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Pierres-Blanches - Radio Broussaille

 
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rogue
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MessagePosté le: Mer Mar 04, 2009 10:26 am    Sujet du message: Pierres-Blanches - Radio Broussaille Répondre en citant

(les on-dits et autres histoires qui courent la lande)
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rogue
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MessagePosté le: Mer Mar 04, 2009 10:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

Twelech Sen « l’Ave »

à propos de Twelech Sen « l’Ave » (ancêtre) ou « le Griévé » (blessé) ou « l’Esmoignoner » (infirme) ou « l’Eshideur » (horreur)…
Anciennement nommé « le Restorier » (vengeur) ou « le Viandard » (boucher ou trancheur de viande) ou « l’Iré » (coléreux)

Sans nul doute, il fut, dans sa jeunesse d’une résistance et d’une vitalité à tout le moins très supérieures à la moyenne (il est de ce fait toujours vivant)… Twelech n’a pas vécu lui-même les toutes dernières années de la malédiction des Blanches Pierres, mais il se souvient toujours de ce que, étant enfant, lui disait son oncle qui, lui, y pris une part active…

Avant que l’age et son corps ne le trahissent, Twelech était un guerrier... Pas un cavalier, ni un champion, ni même un combattant prestigieux… il ne fut qu’un guerrier parmi d’autres… Sa seule gloire est d’avoir su et pu survivre à tout ce qu’il a traversé… personne n’a jamais tenu le compte des raids, des guerres et des combats auxquels il a participé… sans doute furent-ils, aussi nombreux que peuvent en compter les récits des bardes… de tous ces massacres, il est sorti vivant ; souvent blessé, violemment déchiré dans son âme comme dans sa chair, de plus en plus nauséeux, l’esprit perturbé et ne trouvant que de plus en plus mal le sommeil, mais vivant….

Twelech est le dernier survivant d’une vendetta tragique et terrible qui trouva sa fin à la quasi extinction de 3 clans/familles entiers… quasi car de tous ses parents ancesseurs, de sa femme, de la famille de celle-ci, de ses frères et sœurs et de leurs familles, de ses fils et filles et de leurs enfants et des enfants de ces enfants, de leurs mesnies entières et de tous leurs ennemis ; il ne lui reste qu’une arrière petite fille…

Twelech porte les marques de son âme éprouvée et des cruelles épreuves de son existence tragique, sur tout son corps. Aujourd’hui, il n’est pas une once de sa chair qui ne soit porteuse de cicatrices, parfois même si affreuses qu’on peine à le croire toujours vivant. Son bras d’arme, qui a sans doute faillit être tranché mais qui se ressouda on ne sait comment, pend mollement à son côté, sans vigueur et quasiment inutilisable. Il boite sévèrement, une jambe, sans doute usée et perclus de trop de plaies et de coups, traînant lamentablement raide à sa suite. L’homme avance voûté, le dos déformé d’avoir été malmené, et son visage, auquel un œil manque, montre un treillis de scarifications désordonnées, qui font horreur à qui le voit pour la première fois…

Twelech passe ses journées, de l’aube au crépuscule à… peindre… à l’aide de soies de porcs réunies en faisceau, de taille et d’épaisseur différentes, de roseaux taillés, évidés et épointés, de brindilles de jonc ou de genêt à l’extrémité écrasée ou mâchée jusqu’à être réduite à des fibres, de pigments, de baies et d’ocres, patiemment pilés et mêlés de graisse, d’eau et d’œuf… sur des peaux, longuement raclées ou des étoffes tendues, sur des écorces ou des panneaux de bois, sur de longues pelures, prélevées à même les végétaux écorcées, avant d’être croisées puis écrasées les unes sur les autres… il peint… le village, ses gens, son pays alentour, les animaux vivant en ses forêts environnantes… mais aussi, ses amis et ses proches, morts et regrettés… et ses souvenirs, ses batailles et ses meurtres… les Druides pourraient trouver cette pratique sacrilège ; mais, de l’habileté du trait, de la finesse des détails et de la justesse des visions du vieil homme, ils ne peuvent que reconnaître l’expression particulière d’une inspiration née d’un don divin, au même titre que celle possédée par les bardes… et ces derniers ne sont d’ailleurs pas les moins élogieux à propos des ouvrages de l’ancêtre…

Il faut noter qu’une grande peau de cerf, entièrement peinte par Twelech et représentant une l’élection de l’ancien Ri, est tendue face à l’entrée de la grande halle du village… Twelech en avait fait don à l’ancien Ri

Twelech ne parle que très rarement ; généralement, il acquiesce d’un « hum ! » ou réprouve d’un grognement rauque.
Ceux du village ne s’adressent généralement à lui que sous forme de questions, auxquelles il répond par l’affirmative ou non.
Il arrive qu’on le moque en privé ; mais, le plus souvent, tous le considèrent comme une exception parmi les hommes, qu’il convient de ménager.

