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CB
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MessagePosté le: Mer Mar 04, 2009 2:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La légende de Breoghan Ianndearg, "puissant bastard", fils du Ri Laeg Ianndearg et d’une inconnue, dont le nom fut à jamais caché...

Où, il y a bien longtemps, Les Blanches pierres adoptèrent un enfant dont la destiné devait être glorieuse…
Or, un soir Laeg Ianndearg, alors Ri du Tuath de Blanches pierres, reçut la visite d’une femme, sans égal en laideur, et qui avait avec elle un ballot de chiffon, auquel elle semblait tenir beaucoup…
Cette femme se présenta au Ri sous le nom de Macha de la sombre colline et dit qu’elle venait de la part d’une grande Dame, afin de lui confier en fosterage, un nourrisson, ici présent, dans ces langes informes…
Or, le Ri, tellement estomaqué de voir cette femme chez lui, en oublia de lui demander, comment elle était entrée en sa demeure, sans que personne la vit…
Il posa tout de même cette question :
- « Et qui est cette Grande dame, qui me fait porter cet enfant en fosterage ; je vous saurai gré de me le dire, séance tenante, Guenaude des sous bois. »…

- « Il ne m’est pas permis de vous le dire ; mais, sachez que cette dame vous fut connue, certes pendant peu de temps, lors d’une escapade que vous fîtes, voila maintenant un an, en territoire d’Ulaid, non loin de la chaussée des géants, Beau sire !… il semble que vous ne deviez pas en savoir plus, puisque naguère vous ne fîtes pas même l’effort de demander le nom de ma Dame, alors même que vous la poursuiviez de vos exigences. » …

- « Voila de sombres mots dans votre bouche, Guenaude !... vous m’accuseriez d’avoir forcé une Dame à m’offrir ses charmes… Voila bien de lourdes accusations et je trouve que vous les prononcez avec bien trop de légèreté, Guenaude ! »…

- « En voila assez, Beau sire, et cessez de m’appeler Guenaude ! j’ai un nom et vous le connaissez, puisque je me suis présenté à vous ! Mon nom est Macha et qu’il vous soit entré de force dans la bouche si vous l’oubliez encore !... Mais, là n’est pas le but de ma venue ; il n’est plus temps de discutailler les fondements de mes dires !... on m’a demandé de vous remettre cet enfançon en mains propres - pour aussi propres qu’elles puissent être -...
Alors, acceptez-vous ce fosterage ou non ?... et jurez vous - car je gage que vous ne fuirez pas, à nouveau, vos responsabilités -, de lui donner l’éducation que doit recevoir le fils d’un Ri, tout en ne point lui garder préjudice de sa naissance ?...
»

- « Puisqu’il en est ainsi, j’accepte ; car si je comprends bien, il est mon fils de droit et j’ai devoir de lui donner toute l’éducation qu’il mérite en tant que fils d’un Ri… Par contre je ne puis l’accepter en tant que légitime héritier, car j’ai déjà un fils qui est mon héritier et qui lui est issue d’un contrat légal… Il en sera donc ainsi et quoique vous disiez, n’y pourra rien changer, Macha !... »

- « Il n’était pas dans mes intentions de vous obliger à destituer vos héritiers devant les Brehons… J’ai donc remplis la tâche qui m’avait été confiée par la mère de l’enfant et vais vous laisser ; mais, sachez que sa mère m’a aussi demandé de veiller sur la vie de l’enfant jusqu'à ce qu’il soit en âge de subvenir à sa défense et à ses besoins… En conséquence je ne serais jamais très loin et veillerai à ce que vous respectiez vos engagements le concernant…
Me suis-je bien fait comprendre ou faut-il que je développe mes propos ?...
»

- « il n’est pas besoin de me menacer de vos foudres ; j’ai très bien compris et je tiendrais ma parole !... »

- « voilà qui est parfait ; je vous quitte donc, en espérant ne point devoir revenir !... Adieux !... »

Ainsi et sans plus dire mots, ni aucune formalité, la femme sorti dans la nuit et à peine avait-elle franchi la porte de la demeure du Ri, qu’elle disparaissait, telle une vision ou une apparition rêvée…

Laeg fit mander ses clients et leur signifia qu’ils devaient trouver une nourrice pour le jeune Bambin, ensuite de quoi il retourna se coucher, laissant ainsi l’enfant à la charge de ses clients…

Or, l’enfant fut mis en nourrice chez une jeune veuve venant d’enfanter… Lorsque la jeune femme, qui se nommait Eithne, s’aperçu que cet enfant n’avait pas de nom, elle le nomma Breoghan, en souvenir de son époux…

