moustache, la figure de la force planant sur sa tête, m’assomma.

Je me réveillai menotté dans un camion, je vis la ville défiler par une fenêtre. J’utilise « la carte force » pour essayer de me libérer mais Mc Pherson utilisa « maison de dieu » pour rendre mes liens indestructibles. Un homme s’assit alors sur moi et attendit tranquillement la fin de voyage, prêt à faire usage de son fusil si nécessaire. Après quelques minutes nous entrâmes dans un complexe industriel, je ne fus pas surpris de voir un panneau … « Abattoirs Warner ». Le véhicule entra dans une des annexes de l’usine. Ce lieu semblait être un quartier général militaire, des armes et munitions étaient stockés ici et là et j’eu la désagréable surprise de voir le drapeau nazi sur les murs … que faisaient donc ces dangereux agités ici ? Steven Mc Pherson annonça alors aux nazis avoir respecter ses engagements et partit satisfait. Je reconnu l’un des paramilitaires comme l’un des gardiens du parc. La chienlit populiste semblait donc vouloir réveiller Carnun Gru’n. Je l’insultai alors en allemand et il me frappa en réponse. C’est alors qu’on me mit dans un camion, un convoi était en train de prendre forme. A l’intérieur de mon véhicule, trois gardes m’attendaient avec des projecteurs pour m’empêcher d’utiliser l’ombre … mes ennemis semblaient bien au courant de mes pouvoirs. Les trois nazis commencèrent alors à me ruer de coup pour obtenir des informations notre groupe. Mais ces pauvres hères ne savaient pas de quoi était capable un noble de ma condition, je ne crachai rien si ce n’est du sang sur leurs faces de rats ! Déçus, ils finirent par m’assommer. J’eu juste le temps de ressentir la présence de trois figures à quelques centaines de mètre du camion. Le père Michael avait-il prévenu les autres ?

Je me réveillai en sentant une présence familière …. Ressentie dans cette église espagnole. Etait-ce la papesse qui venait se venger ? Les gardes étaient toujours autour de moi mais semblaient bien moins tranquilles qu’au départ de l’entrepôt. Un brouhaha régnait dehors, assurément on se battait autour du convoi. Mes adversaires avaient par contre commis une terrible erreur car en voulant être discrets il avaient éteint la lumière ! Je profitai de l’occasion pour utiliser l’ombre, ce fut une décision difficile à prendre mais c’était mon seul échappatoire. Premières constations, j’étais sur un bateau près de docks mais surtout j’étais débarrassé de mes entraves ! Je vis alors un attroupement de marins sur le pont, regardant béatement les combats ayant lieu sur les docks. Je commençai à descendre du bateau par une échelle, espérant pouvoir rejoindre la terre ferme à la nage. Pendant ma descente, je remarquai quelqu’un fumer une cigarette sur le pont, juste au dessus…. Et je reconnus avec effroi Mc Pherson ! Il me vit, rit puis me lança soudainement quelque chose. Le choc fut violent mais je tins bon malgré le sang qui commençait à s’écouler de ma tête. Il réédita son attaque mais là encore je pus résister. Tout à coup il tourna la tête, semblant être attiré par quelque chose, et se jeta sur moi ! Heureusement je pus esquiver de justesse ce maudit britannique. En arrivant dans l’eau je n’hésitai pas à utiliser à nouveau les pouvoirs de l’ombre. Alors que je voulais rejoindre la voiture des mes compagnons d’arme, je me retrouvai devant ma voiture … en Italie près du château près de Lahïre. J’eu la certitude à ce moment que quelqu’un d’autre utilisait l’ombre. Seul, loin de tout soutien, je décidai alors de réutiliser l’ombre pour revenir sur les docks de Cleveland. Cette fois ci je réussi à arriver à l’endroit souhaité ! Malheureusement je me retrouvai nez à nez avec une veille connaissance … la créature ailée vue en Espagne, « la papesse ». Je tentai de contourner mon effroyable ennemi mais celui-ci m’assena un terrible coup qui fit traverser plusieurs murs de l’entrepôt le plus proche. Je repris mes esprits au milieu de sacs de blés, j’eu cependant la lucidité d’utiliser l’ombre une dernière fois pour revenir à l’hôtel de la ville…. et ainsi sauver ma peau. J’appris après avec le père Michael que ces utilisations répétés de l’ombre avaient provoqué une sorte de faille d’ombre dans le ciel et une horde de harpies y avaient déferlés ! Cela fit fuir les miliciens fascistes et la papesse dut s’employer pour détruire les créatures diaboliques. Mes compagnons d’arme purent ainsi fuir à l’exception du pauvre Nikolai. Arrivé à mon hôtel, je me ruai vers l’hôpital militaire où était resté Porle. Le père Michael et Markus arrivèrent juste après. Je dus me justifier devant le moine, bien que très en colère il sembla intéressé par les différentes informations que je pus lui fournir sur les pouvoirs de l’ombre. Bien sur je promis de ne plus utiliser ces pouvoirs, mais au fond je commençai à croire que combattre le mal par le mal était parfois nécessaire.