Très Rarement, il évoque le temps où il combattait, le temps de sa jeunesse, et encore plus rarement la vendetta… Cependant si quelquefois, on parvient à lui soutirer quelques uns de ses souvenirs ; il ne faut pas s’attendre à des récits épiques, propres à inspirer les bardes…
Dans ces cas, il parle de la réalité des batailles et des vendetta… de la mort reçue et donnée… quand les hommes et les femmes en armes, ivres, au propre comme au figuré, s’invectivent, sans pouvoir retenir leurs entrailles qui se liquéfient sous l’effet de la peur…
il parle de l’odeur d’urine et d’excrément qui précède celle fade du sang et celle nauséabonde et repoussante des viscères répandues…
il parle de l’atrocité des cris d’agonie et de défi des hommes, des chevaux et des molosses… des membres tranchés qu’on repousse du pied afin d’avancer et de frapper… des gerbes de sang et de tous les fluides des corps mêlés, qui vous éclaboussent et vous poissent, vous empêchant de tenir votre arme… des crampes atroces par tout le corps… des doigts tétanisés, crispés sur une arme, au sein de mêlées où la moindre absence est fatale…
il vous parle de ces mêlées dans lesquelles il n’est plus ni amis ni ennemis, mais seulement des ombres meurtrières entraperçues, qu’il faut frapper et trancher pour survivre…
et il parle du dégoût, qui vous vrille les tripes après les combats et de la souffrance, née de vos blessures, qui explose soudain à l’issue de la bataille, quand retombe l’excitation et la peur… il parle de la nausée irrépressible qui vous prend et vous fait rendre et vomir jusqu’à la lie de vos boyaux… des combattants blessés, mutilés, des presques cadavres couverts de sang et qui pourtant supportent encore mille morts, à tenter de se maintenir au moins à genoux, de peur qu’on ne les tue pour abréger leurs souffrances…
il dit tout cela… ce que personne ne veut entendre, ce que les bardes ne chantent jamais, ce que les Druides, les Ri et les Sorcières taisent pour n’effrayer quiconque…

mais ne plaigniez pas Twelech, malgré tout son passé ; lui-même rend grâce aux dieux d’être toujours vivant… l’homme apprécie toujours le manger, le boire et l’écoute d’un bon récit à la veillée…
On dit qu’en Sahmain, les âmes des morts, telles des ombres ondoyantes, visitent Twelech… les âmes de ses ennemis et victimes, enfin apaisées, et celles de ses proches, venues le réconforter…
Certains affirment même qu’à l’issue de Sahmain, dans l’aube naissante, des Sidhes, joyeux et jeunes, quittent la demeure du vieillard, après lui avoir chanté, la nuit durant, les chants du sourire, afin que l’année à venir ne lui soit pas fardeau…
Ce qui est sur, c’est que les nuits de Sahmain, on entend rire Twelech, jusque tard dans la nuit…
Ne nous trompons pas ; Twelech n’est ni aimé, ni honoré, ni honorable, mais il est respecté…
une dernière chose, on dit que nul ne peut mentir à Twelech…
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rogue
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MessagePosté le: Mer Mar 04, 2009 10:28 am    Sujet du message: Répondre en citant

Minscothach « doulce ondulante »

A propos de Minscothach « doulce ondulante », pour la plupart ou « Sorcière Rouge » ou « la Gouge », pour ceux qui ne l’apprécient pas…
arrière petite fille de Twelech Sen, les cheveux noirs de geai, les yeux d’un bleu soutenu, virant au gris acier lorsque la colère l’habite, un corps attirant le regard et une façon de se mouvoir qui enflammerait un mort…

bébé, elle fut confiée aux BanDrui et rejoignit les enfant de Beltane jusqu’à l’age de 7 à 8 ans

elle avait cet age, quand elle fut enlevée lors d’un raid sur le village et emmenée en esclavage dans un autre clan… là, violentée par 3 de ses ravisseurs, elle tua pour la première fois un homme, avec la propre lame de celui-ci… l’homme, malgré qu’elle se fut farouchement débattue, avait maîtrisé cette enfant indocile, qui bien que pleurant refusait de céder à la panique… contenté, alors qu’il venait de la forcer, encouragé par 2 de ses comparses, l’homme de redressa au dessus de la fillette et, tout en étant étonné de l’étrange et nouvelle légèreté de sa ceinture, où pendait jadis son poignard, croisa l’éclat des yeux devenus gris et acérés de haine de sa victime, dans son visage d’enfant couvert de larmes… c’est à ce moment, qu’il remarqua, dans les mains de la petite, le bronze goûtant de sang de son propre poignard et qu’il sentit ses viscères s’échapper de son ventre… l’homme chut à genou, au comble de la surprise, avant de s’effondrer occis…
les comparses du mort eurent toutes les peines à maîtriser Minscothach ; l’un d’eux y gagna encore un taillant qui lui sectionna le jarret, l’estropiant à jamais…

la petite fut menée devant le Ri et le Druide des pillards, afin que justice soit rendue et qu’elle, une esclave, soit mise à mort pour avoir occis un homme libre et rendu infirme un autre… le Druide fit son office selon les coutumes et vint à questionner l’enfant… des réponses de la petite, il découvrit sa parentèle avec Twelech « le restorier, « le viandard » à la « ire formidable »… le sang « du restorier » coulant dans ses veines, il était évident qu’il ne fut point possible de la soumettre sans en redouter le prix… de même, n’était-il pas concevable de la rouer ou attenter à sa vie, sans éveiller les démons d’une des vendettas parmi les plus meurtrières… le Druide jugea donc avec raison, qu’elle devait être immédiatement expulsée hors le territoire du Ri et du clan, sans feu, sans fourrure, ni arme, afin que les Dieux seuls décident de son sort, ce qui fut fait…

Minscothach abandonnée seule, au sein d’une nature à tout le moins hostile, n’en perdit pas pour autant ni l’esprit, ni sa détermination à survivre… elle voulait revenir chez elle, parmi le clan des Blanches Pierres…