Ainsi, l’enfant grandit bien et fut, très tôt, très grand pour son âge… A huit ans, il dépassait tous les autres enfants du Tuath et, aussi bien dans les jeux physiques, que dans les exercices d’adresse, l’enfant les surpassait tous…
Or nombre de ses camarades le prirent en jalousie, tant ils étaient vexés de son habileté et de sa force en toute chose...et Laeg, qui ne cessait de l’observer de loin, nourrissait la secrête fierté de l’avoir pour fils …

Or, il fut bientôt temps pour Breoghan de suivre une éducation choisie et Laeg le fit mander devant lui pour lui expliquer son avenir… Il avait convenu, avec les Drui du Tuath, que Breoghan recevrait une formation druidique et deviendrait l’un des sages si ses capacités le lui permettaient…

Ainsi donc, Breoghan fut conduis aux Drui du Tuath qui le prirent comme novice… Or, il s’avéra bien vite, que quoiqu’il eut des prédispositions certaines pour devenir un Drui plus qu’acceptable, Breoghan fut trop dissiper et trop plein de puissance, pour suivre les voies et la discipline seyant au sacerdoce et son apprentissage...

Il fut donc décider de l’envoyer chez une Vieille sorcière, qui disait-on gardait la sagesse des anciens et avait été disciple de la Morrigane.
Ainsi, Breoghan fut conduit à elle, par l’un des Drui du Tuath et fut confier à cette sorcière que l’on nommait Aoife

Or, Breoghan passa huit années seul avec elle et le moins que l’on puisse dire ; c’est qu’elle ne fut pas tendre avec lui…

Pourtant, elle lui enseigna tout ce qu’elle savait, car dès le premier instant, elle avait su, que ce garçon portait l’étoffe des plus grand Héros… ses visions lui avaient aussi enseignées qu’il serait appelé au service de sa Déesse…

Or, Breoghan lui voua une rancœur redoutable, due aux incessantes remontrances qu’elle lui infligeait, lorsqu’il ne s’appliquait pas ou qu’il manquait ses exercices faute de concentration… Cependant, petit à petit, Breoghan maîtrisa le savoir que lui enseignait Aoife

Or, vint le jour ou les actes de Breoghan lui coûtèrent grand ressentiment…
Alors qu’elle l’avait envoyé chercher des herbes et autres petites choses pour leur quotidien, Breoghan rencontra une femme qui se trouvait sur un rocher près de la source ou Breoghan puisait l’eau…

La belle aperçût le jeune homme et joua d’œillades assassines, l’invitant à venir plus près, afin qu’ils fassent plus ample connaissance… Or, la belle trouvant le jeune homme à son goût lui fit des avances et l’emprisonna dans les chaînes du désir...
Alors vint l’instant fatidique, où la belle, voyant qu’elle avait réussi son ouvrage, lui demanda des preuves de son amour pour elle…
Breoghan lui répondit qu’il le voulait bien, mais ne savait comment s’y prendre pour lui prouver sa flamme…
Or, la belle lui demanda de lui rapporter, comme gage de sa flamme, la ceinture de sa protectrice et maîtresse…

Cependant, Breoghan commença par refuser ; mais, devant la déconvenue de sa belle se laissa fléchir et promit de lui rapporter la ceinture le lendemain soir, en ce même lieu...

Or, Breoghan repartit sombre et songeur, car il ne voyait vraiment pas comment il pourrait subtiliser la ceinture de sa maîtresse…

Ainsi, soucieux, il regagna la hutte qu’il partageait avec Aoife …

Or, une fois arrivé sur place sa maîtresse lui demanda ce qui lui avait pris autant de temps… Breoghan marmonna une excuse à propos des herbes demandées qui n’étaient pas si facile à trouver, en arguant qu’il avait dû tourner longtemps pour les ramasser…

Cela en resta là et dés après le coucher, Breoghan passa sa nuit à confectionner une copie de la ceinture de sa maîtresse… Ainsi, le lendemain, alors qu’elle se dévêtait pour ses ablutions matinales, il échangea les deux ceintures et cacha la véritable en attendant le soir…
Or, le soir vint et prétextant le besoin d’aller chercher de l’eau, Breoghan rejoignit sa belle décidé à lui donner le gage d’amour qu’elle lui avait demandé…

Or, Arrivant sur place, il trouva sa belle en compagnie d’un jeune homme… tous deux étaient en grande discussion et ne firent pas attention à l’arriver de Breoghan… Celui-ci légèrement ulcéré de trouver sa belle en galante compagnie, manifesta sa présence par un puissant cri qui se fit entendre à des lieux à la ronde… Puis, dans un seul élan, il dégaina son épée et courut sus à l’importun qui accaparait sa belle…

Or, le couple, surpris par tant d’agressivité, ne sut réagir à temps et le jeune homme fut transpercé par l’épée de Breoghan…

Mais, le cri du meurtrier avait été entendu et reconnu par la sorcière… Aoife ne mit pas longtemps à se rendre sur les lieux… à temps d’ailleurs, pour constater les actes de Breoghan…

Or, Breoghan se tenait au dessus du jeune homme, l’épée plantée dans le corps de celui-ci, jurant et crachant insultes sans discontinuer...