Porle fit jouer de son influence, lié à son condition de figure, pour transmettre des informations sur les abattoirs Warner, la société Titus et les nazis à un haut gradé américain. Un couvre feu fut immédiatement instauré dans la ville et ses environs. Malheureusement notre ami écossais tomba sur plus fort que lui (Le roi anglais a priori) car tous les ordres furent rapidement annulés. L’origine des ordres fut cherché en vain, personne ne put remonter jusqu’à nous. Les journaux parlèrent le lendemain de coup d’état d’un général. Le gouverneur de l’état avait d’ailleurs été destitué et son secrétaire avait prit sa place … un certain Steven Mc Pherson ! En apprenant cette nouvelle, nous décidâmes de lui envoyer un message pour le prévenir que nous avions des informations importantes concernant les meurtres. Peut être qu’il n’était pas au courant des activités illégales de ses alliés national socialistes. Le soir même le gouverneur fit un discours où il plaça habilement une réponse à notre intention ….. nous avions attiré son attention mais qui était vraiment de Mc Pherson ? Grâce à Sean, nous pûmes rencontrer notre individu à un gala de bienséance le lendemain. En l’observant je vis qu’il était devenu Cavalier, la traitrise semblait être bien récompensé au sein du royaume d’Angleterre ! Il se montra très désagréable, surtout avec moi, il ironisa sur mes bleus notamment. Il nous proposa cependant un marché, il nous fallait renégocier son contrat avec la société Titus à San Francisco mais nous devions éviter de la citer directement du fait de son nouveau poste. Nous eûmes la surprise de retrouver Niko dans la voiture que le gouverneur nous avait prêter. « Le boucher de Cleveland » semblait hagard et se montra peu bavard par la suite. Sean et le père Michael fouillèrent la voiture par précaution, ce vieux grigou pouvait se montrer fourbe ! Nous partîmes ensuite pour l’aérodrome, un 10 de bâton nous accueillait avec ses hommes de main. Dans l’avion nous trouvâmes des tenues militaires, des radios et des armes. Toujours pas rassuré par les intentions de notre commanditaire, Porle et moi fouillâmes l’aéronef sans rien trouver de suspect.

Après un arrêt à Sacramento, nous arrivâmes finalement sans encombre à San Francisco. Nous apprîmes sur place que le dernier meurtre avait eu lieu 2 jours auparavant. Une rune avait une nouvelle fois été tailladée sur les victimes, par contre a priori les corps n’avaient pas été bougés après la mise à mort. Nous décidâmes de louer une maison au sud de la mégalopole californienne pour en faire notre quartier général. En analysant les lieux des meurtres par rapport à la rune, Sean situa le prochain meurtre sur une île accueillant un parc national. La société Titus était bien intégré dans la ville, nous décidâmes d’aller voir « nos amis les gentils vigiles de parcs » en se présentant comme représentant de McPherson. Il était temps de nuire un peu à ce politicien insolent. Je me présenta comme Gunther Von Richter, noble allemand. Le père Michael et Markus, qui m’avaient accompagnés, avaient également pris de fausses identités. Monsieur Price, le responsable local, nous accueilli dans son bureau après quelques minutes d’attente. Nous apprîmes que Mc Pherson négociai des contrats dans divers pays dont l’Angleterre et en Scandinavie pour ses chantiers ferroviaires. Au bout de plusieurs minutes, notre hôte nous demanda « si nous en faisions parti ». Je ne compris d’abord pas l’allusion, soudain Markus leva le bras en criant « Heil Hitler ». Nous fîmes de même à contre cœur et M. Price, qui semblait rassuré, nous répondit de la même manière. La société Titus était bien implanté sur la côté Est, M. Price nous proposa une visite pour se rendre compte de leur travail. Nous lui parlâmes alors d’îles et au final nous abordèrent l’air de rien une visite de Angel’s Parc, l’endroit où se produirait normalement le prochain meurtre … Pendant ce temps, Porle, Niko et Sean étaient partis au commissariat central, en se faisant passer pour des représentants du comité de défense des hispaniques, afin de glaner des informations en parallèle.
Des évènements importants allaient bientôt se jouer dans la ville californienne et cette fois je ne faillerais point !
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ED
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MessagePosté le: Sam Déc 05, 2009 1:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Zoltman a écrit:
[...] j’eu cependant la lucidité d’utiliser l’ombre une dernière fois [...]