D’éclats de roche tranchants, de résine et de longues tiges végétales, elle se fit « couteau » et « harpon » et parvint à survivre de ceuillette, de pèche et de petit gibier qu’elle mangea cru, pendant près de 7 jours …
On dit qu’au bout de ce temps, les Sidhes lui vinrent en aide, car elle venait de montrer 7 jours durant, qu’elle était une véritable fille de la Déesse…
On dit encore que Minscothach vécut aux tertres, parmi les Sidhes…
Quand Minscothach revint au village, 3 années avaient passées… ceux avec qui elle avait été enlevée avaient été rendus contre rançon et tous avaient donc appris que la fillette avait été abandonnée dans les forêts, sans espoir de survie, pour avoir tué et estropié ses agresseurs… son retour fit donc sensation… d’autant plus, qu’elle ne semblait pas avoir vieillit depuis son enlèvement…

C’est de bonne grâce que Minscothach conta son histoire … beaucoup s’interrogèrent sur la réalité de ses mots… mais, quand les Druidesses et les Druides vérifièrent ce qu’elle affirmait avoir appris depuis son départ ; il leur fut évident qu’un mystère entourait la fillette…

… dés qu’elle eut atteint l’age du choix, il fut vite évident qu’elle n’entendait pas se comporter comme il est communément admis… toute jeune femme encore Minscothach ne refusait pas ses faveurs aux hommes… Minscothach, tout en étant farouchement indépendante, n’hésitait pas à s’offrir ou à offrir ses services… cependant, elle choisit toujours, de son propre chef, ceux à qui elle offre l’amitié de ses cuisses…

ce faisant, nombre de femmes, au village, la mésestime et l’apprécient peu…
les hommes, eux, semblent ne rien avoir à redire de ses activités privées…
et en définitive, bien d’autres femmes du village (surtout parmi les plus influentes) finissent par trouver ses manières nécessaires…
Minscothach déniaise les jeunes gars, leur évitant de se montrer rustres et malhabiles avec leurs conquêtes et amantes…
Elle instruit aussi certaines jeunes filles de leur corps, soit que les druidesses et leurs mères n’aient pas su se faire comprendre et que ces filles préfèrent les mots d’une espèce de « grande sœur », soit que ces filles, comme Minscothach elle-même, préfèrent leur consoeurs aux mâles…
et qui plus est, lorsqu’elles sont indisposées par leurs hommes, nombre d’épouses et de concubines préfèrent les savoir dans le giron de Minscothach, plutôt qu’au lit d’esclaves ou d’autres femmes, dont elles auraient à s’inquiéter des calculs retords ou des velléités de dépossession ; au moins, avec « la Gouge », elles n’ont point à craindre ni liaison durable de leur maris hors de leur couche, ni apparition de sentiment inopportun envers quiconque de la part de leurs mâles…
De fait, Minscothach est nécessaire à la bonne marche du village et à la paix des familles…

On a coutume de dire au village que ce que ne fait pas Congall le médecin et ce que ne feront pas les Ban Drui, Minscothach le fera…
Si Congall se refuse à mettre au monde ou garder en vie les enfants mal présentés ou venant avant terme ou/et trop fragiles, Minscothach, n’hésite pas user de son savoir et prodiguer ses soins…
Si les druidesses se refusent à donner des potions contraceptives ou à empêcher un enfant de naître, Minscothach, elle, confectionne ce qu’il faut pour qu’une femme ne soit pas enceinte et n’hésite pas plus à éliminer les prémices de la vie dans le ventre des femmes…

ce sont là, 2 points majeurs qui font que Minscothach s’oppose fréquemment au médecin et aux druidesses du village… cela et également le fait, qu’elle n’hésite pas à fabriquer philtres et onguents, propres à favoriser la vigueur amoureuse, tant des hommes que des femmes, aussi bien que leurs contraires…

Minscothach tient « l’hostellage aux forains » et les « étuves/bains/thermes » du village (une dizaine de paillasses dans la souspente, au dessus d’une grande salle séparée en deux, une partie pouvant servir de réfectoire, l’autre partie étant les bains, où se trouvent 2 cuveaux et qu’une cloison sépare en une seconde pièce, plus petite, aveugle et pouvant être close, dite pièce « de sudation »)…
elle est aidée dans cette tâche par Eilton « le simple » (un trisomique, bâti comme le tronc d’un chêne multi-centenaire, difficile à « manier » et qu’elle seule semble capable de raisonner) et 5 ou 6 enfants (n’ayant pas encore l’age du choix), rejetons des foyers les plus pauvres du village, à qui elle offre ainsi le couvert, ce qui au moins soulage leurs familles d’avoir leurs bouches à nourrir…

c’est à elle que revient la charge d’offrir le gîte aux voyageurs de passage au village, ainsi qu’aux marchands itinérants… elle brasse une des 5 meilleures cervoises du village et distille, 1 fois l’an, 2 ou 3 barriques d’un excellent wishkey…

Minscothach, sans ses pratiques peu honorables, aurait sans conteste le rang de notable potentat dans le village… cependant, ne nous méprenons pas ; c’est effectivement ainsi qu’elle est officieusement et de facto considérée par, à peu près tout le monde… et tout le monde au village doit au moins une faveur à Minscothach…
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MessagePosté le: Mer Mar 04, 2009 10:32 am    Sujet du message: Répondre en citant

à suivre, dés que qu'on en aura le temps, les on dits concernant :
Hessar "le Parricide"
Ernmas "le Parjuré"
Sinn "la Hache"
...

ensuite, il pourrait aussi y avoir des on-dits sur 1 des BanDruis, 1 des Druis, 1 des Cavaliers et 1 des artisans... cependant, on ne sait pas qui choisir... donc, on vous laisse le soin de nous dire qui vous voudriez voir détaillé un peu plus...