Or, la victime agonisait et la jeune femme reculait, les yeux ébahis, affrontant la scène comme une fin du monde…

Or, non loin, gisait à terre la fameuse ceinture qu’avait dérobé Breoghan… Aoife vit tout cela et n’en cru pas ses yeux… Elle interpella Breoghan pour qu’il cesse de s’acharner sur le jeune agonisant et il le fit, sans même comprendre ce qui se passait vraiment… ses yeux étaient emplis de flammes et de larmes, signe évident de la folie du voile de sang qui l’avait couvert...

Or, par un geste et un chant Aoife apaisa la violence de Breoghan et l’endormi pour le compte…

Alors, Aoife s’approcha et constata que le jeune homme transpercé avait rendue l’âme quelques instants plus tôt… La jeune femme, toujours abasourdie, mis un assez long temps à se rendre compte de la présence de la sorcière…

Aoife Lui demanda des explications sur ce qui s’était passé… et la jeune femme menti effrontément, contant une histoire fallacieuse, où elle et son promis se trouvèrent agressés par le fou furieux Breoghan… elle prétextait aussi ne pas connaître le pupille de la sorcière et ne l’avoir jamais rencontré…

Or, quelques minutes plus tard, Breoghan sortait de son sommeil forcé… Aoife lui demanda des explications et Breoghan, dévoré de honte, raconta l’exacte histoire ; sa rencontre avec la jeune femme, la demande de preuve d’amour, son vol et le constat de la trahison de la femme, lors de ce rendez-vous, alors qu’il avait tout fait pour lui plaire...

Or, Aoife vit bien que Breoghan parlait vrai et put enfin juger des événements…

Ainsi, à la jeune femme, instigatrice de la tragédie, elle imposa un lourd geis, afin qu’elle n’use plus de ses charmes à la perte des hommes…

Et quand à Breoghan, elle lui imposa les geissa suivantes ;
« ne jamais s’approprier le bien ou jalouser autrui »
et « ne jamais répondre favorablement aux avances d’une femme »...
ensuite de quoi, elle le congédia et rompit son apprentissage auprès d’elle…

Or, Breoghan en conçut grande rancœur, car il trouvait injuste les geissa qui lui étaient imposées… l’envie de vengeance brûlait son cœur, mais sa maîtresse lui semblait encore trop puissante…

Ainsi, malgré sa haine, il partit pour Blanches Pierres, les entrailles rongées par le ressentiment, se jurant bien un jour ou l’autre, d’assouvir une juste vengeance...

Or, au Tuath, lorsqu’il vint, tous étaient déjà au fait des funestes événements… les Drui se chargèrent de retrouver la famille du jeune homme, afin que le prix du sang soit versé par le Ri puisque Breoghan était sous la responsabilité de celui-ci...

Ce prix du sang fut énorme, car en fait, le jeune homme était le fils du Ri d’un Tuath de la chaussée des géants et sa Fine pouvait s’enorgueillir de l’ascendance de Tuatha de Dannan, ce qui augmentait considérablement le prix de l’honneur de ses membres...

Or, Breoghan en conçus grande honte face à son père et sa haine envers sa maîtresse en fut encore accrue, même si pourtant, celle-ci n’était pas à l’origine de ses problèmes… cer Breoghan, dans sa folie, rejetait ses errements sur elle…

Ainsi, les années passèrent et Breoghan, dans son application à devenir le meilleur des guerriers, fit merveille… il défit maints ennemis du Tuath et réussit de nombreuses quêtes imposées par son Ri et père… il devint même le champion du Tuath, en remportant le défi qu’il lança à l’ancien champion vieillissant…

Or, l’une de ses quêtes le conduisit dans un sidhe où il dû affronter, seul, un serpent Bélier, qui en gardait l’entrée… puis il dû affronter nombre d’ennemis ; mais, de tous, il eut raison et revint au Tuath, porteur d’un trésor à nul autre pareil...

Or, de ce trésor, nul ne sait rien… ni ce qu’il en advint, dans les temps qui suivirent le passage de Breoghan dans ce monde-ci... Ainsi, nulle légende et nul chant, ne conte ce qu’était ce trésor… rien ne précise non plus, comment Breoghan l’acquit...