j'adore cette phrase.
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Orravan dit : psychopate dans le bon sens

Orravan dit : sous la poussieres c'est propre.

Jeo dit : Non!
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Zoltan Bloodwolf
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MessagePosté le: Sam Jan 02, 2010 4:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Journal du Baron Zoltan Kusevic de Blacko, chasseur d'ombre
La nuit des titans

Le ferry pour Angel’s Island était prévu le lendemain à 9h. Le parc national n’était normalement pas ouvert au public en cette saison, c’était donc une chance pour nous d’avoir obtenu cette « dérogation ». En sortant des bureaux de Titus, nous retournâmes dans la maison louée. Sean, Porle et le « boucher de Cleveland » étaient tous revenus. Par contre frère Michael ne se sentait pas très bien, il partit sans donner de raison à son mal être. Sean nous laissa également pour aller enquêter sur la société Titus. Niko partit au centre ville chez un maquilleur pour passer le plus inaperçu. Avec une perruque, un catogan, un fond de teint, une fausse barbe et de grosses lunettes, le criminel le plus recherché des Etats unis était méconnaissable ! Nous nous rendîmes le lendemain en taxi à la marina près de McArthur Parc. Monsieur Price nous accueilli et nous présenta le guide pour la journée : Joachim Balaüs. Il nous donna également des documents commerciaux et partit en s’excusant de ne pouvoir nous accompagner personnellement. Le trajet vers l’île se passa sans encombre malgré une forte brume, après quelques minutes une montagne de végétation apparu devant nous. Porle nous informa qu’il entendait des coups de feu, Joachim nous rassura, ses hommes étaient juste en train de s’entrainer. En effet, nous vîmes un véritable camp d’entrainement avec des centaines de soldats près de l’embarcadère. Pendant que Joachim nous louait la compétence de ses soldats, nous observâmes les environs. Plusieurs détails attirèrent notre attention, tout d’abord certains soldats parlaient une langue étrange. De plus des clichés étaient visibles un peu plus loin, selon Porle il s’agissait de plans pour bloquer les flux de personne dans une ville afin d’en prendre possession. Enfin on pouvait distinguer au bout du camp, des bâtiments dans un style différents avec des inscriptions dans une langue inconnue sur les murs. Tout cela ne laissait rien présager de bon … Après avoir déjeuner dans une sorte de réfectoire, nous montâmes dans une jeep qui nous attendait. Le tour de l’île dura plusieurs heures où nous pûmes repérer d’autres camps militaires dont un pour des pilotes d’aéronefs ainsi que différents embarcadères. Nous passâmes près d’une zone occupée par des « clients » de la société Titus, Joachim nous expliqua que ces clients pouvaient utiliser à leur guise cette zone et qu’ils ignoraient ce qui s’y passait. Cet endroit discret semblait correspondre à merveille au lieu du prochain rituel. La visite se finit vers 18h et nous pûmes alors quitter l’île.