(et alors j'écris n'importe quoi et personne ne moufte... Hessar c'est le parricide... changez ça dans votre fichier excel les cocos) Wink Wink
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MessagePosté le: Lun Mar 09, 2009 6:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hessar "le parricide" ancien cavalier

« …
Oyez, le tragique et lamentable destin d’Hessar, fils de Slough du clan des falaises del’Est, et de Meggann, fille du forgeron du clan de la loutre grise, jeunes et tristes amants du morne royaume d’Uladth …

Or, Hessar et Meggann s’aimaient quand leurs clans s’affrontaient en vaines rivalités…
Tous les interdits, les avis des clans et jusqu’à leurs familles bravant, vint le jour où les jeunes gens fuirent les haines qui les séparaient…

Adonques, sans répit, sous le jour, comme sous la Lune, les hommes des falaises de l’Est, conduits par Slough et ceux de la loutre grise, mandés du forgeron, les pourmenèrent 3 fois 7 jours durant, par tout le royaume…
Or, il advint que les amants furent pris, acculés par les deux troupes, alliées en icelle emprise de restaurer leur honneur et agissant de converse…

Impuissant et Contraint par ses propres frères et ambacts, Hessar dut assister au jugement, infâme rendu sur l’heure, à l’encontre de son aimée…

ô décision inique, que fut icelle sentence de mort, que prirent, omniement, Slough, son père, et les hommes de la loutre, dont le forgeron ne fut pas le moins prompt à couvrir sa propre fille d’opprobre, allant jusqu’à traiter icelle de gouge, vuiseuse orde ribaude et follieuse…

Or, Slough tendit son arme au forgeron, lui enjoignant de faire ce qui devait l’être pour l’honneur de la loutre grise, comme des falaises de l’Est… Ainsi, l’homme plongea la lame dans le sein de sa fille, qui trespassa à l’instant…

Ce que voyant, Hessar devint fou de douleur et de haine… ivre et furieux, ses frères, il frappa, comme tous ceux à portée de ses bras, et se trouva tôt libre d’entrave, à maudire les hommes devant lui… Mais, trop nombreux iceux lâches lui faisaient visage, lors Hessar guerpit…

Un long temps encore, les falaises de l’Est et la loutre le cherchèrent ; mais, point ne le trouvèrent…

Or, 3 cycles passèrent avant que ne se présente Hessar aux portes du Ri d’Uladth, lors de l’assemblée des clans, à la tête d’une petite herpaille et compagnant troupeau et chariot de butin…

Adonques, Hessar manda audience et jugement au Ri et ses Druides, prétendant verser le prix de l’honneur pour un cavalier et un mestre de forge…

- « mais quels sont donc les préjudiciés ? », lui fut-il demandé…
- « … cela est simple ! le cavalier est celui-ci, que je défie de m’affronter dans l’instant !... » clama le jeune homme en désignant son propre père…

et le combat commença, dés que les deux hommes eurent franchis la porte de la halle, pour se finir promptement, en deux passes d’allumelle, le père tranché en deux par le fils…

- « je vois le cavalier, entonna le druide ; mais, qu’en est-il du mestre ?... »
- «… cela est simple, ô ollamh d’Uladth ! le voici !... » répondit Hessar en lançant sa hache en plein mitan du front du père de son amante défunte…

Or, sa vengeance assouvie, Hessar repris ses armes et quitta le Rath sans aucun autre mot… Mais, falaises de l’Est et loutre grise en conçurent une ire féroce…

Au mépris du droit et de l’honneur, les deux clans s’allièrent à nouveau et parsieuvirent Hessar et sa bande…

Or, la déesse point ne voulut que soit retrouvé le restorier et parricide… 5 cycles entiers, falaises et loutre cherchèrent et point ne trouvèrent…

au bout de ces cycles, au temps de Samhain, en ce temps où cessent les querelles et où le voleur et le meurtrier n’ont point a craindre les lois des hommes, en ce temps où les vendetta sombrent en sommeil, tant que les ombres visitent les vivants, Hessar revint au Rath d’Emhain Macha et fut devant le Ri et le Druide Ollamh Brithem…

Or, là, fit-il valoir son droit au pardon et manda la cessation des pourmenées contre lui et ses gens, en vertu de son droit acquis de s’être soustrait à tous au long de 5 cycles entiers…

Sachez encore que dans ce temps des 5 cycles, Sinn s’était jointe à Hessar et qu’icelle conseilla le jeune homme, afin qu’il fasse icelle demande au Ri…

Lors, les Brehons, assemblés pour l’occasion des festivités, accordèrent absolution au jeune Hessar, ainsi qu’à ses gens, et proscrirent toute vélléité de reprise de la vendetta contre lui…

Nequedent, Hessar et sa herpaille quittèrent le royaume d’Uladth à jamais, pour louer leurs bras parmi les Tuaths d’Ol nEchmacht ... et meshuy lors, Hessar est nommé parricide en souvenance de son funeste passé…
… »