Cependant, ce trésor fit la fierté du Tuath et nombreux furent ceux qui voulurent ce l’accaparer tant que vivait Breoghan… mais, tous furent repousser par le grand guerrier…

Dans ce temps, Breoghan avait 35 cycles et était au sommet de sa vaillance et de son art…
Il avait acquit grand renom de ces hauts fait au service du Tuath et de son Ri…
Alors, il décida qu’il était temps pour lui de tirer justice de son ancienne maîtresse…

Ainsi, un beau matin il pris la route en direction de la hutte de la sorcière…

Or, il arriva bientôt chez Aoife et vit celle-ci en train d’enseigner sa magie à une jeune femme…

Breoghan interpella la sorcière et lui lança son défi en précisant qu’il était temps pour lui de se payer des injustices causer envers lui.
Or, la jeune femme voulut répondre elle-même au défi ; mais, la sorcière l’en empêcha en lui rappelant qu’il lui revenait, à elle seule, de répondre et que nul ne le pouvait faire à sa place…

Or, le combat s’engagea immédiatement… il fut long et rude… les adversaires usèrent de toutes les techniques qu’ils maîtrisaient… et elles étaient nombreuses…
Ainsi, les passes d’armes s’enchaînèrent, semblant former un ballet de mort autour des combattants et les lames, en s’entrechoquant, résonnèrent du sombre son des annonces de mort…
Le combat semblait s’éterniser et ne se diriger vers aucune issue, lorsque Breoghan tentant le tout pour le tout utilisa une technique apprise auprès d’un guerrier de passage… il fit un tour sur lui-même et bondi en hauteur, si haut que le soleil en fut caché… deux mots furent crachés par sa bouche et son épée se couvrit d’un sombre vert… la sorcière, surprise par cette technique inconnue d’elle et par la couleur sombre de la lame de son adversaire, ne put détourner le coup mortel qui suivit…

Alors dans son triomphe, Breoghan lança sa haine et sa victoire dans un seul cri de gloire, un cri sombre et terrible a la fois, et parti d’un rire sinistre en interpellant la sorcière agonisante
- « Me voici vengé, sorcière de malheur ! tu vas pourrir en Cythraul, pour tes méfaits envers moi ! et, quant à moi, je pourrais enfin jouir de ma gloire et pense pouvoir prendre ta protégée comme concubine ! elle me semble parfaite pour cela… »

Or, il n’avait pas vu que la sorcière vivait encore…Du peu de vie qui lui restait, Aoife implora la Morrigane de lui fournir la force nécessaire à détruire ce démon nés des hommes… la sorcière, d’un de ses pieds, se saisit ainsi d’une Gae Bolga et propulsa la lance sacrée droit sur Breoghan…

Or, celui-ci ne la vit venir que trop tard, tant il était gonfler d’orgueil et de suffisance, croyant sa victoire certaine… la Gae Bolga traversa l’espace entre Breoghan et la sorcière en un battement de cils, pour aller se figer profondément dans le ventre du guerrier… elle le transperça de part en part… touché à mort, Breoghan mis les deux genoux en terre ; il sentait sa vie le quitter dans une grande vague de désespoir et d’incompréhension, car en faisant cela la sorcière lui volait sa victoire… Breoghan savait que nul ne guérit d’une blessure faite par une Gae Bloga, car les blessures d’une lance sacrée sont inguérissables…

Or, Breoghan eut encore le temps de prononcer de terribles paroles à l’encontre des dieux iniques et de la sorcière maudite, avant de s’effondrer mort…

Mais, la sorcière lui répondit :
- « Cythraul sera pour toi et bon voyage… »

Alors, le sol trembla et un cratère se format à deux pas de Breoghan… Puis, apparut Crom-cruach, le grand vers du temps… il se pencha légèrement et l’une de ses multiples bouches s’ouvrit pour gober Breoghan et dévorer ses chairs ainsi que son âme…

Quand à la sorcière Aoife, elle mourut dans les bras de sa protégée, qui était sa fille véritable, Brigon aux cheveux d’ors, et lui intima de ne pas céder à la tristesse, car là ou elle se rendait à présent ; elle serait en belle compagnie, parmi les héros de la terre des jeunes…

Or, Plus tard, après que la Jeune fille eut fait le nécessaire afin que sa mère soit préparée pour sa longue nuit et qu’elle puisse le cas échéant se réincarner, Brigon parti pour Blanche Pierre…

Devant les portes du Tuath, elle énonça le terrible malheur et la traîtrise de Breoghan… Elle demanda le prix du sang et de l’honneur pour sa mère assassinée et prédit d’énormes préjudices, si sa requête n’était pas entendue…

Or, dans l’enceinte du Tuath, les Drui et le Ri débattaient en voulant gagner du temps pour trouver un moyen de ne pas verser l’amende demandée, qui leur semblait disproportionnée…

Lors, apparu, devant les portes, la vieille Macha, qui des années plus tôt, avait apporté Breoghan à son père…

Dans un grondement de tonnerre et d’éclairs, le ciel se couvrit de nuages noirs ne laissant plus passer le soleil… la nuit semblait être tombé sur le village tellement il fit sombre sous cette couverture nuageuse…