Après avoir chaleureusement remercié notre guide, j’avais l’impression que nous étions suivis, nous allâmes alors dans un café pour brouiller les pistes. A une table isolée de l’établissement, nous fîmes le point sur les évènements. L’invocation aurait certainement lieu dès cette nuit, il fallait faire vite. Premiers signes avant-coureurs du rituel, le temps était en train de changer : du tonnerre résonnait dans la baie de San Francisco et il pleuvait. Porle semblait peu enclin à aller sur l’île mais l’écossais changea radicalement d’avis après que je lui eu proposé une belle prime. Nous prîmes alors un maximum de matériel, des lampes et des armes. Après avoir volé un bateau nous nous dirigeâmes vers cette maudite île. Je ne cessais de prier pendant tout le voyage, le tonnerre couvrant la plupart des mes paroles. Nous choisîmes d’arriver par l’embarcadère des « touristes » pour arriver plus rapidement dans la zone du rituel. Nous aperçûmes deux gardiens dans les environs. Niko proposa de les tuer avec son fusil mais Porle protesta, ce fieffé britannique ne voulait pas tuer d’innocents. Je lui répondis que personne n’était innocent dans ce monde de pécheurs. Niko mit un 10 de denier sur son fusil et tira. Un des gardiens s’écroula puis un deuxième. Je repérai un troisième ennemi, je demandai à mon compatriote de tirer mais il le rata cette fois ci. Pendant l’approche il continua à tirer pour que le gardien ne puisse sortir de sa cachette. Arrivé aux docks, je sautai sur le pont en intimant l’ordre au gardien de se rendre. En réponse il me lança un objet, par réflexe je donnai un coup de pied pour repousser le projectile….. mais l’objet cassa et du liquide commença à couler sur ma jambe. C’est alors qu’il lança un briquet sur moi et je pris feu. Je plongeai à l’eau avec une grande rapidité et je remontai tout aussi rapidement pour éviter de servir de repas aux très nombreux requins de la baie. Une détonation retentit et le 3ème gardien s’écroula. Aidé de Porle je jetai les trois cadavres à l’eau pour effacer toute trace de notre passage. Nous commençâmes alors à gravir la route vers le lieu du rituel. Après avoir été dans une zone à la végétation dense, nous arrivâmes dans une zone élaguée et nous vîmes alors un camp avec des miradors et des sortes de lampions. Nous ressentîmes alors la présence d’une figure, une dame de coupe, ainsi que de la magie de l’ombre. Le combat final allait avoir enfin lieu ! Des éclairs tombaient en continue sur le centre du camp et un bruit de moteur important pouvait être entendu près de là. Un avion était visible sur une petite piste d’atterrissage. Les soldats ne semblaient pas très nombreux, notre mission ne semblait finalement pas si difficile !

Nous contournâmes le camp par la végétation et nous vîmes une drôle de machine qui recevait les éclairs. Niko me proposa de sécher ma dynamite, tombée à l’eau, avec son briquet. Mon compatriote était semble t-il plus apte à la guerre qu’à la réflexion ! Heureusement il me restait trois dynamites sèches, j’en lançai une sur les ennemis patrouillant sur la passerelle devant nous et l’explosion fut suivie des 3 corps volant en contrebas. Ils venaient de faire la connaissance avec le Baron « étincelles » ! De son côté, Niko cria et commença à tirer avec sa Tompson sur le lieu des rituels qui nous était caché par des teintures. On entendit des voix en allemand donnant l’ordre de protéger le sanctuaire, il semblait que les nazis étaient encore sur notre chemin. Alors que nous étions en train de rester à couvert, nous sentîmes la magie des tarots dans l’enceinte du camp. Niko se fit tirer dessus mais il tint bon et continua de tirer en criant sur nos ennemis. Une femme cria en demandant de l’aide et nous vîmes une deuxième femme, la reine, lui ouvrir le thorax. Il fallait agir vite, je rampai vers le sanctuaire en ordonnant à Porle de faire de même. Mais mon compagnon d’arme se prit une balle et resta dans les hautes herbes. Je continuai à ramper et je vis Markus faisant le tour du camp, protégé par la végétation. Porle reprit ses esprits et tira avec son colt sur la dame sans effet malheureusement. Je fis de même et je fis mouche mais sans blesser gravement mon adversaire…. Elle continuait à éventrer cette pauvre jeune femme. Porle commença alors à tirer des rafales mais sans plus de résultat. Tout à coup un éclair tomba sur la reine et arriva sur la machine. Je lançai alors une dynamite sur notre coriace adversaire mais elle n’explosa pas. Je fis cadeau du dernier explosif aux derniers nazis en vie dans le sanctuaire, quelques secondes après leurs restes parsemèrent toute la zone. Porle semblait hébété par l’explosion mais semblait indemne. A ma grande satisfaction j’avais l’impression d’être revenu en 14 ! Nos ennemis n’avaient aucune chance face à notre équipe de choc !