Hessar est un grand gaillard blond, aux cheveux huilés, natés, tressés et « montés en piques » sur le crâne, afin d’inspirer la crainte. Il est musculeux et lourdement bâti, une vraie force de la nature… c’est un homme emporté, mais non un mauvais homme… Sinn est là pour le calmer, quand il peine à se contrôler, de même qu’Ernmas, qu’il considère comme un modèle, si ce n’est comme un grand frère… ses ambacts sont, ou du moins étaient, des brigands de la pire des espèces qui, malgré tout, par lassitude d’une vie se passant à fuir, se sont attachés à sa personne, espérant y gagner une reconnaissance et une existence légale ; ce qui n’est pas loin d’être le cas…
"


Dernière édition par CB le Dim Avr 05, 2009 10:05 pm; édité 1 fois
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MessagePosté le: Sam Mar 28, 2009 3:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ernmas "le parjuré"

Ernmas est un ancien cavalier, chef du clan de la « roche percée », ancien chef de guerre du Tuath du « val aux falaises », dans le Mumhan , exilé pour avoir épargné les non guerriers d'un clan ennemi…

on dit qu’il pourrait vouloir rejoindre le tuath Cloch Bàn, si Sadhbh du "Sanglier Rouge" voulait de lui…

Ernmas ne paraît pas particulièrement puissant. De prime abord, il n’inspire pas la crainte, ni l’effroi… cependant, il est extraordinairement rapide et est connu et reconnu comme un combattant exceptionnel… Ernmas, donc, n’inspire pas la crainte ; mais, avec une arme, il est simplement redoutable et redouté…

Ernmas est une sorte de maître… il maîtrise parfaitement ses émotions et reste absolument calme en toute occasion… c’est, en fait, cela qui le rend effrayant à ses ennemis et sécurise ses amis… Ernmas maitrise les armes habituelles des cavaliers à la perfection (épée, lance, bouclier, hache) - comme peu d’hommes en sont capables - et chacun de ses gestes est si précis et si sûr, qu’ils suffisent à calmer n’importe quel belliqueux déraisonnable… cependant, Ernmas ne veut, ni ne sait, se servir d’un arc ou d’une fronde, pas plus qu’il n’est capable de chasser efficacement – c’est un guerrier, peut-être un des meilleurs guerrier qui soit, mais rien qu’un guerrier…

Ernmas protège spontanément quiconque doit ou a besoin de l’être.
Il sait parfaitement quelle est sa valeur ; mais, il n’oublie jamais que, seul, il n’est rien et ne peut pas vivre…

prendre, sans hésitation, la responsabilité des gens qui l’entourent et de leurs actes, est, pour lui, une évidence…

Si Hessar commande et ordonne, Ernmas, est l’autorité naturelle s’imposant d’elle même… il est la détermination et la rigueur, mais aussi l’équité et la compréhension…

Ernmas est dur envers lui-même et envers les siens ; mais, il est aussi généreux et oublieux de lui-même…

« la Roche Percée » était l’un des 5 clans de la tribu du « Val aux Falaises », dont le territoire se trouve sur les côtes Sud-Est de Mumhan, Ernmas était le jeune chef de ce clan et, également, le chef de guerre de la tribu…
depuis quelques cycles déjà, la tribu livrait une guerre ouverte sans merci à une tribu voisine…
vint un jour où Ernmas mena les hommes du « Val aux Falaises » aux confins du territoire adverse, directement contre le Rath principal de la tribu ennemie… Ernmas vainquit et, comme c’était la coutume alors, fit passer par les armes tous les combattants ennemis encore en vie ; mais, quand le Ri du « Val aux Falaises » exigea que toute la tribu ennemie soit sacrifiée, Ernmas refusa… Le Ri laissa éclater sa fureur, exigeant des guerriers qu’ils executent ses ordres ; mais, aucun des hommes du « Val aux Falaises » ne tenta de contredire le chef de guerre… l’armée revint donc au Rath du « Val aux Falaises » victorieuse, mais maussade, car la colère du Ri ne retombait pas…
Ernmas fut entendu au tribunal du Ri, devant tous, pour répondre de son refus aux ordres du Ri… il y fit apparaître que sa décision était la seule voie honorable possible pour des vainqueurs, envers leurs ennemis défaits et sans défense… Le Juge Druide lui donna raison ; mais, l’offense du refus devant être marquée, prononça une sentence d’exil de 5 cycles à son encontre…
Le Ri ne fut pas satisfait de ce jugement et défia Ernmas, obligeant ainsi celui-ci à affronter son champion…
Le combat dura un long temps, car les deux hommes étaient de grands combattants et maniaient leurs armes avec une égale perfection… mais finalement, le champion perdit son calme et sa maîtrise de lui-même le premier, ce qui lui valut de perdre le combat et d’être sévèrement blessé…
Ernmas ne désirait pas tuer son adversaire et s’apprêtait à lui laisser la vie sauve, quand celui-ci lui déclara, qu’il préférait dorénavant mourir que de servir un Ri déraisonnable et qu’il prendrait comme une atteinte à son honneur réclamant réparation, d’être laissé en vie, après un combat tel que celui qu’ils venaient de livrer…
Ernmas tua donc le champion, rapidement et sans que celui-ci puisse souffrir avant d’expirer… puis, abandonnant à l’instant tous ses biens, à l’exception de ses armes et son cheval, il quitta la tribu, en précisant que son exil était maintenant définitif…
Le soir trouva Ernmas dans une clairière, tristement assis sur une souche, en train d’imaginer le temps qu’il lui restait à vivre, seul et sans ressources…
vinrent alors, 3 des ambacts les plus proches d’Ernmas, qui lui déclarèrent qu’ils ne le quitteraient pas, même dans l’exil et qui le convainquirent de s’installer dans la clairière, 1 ou 2 jours, afin de réfléchir à ce qu’ils allaient faire dorénavant…
le surlendemain, au matin, Ernmas vit arriver l’ensemble des 50 feux de son Clan ainsi que quelques foyers des autres Clans de son ancienne tribu… d’abord étonné, il compris vite que ses 3 ambacts s’étaient chargés de le faire attendre, sous un prétexte fallacieux, que le Clan entier soit prêt au départ…
car en fait, tous désiraient accompagner leur chef dans son exil… Ernmas ne put qu’accepter cette décision, non sans fierté, mais, comme à son habitude, en n’en laissant rien paraître…