Or, la vieille dit alors :
- « Honte à vous fils des Blanches Pierres, vous ergotez sur le prix du sang ! vous moquez les dits de vérité d’une jeune fille en deuil ! vous ignorez effrontément la sorcière en elle ! Honte, Malédiction et Mort effroyables, si vous ne donnez suite a sa demande légitime !... et quand à moi, Macha, je suis et ne partirai que lorsque la jeune fille aura eu gain de cause... je vous promet milles tourments sur votre village, si vous ne lui accordez pas son droit… pour chaque goutte de sang versée par sa mère, je vous maudirai… pour chaque seconde que passa sa mère à implorer la Déesse, je prédirai une année de disette… et pour la mort irraisonnée de Aoiffe, je prendrai un homme par couple de chaque Fine, afin que son honneur soit vengé… »

- « Je suis Macha et je vous donnerai mille cycles en Cythraul, pour chaque minute volées à la face de la jeune fille... Je suis Macha et je dis que pas un homme dans ce village ne vaut mieux que Breoghan le maudit, bastard du Ri Laeg qui lui donna vie, en forçant sa mère...
Honte à vous enfants des Blanches pierres, car en votre sein se terrent de vils serpents perfides, engendrés du Cythraul
!... »

Or, il se passa une chose que nul n’avait envisagé ; les Ban Drui de Blanches Pierres, excédées par les exhortations de Macha envers leur village, entrèrent dans le hall d’honneur où les Drui et le Ri débattaient des possibilités de se sortir de se mauvais pas… A peine franchi la porte du Hall d’honneur, elles invectivèrent les Drui et Laeg et leur enjoignirent de céder aux exigences de la jeune fille et de la sorcière Macha, sinon elles-mêmes feraient tout, pour que le Tuath n’ait pas à pâtir des inconséquences du Ri et de ses Drui corrompus.

Or, les Drui ne voulurent pas revenir à la raison, car ils savaient être fautifs d’avoir caché les méfaits de leur Ri pendant si longtemps… Alors, les Ban Drui leur lièrent la langue et brouillèrent leurs entrailles, afin qu’aucun ne soit plus en mesure d’officier dans ses pouvoirs et condition...

Or ensuite, elles sortirent et haranguèrent le village entier, révélant enfin la vérité des actes qui les accablaient…

Ainsi, les Fines du villages, leurs Ambacs et leurs clients, entrèrent dans le hall d’honneur, déposèrent immédiatement le RI et décidèrent à l’unanimité que le noble Breas de Feariarann présiderait désormais aux destinées des Blanches Pierres…

Or, Celui ci prit sa première décision pour le bien du tuath, en commandant le paiement du prix du sang à la jeune fille… ensuite, il demanda que Laeg et ses Drui soient conduits devant le village, afin qu’ils répondent de leur actes devant les deux sorcières…

OR, c’est ainsi, que non loin du village, fut dressée par Macha, une table de pierre où furent jugés Laeg et les Drui…

Laeg fut banni de Blanches Pierres, après avoir été obligé de verser deux fois son prix de l’honneur ; une fois pour le village et une fois pour la jeune fille…
Et quand aux Drui, nul ne sait ce qui leur arriva… Macha les emmena avec elle et plus personne ne les revis plus jamais…

Or, depuis ce jour, il est de fait que plus aucun Ri des Blanches-Pierres n’isse de la fine des Ianndearg ; Car le déshonneur fut tel, qu’il resta gravé dans les mémoire des Filid du Tuath, voire d’Eiru…

Ainsi prend fin la légende de Breoghan « puissant bastard » des Blanches Pierres ; sous les honneurs un jour durant et maudit pour le reste des temps…

La table de Macha est toujours en place, en souvenir de ce qui se passa… elle est aussi appelée la pierre du jugement ou la pierre de Macha... (voyez la « croix », en bas à gauche sur le plan du rath)



Breoghan



le serpent bélier



Aoife



Brigon



Macha



La table du jugement ou la table de Macha



Dernière édition par CB le Sam Avr 04, 2009 11:07 pm; édité 1 fois
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MessagePosté le: Sam Mar 14, 2009 4:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La scène de la prophétie

Alors que le Haut roi et son Druide discutaient entre eux avant de recevoir le prochain plaignant, des éclats de voix retentirent aux portes du hall du roi.

Interrompue par ces cris le Druide demanda à l’un des Ambacs du roi d’aller voir de quoi il en retournait.

L’Ambac revins avec trois personnes, dont deux étaient des gardes qui pressaient une femme plutôt d’age moyen (ou plus ) dont la robe était une guenille, ses cheveux étaient gras et emmêlés, son bandeau qui lui couvrait les yeux avait connu des jours meilleurs, le tout était parachever par une cape de fourrure complètement mitée.

Elle semblait marmonner entre ses lèvres dans un langage étrange ressemblant par moment à des onomatopées incompréhensibles.