C’est alors que plusieurs éclairs tombèrent sur la fille et se répercutèrent sur la machine avec grand bruit. Nous fûmes alors éblouis par une lumière scintillante et je fus pris de nausée. Une énorme comète apparue dans le ciel. En me rappelant les dires de Sean, je me jetai vers la reine et sa victime pour arrêter coute que coute le rituel. Porle tira sur cette grande blonde aux yeux clairs sans la blesser réellement alors qu’elle me prenait pour cible et me blessa. Niko eut plus de chance avec une terrible rafale il défigura gravement la ritualiste nazi qui put cependant fuir en rampant hors du cercle rituel. Du thorax de la jeune fille sacrifié sortit alors une énorme créature de plus de 5 mètres ….. une sorte de gros panda pourvu d’innombrables bouches aux dents acérées. Je fus alors victime d’une envie irrésistible de manger, je me jetai vers un cadavre de nazi et je ne pu m’empêcher de commencer à dévorer cet ennemi. Reprenant vite mes esprits, je crachai de suite cette viande humaine. Niko cria et commença à courir vers l’avion alors que Markus allait au secours d’un Porle bien amoché. Au bout d’un sprint épique j’arrivai le premier à l’avion, mauser en main, et je couvris la retraite de mes camarades. La créature, le Hérault de Carmun Gru’n, était occupé à manger le contenu des caisses stockées près du sanctuaire. Niko ne put s’empêcher de tirer une rafale sur les caisses en insultant le monstre. Il rentra ensuite comme une bombe dans l’avion et se mit de suite aux commandes. Markus traina juste après Porle dans l’aéronef. Alors que je fermai la porte, j’entraperçu la créature avancer vers nous tout en mangeant sur son passage. Nous prîmes la décision d’utiliser l’ombre pour s’échapper mais sans succès. L’avion commença heureusement à avancer puis partit à toute vitesse. L’Hérault toucha une aile mais l’appareil volait encore très bien. A peine remis de nos émotions, Niko mit la carte force sur l’avion et nous apprit que notre seule chance de vaincre était d’écraser l’avion sur la monstruosité. Il laissa ensuite les commandes à Markus et disparu dans l’ombre. Je fis de même mais je revins dans l’appareil quasi immédiatement, j’eu une mauvais impression, l’impression d’avoir attiré l’attention de quelque chose de dangereux. Je vis défiler toutes les créatures que j’avais tué depuis la fin de la guerre, ce n’était pas un bon présage. Soudain, Nikolai revint dans l’appareil avec 3 caisses de TNT. Après avoir copieusement versé de l’essence sur le sol, il reprit les commandes de l’avion et nous commençâmes alors à fondre sur le monstre. Mais nous avions oublié un détail important, il n’y avait pas de parachute ! Nous étions encore à 50 mètres du sol, désespérés, nous sautâmes dans le vide. Le choc fut rude mais heureusement les branches des arbres atténuèrent un peu notre chute. Etendu sur le sol, je réalisai avec satisfaction que j’étais indemne. Une grosse explosion se fit entendre, nous pensions alors être sauvés. Porle et Markus était inconscient mais ils étaient encore vivants, Niko était indemne aussi.

Ce fut alors la stupeur, une créature gigantesque (Plus de 40 mètres) apparu dans la baie de la ville ! Je ressentis alors une sensation étrange, finalement ne fallait-il pas prendre l’ascension de Carmun Gru’n comme une chance ? J’avais tellement faim … faim de chair humaine. Je commençai alors à me transformer, une bouche remplaça mon œil manquant, mes dents devinrent acérées et mes ongles poussèrent pour devenir de terribles griffes. Je compris alors que je faisais parti des élus du Titan, que ma destiné était bien plus grande que je ne pensais. Je me tournais vers mes compagnons qui semblaient terrifiés par ma nouvelle apparence, Niko me tira dessus sans me blesser et ils utilisèrent tous l’ombre pour s’échapper. Ces misérables avaient osé m’abandonner, ils paieraient cela à notre prochaine rencontre. Mc Pherson, les nazis, ils allaient de toute façon tous payer pour m’avoir manqué de respect. Rien n’arrêterait le général de la nation goule des états unis Zoltan Kusevic de Blacko. ! Mais pour l’instant, il me fallait manger et à ma grande satisfaction l’île était remplie de fascistes, indéniablement des mets de choix hahahaha

[Du sang macule la dernière page du journal]
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