le Clan de la « Roche Percée » émmigra ainsi vers Meath, quittant sa tribu d’origine à jamais…
Devant le Ar-Ri, Ernmas demanda un territoire pour ses « gens » et il lui fut alloué une terre, sur la côte Est d’Eriu, à exploiter et à défendre, contre les Hommes Noirs (Norrois), pirates, meurtriers et envahisseurs, infestant toute la côte…
Le Clan de la « Roche Percée » mérita la confiance que le Ar-Ri avait placé en lui, lorsque vint le jour où une forte flotille norroise voulu prendre pied sur les côtes de son territoire…
le Clan, mené par Ernmas, dut combattre les redoutables guerriers du Nord, durant près de 4 jours… les combats, lors de deux véritables batailles, furent rudes et prélevèrent un lourd tribu chez tous les combattants quelque soit leur peuple…
cependant, Ernmas et son Clan finirent par repousser les Hommes Noirs à la mer, avant même que l’arrivée de l’armée de Meath, venue en renfort…

Le Clan de la « Roche Percée » avait subit une véritable saignée dans l’affaire et Ernmas, en tant que chef du Clan, se sentit porteur de cette responsabilité… il demanda alors, pour ce qui restait de ses « gens », la tutelle et la protection pleines et entières de Meath et de son Ar-Ri ; ce qui lui fut accordé, par gratitude…
ensuite, Ernmas demanda, pour lui-même, à être libéré de son serment envers le Ar-Ri et, à son Clan entier, de prononcer sa destitution de la charge de chef…
Le Ar-Ri défie le serment ; mais, les survivants du Clan hésitaient à destituer Ernmas…
Ne sachant quoi décider, tous se tournèrent alors vers Mara, en demandant ce qu’il convenait de faire et celle-ci répondit quelque chose du genre :
- « … mon foyer est là où j’allume mon feu… j’entretiendrai mon feu sous les murs du Ar-Ri, aussi longtemps qu’il le faudra… mais… oui, mais… mon Clan est là où se trouve celui que j’ai choisit pour chef… où que puisse être celui-là, je suis avec lui… Ernmas partira, soit… mais, nous tous, serons à ses côtés sitôt qu’il le faudra… Ernmas partira, il en a décidé ainsi… et nous choisirons un conseil de régence, tant qu’il sera loin de nous et jusqu’à son retour, là où brûlent nos feux… et puis, il est bon qu’un homme contraint à voyager sache qu’un feu l’attend quelque part… nous attendrons, ici, que les Dieux que nous vouons nous réunissent à nouveau à notre chef… cependant, l’homme, le meilleur de mon Clan, ne peut aller seul sur les chemins… j’ai besoin de 20 guerriers, pour mon chef ; qui ?...»
le Clan entier acclama les mots et nombreux furent les volontaires, réclamant l’honneur d’accompagner Ernmas… il y en eut bien plus que les 20 demandés par Mara et Ernmas ne pouvait choisir parmi eux sans léser quiconque…

Mara fit ce choix… elle écarta les pères, les mères, les plus vieux et les plus jeunes, mais il en restait encore trop… elle écarta tous ceux dont l’art, les connaissances ou le savoir faire étaient vitaux à la survie du Clan, hormis Danglish qu’elle désigna comme le désormais médecin du chef du Clan… elle écarta enfin, ceux qui n’étaient pas des combattants suffisamment aguerris et ceux qui ne maîtrisaient pas assez d’armes…
Bientôt, il n’en resta plus que les 20 demandés et le Clan entier prépara leur équipage, afin que rien ne vienne à leur manquer… Ernmas et ses 20 ambacts partirent ainsi dés le lendemain…

Ernmas quitta Meath et entra en Laighin, où il mis ses armes et celles de ses hommes au service du Ar-Ri, dans sa lutte frontalière contre Uladth…
C’est ainsi qu’à la tête d’une cinquantaine de guerriers, Ernmas se chargea de protéger une partie de la frontière entre Laighin et Uladth…
Vint le jour où une véritable armée, pas moins d’un bon millier d’hommes, sortie d’Uladth et pénétra en Laighin… Ernmas et ses hommes n’étaient pas de taille à les empêcher d’avancer, mais, au moins, pouvaient ils essayer de les ralentir, en attendant que Laighin mobilise ses propres forces…
Ernmas tenta d’abord de rejoindre le premier des villages sur la route de l’armée ennemie… mais il ne fut pas assez rapide ; de loin, il sut que les Uladth étaient arrivés avant lui et avaient tout détruit… sans prendre le temps de vérifier l’état du village ravagé, Ernmas décida de rallier, à brides abattues, le second gros village de Laighin, vers lequel les Uladth se dirigeaient… il y fut avant eux et en organisa immédiatement la défense…