L’Ambac dit au Ard-Ri, c’est encore cette vielle folle de Bobd, elle semble vouloir vous voir pour vous dire encore l'une de ses Histoires sortie tout droit de sa tête fêlée.

Le Druide répondit à l’Ambac, emmène cette vieille folle ailleurs et donne lui de la nourriture et une pelisse usagée afin qu’elle nous laisse en paix.

C'est à ce moment que la femme esquivant ses deux gardes se dirigea tout droit vers le Ard-Ri et commença à parler.

« Nul Besoin de nourriture et de guenilles supplémentaires de la part d’une langue de vipère comme la tienne au grand escamoteur de la raison.

Sache que si je suis ici aujourd’hui c’est pour m’adresser au Haut roi et à l’assistance présente en ces lieux sacrés.

Je ne désire que cela et rien ne m’empêchera ni toi ni les tiens sombre mangeurs de souris.

Alors noble assemblée écouter maintenant, Bodb, celle que vous appelez la folle d’Eiru, car mes paroles sont la vérité et viennent vous apporter sagesse et savoir, mais elles transportent aussi avec elles de sombres évènements à venir.
Elles sont la promesse d’un avenir noir et sombre à celui qui ne voudra pas les prendre en compte et une chance infime à ceux qui voudront bien les écouter et les croire.

Le temps des fils de Miled est révolue, des sombres terres glacées descendront nos bourreaux qui mettront fin à vos lignés, violerons vos femmes et prendront vos richesses.
Ils détruiront tout sur leur passage car ils sont ivres de sang et de vengeance, la femme cornue leur à donner le devoir de venir exterminer les descendant des fils de mils afin de reconquérir leurs terres.

Un jour vous ressentirez le froid venir vous transpercer la chair et les os, votre sang se figera dans vos veines, et vos yeux ne contempleront plus la lumière du soleil qui vous est si chère car le brouillard glacer apportera avec lui les ténèbres de cythraul et alors vous pourrez ressentir au plus profond de vos êtres la corruption des ténèbres s’insinuer doucement en vos âmes.
La glace recouvrira la mer, les fleuves, les rivières, les étangs, la neige étendra son blanc manteau sur les plaines et les forêts.
Les cadavres des animaux parsèmeront la terres et un sang noir corrompu inondera la terre, venant empoisonné notre mère.

Le soleil endormi par le sang des sacrifiés s’éteindra et les ténèbres règnerons.
Alors l’age des ténèbres pourra commencer et ceux qui par chance survivront un temps après la razzia et les premiers massacres, pourrons connaitre la joie de servir d’esclave aux sombres seigneurs d’un temps révolue.

Cela arrivera si la terre n’est pas soignée et l’honneur de son protecteur retrouvé.
La source d’inspiration doit être retrouvée et un héros doit se sacrifier pour que la terre revive, l’éternelle assoiffée d’ichor doit être libérée de ses chaines pour qu’elle puisse s’abreuver sur nos ennemis impies, le rayon de la lune doit de nouveau trancher membres et carcasses pour amonceler les cadavres des maudits, le nombril de la déesse doit être lui aussi retrouver car il est le seul qui puisse nous unir par son cri.

Si cela est fait et que les Thuata d’Eiru se préparent à la guerre alors peut être que le temps des fils de Miled ne sera pas révolue et perdurera encore pendant des siècles et des siècles.

Mais ceci ne sera accompli que si les héros ne se contentent pas de voir avec les yeux et qu’ils puissent aussi voir avec leurs âmes, ainsi ils pourront peut être déjouer les embûches de ces viles rampants au sang froid et à la langue perverse, car ils seront là où nul n’y penserait attendant leur heure de frapper pour ne laisser aucune chance aux fils de Miled et aux descendants de Nemed.

Voilà mes paroles et que tous les entendent qu’elles soient chanter par les filid afin que tous les Thuata en soient informé et que chacun puisse prendre la mesure qu’il se doit.

Maintenant je m’en vais loin de vous car la blanche dame m’appelle et je vais enfin pouvoir voir les beautés du jardin de la déesse et ainsi je pourrais me soustraire aux maudits qui insidieusement trompent et corrompent l’âme des fils de Miled.


Puis la femme soudainement s’effondre sur le sol du hall du roi et son visage montre la sérénité.
Alors non loin, un croassement retenti et l’on put entendre un bruissement d’ailes annonçant l’envol d’une corneille.

Alors, dans la stupeur totale de l’assemblé, les portes du Hall s’ouvrirent en grand pousser par un vent violent, glacial et charge de neige.
Alors par toutes les bouches de la noble assemblé sorti soudainement la buée annonciatrice du froid ambiant.

L’age des ténèbres ne faisait que commencer.
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MessagePosté le: Lun Mar 16, 2009 10:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

le plan du Rath de Blanches Pierres


Le plan du Nemeton (ou la colline sacrée)



Dernière édition par CB le Sam Avr 04, 2009 11:08 pm; édité 1 fois
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MessagePosté le: Lun Mar 16, 2009 10:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

TRAHISON DE FEMME ou la légende de Ethlinn

Dans un passé révolue, le village de Blanches Pierres fut le lieu de biens des drames.
L’un de ces drames fut la perte de nombreuse ban file et ban drui , suite à une trahison de l’une des leurs.

Voici donc l’histoire de cette trahison.

En ce temps Blanches Pierres était béni de la déesse, car nombre de ban file et de ban drui enseignaient ces paroles et traditions.
C’était un temps de femme et un temps de sorcière mais le village ne semblait pas sans porter plus mal, si ce n’est bien sur que les drui, filid et Nobles des fine du village se sentaient quelque peut inférieur par l’influence qu’exerçaient les filles de la déesse. Les Hommes sage se rappelaient du temps maudit par eux ou les sorcières avaient le pouvoir et ou aucun Hommes ne portaient le nom de père et nombreux commençaient à penser que ce temps reviendrait.

Mais point ne vint ce temps là, car soit la déesse en avait décidé autrement, soit l’ombre du passe ne fut pas assez forte pour corrompre les filles de la déesse de ce temps si.

Mais ce ne fut pas le cas de toute car l’une des ban drui du village se rappela aussi ce temps béni pour elle ou les femmes dirigeaient les hommes et ou le sang ne se rependait que rarement.
Donc, Ethlinn leur parla de ce temps béni et interrogea ces sœurs pour savoir ce qu’elles en pensaient.
Mais sa déconvenue fut grande lorsque celle-ci lui répondirent qu’en aucun cas la déesse ne semblait vouloir d’un retour en arrière si radical pour éviter qu’une guerre entre ces enfants ne se déclare.

Car malgré tout les hommes sont aussi ces enfants et elle ne désirait pas que ceux-ci soient considérés comme inferieure à ces filles.

La déesse avait semble t-il toujours voulue un partage équitable du pouvoir entre les deux opposes que sont les hommes et les femmes, et elle préférait une situation plus ambigüe qu’un exercice unique du pouvoir par l’un de ces deux opposés.

Mais Ethlinn Ne semblait pas convaincu par les dires de ces sœurs et fervente suivante de la déesse.

Elle entreprit donc de se passer de leur aide pour en savoir plus sur ce que la déesse voulu vraiment pour ces filles.

C’est par un beau matin de mars qu’elle parti en quête du savoir rechercher et parcouru Eiru pour trouver des femmes qui comme elle ne voulait plus de cette soumission des femmes mais rêvait en secret à un retour aux sources de l’âge sombre (ou l’âge des sorcières) comme les hommes aimaient à l’appeler.

Nombreuse fut celles qu’elle rencontra dans les thuata voisins et éloigné du sien, mais peux semblaient partager ses espérances pour ne dire aucune.

Alors elle entreprit de voir si les sidhe étaient eux aussi corrompue par le pouvoir des hommes et là la triste vérité lui sauta aux yeux, car dans les sidhe les femmes étaient l’égal de l’homme dans biens des cas et même si ceux si étaient majoritairement diriges par des hommes nombres de fine des sidhe étaient aux mains de dirigeantes éclairées.

Rien en Eiru et dans l’autre monde ne semblait lui montrer raison, elle se prit de désespoir car elle comprit que ses sœurs avaient surement raison et que le temps des sorcières était vraiment révolu.

Mais son esprit ne put accepter cette défaite et transforma son désespoir et le début de résignation en une flamme vibrante et ardente pour son désir d’un retour à l’âge des sorcières.

C’est donc enfiévré par la chaleur de sa folie qu’elle entreprit de chercher des allies pour imposer aux autres sa vision des choses.

Dans sa déraison elle commença un voyage qui paracheva sa décadence vers les sombres pouvoirs, elle prit les routes du noir destin et s’enfonça dans les ténèbres éternelles qui la conduisirent en terres de Cythraul.

Dans les sombres couloirs des passages oublier de la mémoire des milésiens elle découvrit le chemin qui la conduisit au près de ceux qui achèverai la corruption de son âme et devrait lui offrir le pouvoir qu’elle recherchait pour servir ses desseins.

Or donc elle en arriva à maudire le nom de la déesse et à honnir ses sœurs, elle trouva dans les ténèbres la chaleur qui lui manquait dans sa folie.

Elle continua sa déchéance et enfin les maudits dieux de Cythraul lui répondirent et lui montrèrent le chemin de Cythraul.

Là, elle se plongea dans les ténèbres les plus sombres et les plus chaudes, elle se baigna dans le sang des âmes corrompues et dans celui des vierges sacrifiées.

Elle continua son initiation jusqu’au point de non retour et enfin les dieux et démons de Cythrauls lui enseignèrent le savoir impie de leur monde.