Ernmas disposait de ses 50 guerriers, de 60 combattants du village et de tous ceux capables de tenir une arme, face à plus d’un millier de guerriers d’Uladth déterminés ; malgré tout le siège du village dura près de 4 jours… dés les deux premiers jours, les pertes furent lourdes dans les deux camps… cherchant à préserver ses hommes et à gagner du temps, Ernmas sorti défier les Uladth au matin du troisième jour…
Il enjoignit donc les champion d’Uladth à venir se mesurer à lui, pour décider du sort du village…
Il combattit et vainquit ainsi 7 hommes d’Uladth, l’un après l’autre, jusqu’au soir…
Ernmas passa la nuit à panser ses propres blessures, qui sans le mettre hors de combat, prélevaient néanmoins leur tribut sur ses forces…
il ne doutait pas une seconde que le lendemain lui couterait la vie, si il continuait ses duels et que rien n’empêcherait plus Uladth de détruire le village et ses habitants…
de même, faisant le compte de ses guerriers, comme des forces du village, encore en état de combattre ; il compris vite qu’il n’était pas question d’espérer résister à un nouvel assaut…
il ne lui restait qu’à se rendre aux Uladth, en échange de la promesse d’avoir la vie sauve pour les survivants du village et de ses hommes…

c’est ainsi qu’au matin du quatrième jour, Ernmas s’avança seul devant les portes du village et demanda un accord de reddition. Les Uladth reconnaissant la valeur des défenseurs, le lui accordèrent et Ernmas vint devant leurs chefs, pour dire sa condition à rendre ses armes…
ce fut à ce moment que les troupes de Laighin arrivèrent en vue des Uladth et du village…

face aux troupes toutes fraîches de Laighin, Uladth ne désira pas engager la bataille… de leurs côté, ceux du Laighin ne cherchaient qu’à repousser leurs ennemis hors les frontières… les chefs des deux armées voulurent alors s’entretenir et Ernmas, vaincus, fut également emmené devant eux…

devant ce qui restait du village et des hommes d’Ernmas, Uladth comme Laighin reconnurent tous, qu’aucun des défenseurs n’avaient jamais démérité et que seul le souci de laisser une chance de survie aux rescapés avait rendue la reddition nécessaire. par ailleurs, le Ar-Ri de Laighin jugea celle-ci plus qu’honorable et amplement suffisante à libérer Ernmas et les siens de son service…
de leur côté, les chefs Uladth, soucieux de préserver leur honneur et leur prestige, ne réclamèrent pas la tête du chef mercenaire, qui leur avait résisté avec autant d’opiniâtreté… par contre, ils déclarèrent qu’ils ne promettaient de quitter le Laighin pour ne plus y revenir avant longtemps, qu’à la condition expresse qu’Ernmas quitte lui aussi le territoire…

c’est ainsi qu’Ernmas et ses ambacts, réduits désormais à 5 survivants, quittèrent Laighin et pénétrèrent en Ol nEchmacht…

cela eut lieu il y a presque 5 cycles… en Ol nEchmacht, Ernmas et ses 5 fidèles, ne formaient plus une troupe suffisante à louer ses armes glorieusement… tout au plus pourraient-ils ponctuellement être employé à titre privé par un notable, mais guère plus… mais, dans la capitale du royaume, ils rencontrèrent bientôt Sinn…
celle-ci avait déjà rejoint les Choucas depuis 6 ou 7 lunes.
Ayant convaincu Hessar de ne pas se laisser aller au brigandage régulier, elle cherchait, pour la bande, l’emploi de leurs services auprès de notables ; donc, exactement la même chose qu’Ernmas…
Tous deux s’entendirent alors sur le fait, que chacun de leurs groupes, séparément, ne pourrait jamais vivre en évitant totalement de se mettre hors la loi… aucune des deux « bandes » n’était suffisamment nombreuse pour représenter un bon groupe d’hommes à louer et toutes deux glisseraient peu à peu vers les rapines, les vols et les meurtres…
Sinn proposa de réunir les deux groupes, en précisant qu’Hessar n’était pas un mauvais homme, seulement un homme jeune, et Ernmas accepta…

C’est ainsi que les Choucas regroupèrent plus d’une quinzaine de combattants (il y a eut de pertes depuis) et purent se présenter en tant que mercenaires capables d’accompagner même les plus grosses caravanes marchandes du royaume…

Ernmas et tous les Choucas sont sur le territoire des Blanches-Pierres depuis environ 1 cycle.
ils ont, une première fois, été employés comme escorte par Herech « le roulier », lors d’un retour de celui-ci au Rath.
depuis, ils escortent volontiers divers autres marchands itinérants se rendant ou repartant des Blanches-Pierres (en quelque sorte, ils s’occupent des frontières du Tuath ; au départ sans qu’on le leur ait demandé, puis ensuite à la requête du Ri qui, en retour, leur octroi de séjourner dans le Rath ou sur le site d’un ancien habitat des Blanches-Pierres, plus au Sud)…


Dernière édition par CB le Dim Avr 05, 2009 10:04 pm; édité 1 fois
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MessagePosté le: Dim Avr 05, 2009 10:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

SINN LA HACHE

à propos de Sinn "la hache" prétendument ancienne Ban-Drui novice ou meirch fuirmid ? mercenaire partagent la couche d'Hessar et assurant aussi les éventuels besoins cultuels de la bande des Choucas

et bien, disons que c’est une femme normale, qui se trouve être très grande - même très très grande -, pour une femme et pour l’époque…
elle est même plus grande que beaucoup d’hommes… elle doit bien mesurer entre 1.80 m et 1.85 m…

tout en possédant des courbes et des formes suffisamment généreuses pour qu’on ne se trompe ni sur le genre, ni sur la nature du personnage et pour qu’on ne la prenne pas pour un thon (ce qu’elle n’est vraiment pas), elle est dotée d’une musculature solide que l’on estime puissante à vue d’oeil…

ses cheveux sont naturellement bruns, tirant sur l’auburn, très très longs descendant aux cuisses, réunis en 1 ou 2 nattes tressées qu’elle s’enroule, la plupart du temps, autour du cou.

Ses yeux sont d’un noir soutenu.

Ajoutons que ses 2 avant-bras (du poignet au coude) sont ornés de tatouages, figurant de mystérieux entrelacs, d’origine étrangère à Eriu.
Ajoutons aussi que ses phalanges sont également tatouées ; mais, là, il s’agit de Runes tout aussi étrangères.

ce qui est vraiment remarquable, ce sont ses armes et « armure », qui sont aussi ses seuls véritables biens de valeur...

Sinn apparaît comme lourdement armée et cuirassée. Elle a tout du guerrier « lourd », ce qui est assez exceptionnel chez les celtes et généralement réservé aux plus nobles personnages.
Armes et armure ne sont, en effet, pas d’origine celte non plus et cela est évident…
il s’agit d’un armement, constitué exclusivement d’éléments plutôt dépareillés Germains et Norrois…
- pas d’épée (même si elle sait très bien s’en servir)
- 2 scramasaxes (en verrouil sur les reins),
- 2 haches, que l’on dira « courtes » (1 type francisque, 1 type double tranchant norroise – à la ceinture),
- 1 longue hache d’huskarl Saxon (baudrier dorsal)
- et 5 javelots de guerre Frisons (3 légers, 2 lourds – au troussequin de selle).
- pas de bouclier, mais 2 targes (diamètre maxi environ 40 cm)
- une espèce de cervelière en métal, à facial également de métal, rivetée sur un cale/chaperon de cuir rembourré épais, couvrant le cou, la nuque et une partie des épaules, recouvert lui-même de plaquettes de métal placées en écailles de poissons,
- un espèce d’haubergeon, manches mi-longues, long à mi-cuisses, en cuir rembourré épais, recouvert d’anneaux de métal ou, aux endroits les plus exposés, de plaquettes de métal placées en écailles de poissons.
- Des gantelets en cuir, dont le dos de la main est recouvert d’anneaux de métal, terminés par une sorte de canon d’avant-bras rigide, muni d’attaches fixes, sur lesquelles se fixent 1 targe.
- Des chausses (à mettre par-dessus des braies classiques) de facture similaire à l’haubergeon

Sinn est une cavalière émérite et sait combattre à cheval ; mais, elle préfère combattre à pied. il faut la voir manier la hache longue, face à un cavalier qui la charge, pour se convaincre qu’elle n’a pas forcément tord dans ses préférences.
De même, une fois ses targes fixées sur ses gantelets, lorsqu’elle manie ses haches « courtes », combattant ainsi des 2 mains ; on est, vite et tout à fait, convaincus que l’épée n’est pas forcément la meilleure arme, quoi qu’en disent certains.

Certains appellent les gens comme Sinn, des « furies sauvages », des « bestes primaires » ou des « primitifs » et dans leur bouche, ces mots sont les plus péjoratifs et insultants qui soit… qui que vous soyez n’ayez jamais l’idée de la traiter ainsi, à moins que vous ne soyez lassé de vivre…

De même, « échassière », « grande jument » ou tout autre sobriquet moquant sa taille devrait vous valoir la joie de finir vos jours sans dentition ou bien démuni de mâchoire et de quelques autres os.

Sinn est la fille cadette de cultivateurs très pauvres, dernière néée de 7 enfants…
Très tôt - elle avait 4 ou 5 cycles -, les Druides de sa tribu d’origine, en Laighin, décelèrent un fort potentiel de magie chez la fillette…
Mais une catastrophe survint, dont nul ne sait rien, qui lui fit emprunter d’autres voies que celle des savants…

Sinn a été élevée par des esclaves affranchis au milieu des bois et forêts

Elle a remporté 3 années de suite les jeux guerriers du Ar-Ri pour Lughsana et s’assura ainsi renommée et subsides en étant employée par un des plus riches marchand et marin originaire d’Alba, mais bien connu en Eriu…

Sinn a voyagé au-delà d’Eriu et y est revenue, il y a un peu plus de 5 cycles. Elle s’est joint au Choucas et à rencontré Ernmas à peu près au même moment…

Depuis que les Choucas sont sur le territoire des Blanches-Pierres, Sinn commerce régulièrement avec Minscothach, des herbes, potions, etc.

toutes les lunes, Sinn s’écarte de ses compagnons et se retire seule – afin de méditer, dit-elle -pour 3 ou 4 jours…
certaines jeunes filles des Blanches-Pierres l’ont ainsi vu à plusieurs reprises aux abords du Nemeton.

rogue a écrit:

… On peut ajouter que Sinn semble apprécier et marquer une douceur particulière envers les jeunes enfants… on l’a vu déjà tancer sévèrement des jeunes, proches de l’age du choix ou l’ayant dépassé, lorsqu’ils se montraient cruels ou opprimaient des enfants plus jeunes…
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