Elle apprit comment enchainée les âmes et les cœurs comme les corps, elle apprit comment se ressourcer avec le sang de ces victimes, elle apprit comment invoquer les créatures impies des El monde, elle apprit comment corrompre la terre son ancienne bienfaitrice et enfin elle fut prête pour retourner en Eiru et imposer sa loi et en fin de compte livrer Eiru aux démons de Cythraul.

Alors un long chemin s’ouvrit devant elle qui la conduisit tout droit vers Blanches Pierres.

Une fois arrivé au Thua elle entra sans complexe et dit à ses sœurs la raison d’une si longue absence.

Elle leur expliqua comment elle avait parcourue Eiru en recherche du savoir et qu’après une longue et pénible recherche qu’elle l’avait trouvé au sein même de la mère terre.

Elle leur dit que la déesse voulait que renaisse le temps bénit des sorcières, elle fit temps et temps, elle fut si éloquente et si envoutante que certaine des ban drui et ban file la suivirent sans crainte et sans remords.

Alors dans le village commença un âge sombre, car petit à petit Ethlinn imposa sa loi et ses nouvelles traditions.

Devant les événements les dernières Ban drui et Ban file se liguèrent avec les Drui et filid du village qui n’avait pas succombé aux charmes dévastateurs de cette nouvelle sirène des ténèbres et enrôlèrent les nobles non encore soumis pour fomenter la révolte et libéré Blanches Pierres des démons qui commençait leur domination.

La Bataille fut longue et rude, certain précise même qu’elle dura au moins 5 cycles et que la terre du Thua se couvrit d’ichor et qu’elle fut maudite par endroit tellement la corruption émise par les démons était puissante.

Mais alors que tout semblait perdu, que les démons semblaient avoir la main mise sur le Thua et qu’ils bloquèrent les voies vers l’autre monde et la déesse, les dernière ban file et ban drui assistez par les drui et filid réussirent par leur sacrifice à ouvrir un passage vers l’autre monde et de celui-ci sortie les enfants de Danu qui par leur aura et leur magie mirent fin au règne des démons et des sorcières corrompue du Thua .

Malheureusement, Blanches Pierres ne comptait plus ses pertes tellement elles étaient nombreuses et les pires de toute furent les Ban drui et les Ban file qui en se sacrifiant avaient ouvert les portes salvatrices.

Etrangement Ethlinn avait survécu aux confrontations et les enfants de Danu l’avait faite prisonnière dans son temples d’os et de sang.

Alors ceux qui étaient présent s’en remirent à la déesse pour juger une sorcière si corrompue de peur sans doute de se corrompre eux même.
Alors la déesse la priva de ses pouvoirs impies et la maudit à servir un homme tout le restant de sa vie puis suite à son trépas, à errer sous forme d’esprit sans jamais pouvoir se réincarner ni trouver de repos en Tir na nog et cela jusqu'à la fin des temps.

Encore aujourd’hui par les nuits les plus noires et les plus glaciales, couverte d’un brouillard épais, on peut entendre les plaintes de cette ban drui maudite qui parcoure la lande à la recherche d’une rédemption qu’elle ne trouvera jamais.

Long fut le temps des soins et de l’oubli car la terre ne fut point la seul à avoir souffert elle qui fut guérie par un toucher de la déesse, les hommes et les femmes de Blanches Pierres quant à eux durent encore endurer longtemps les cauchemars et les pleurs de leur parents car sanglante fut la lutte pour la délivrance et les stigmates ne furent que plus long à guérir.

Pour mémoire, ils firent non loin du Thua deux haies de pierre levées qui conduisaient a un tumulus ou les victimes de cette abomination furent ensevelies ensemble, les portes furent scellées et sur elles furent gravées de tout les noms des morts élevés au rang des héros antique pendant que sur le tumulus siégeait une pierre levées ou se trouvait gravés les noms des ban drui ,ban file ,drui et filid qui avaient donnés leur vie pour que vive leur Thua. Quand aux pierres des haies elles furent gravées aux différentes scènes et actes de bravoure des gens du Thua entourer de roue solaire et autres symboles lunaires.

Ainsi ce termine cette histoire et elle nous prouve que personne n’est à l’ abri de la folie et de la corruption de Cythraul, que le moindre faux pas peut se transformer en une éternité de solitude et de malédiction.

Mais cela nous prouve aussi que les démons de l’ambition et du pouvoir ne sont pas l’apanage des héros solaires et que si la sagesse s’égard, la corruption elle ne vous quitte jamais.

Amine, que la déesse soit louée

Ethlinn la Sorcière Maudite



Les démons de cythraul



Le Monument de la Mémoire



la haie des pierres dressées qui conduit au Monument de la Mémoire



Dernière édition par CB le Sam Avr 04, 2009 11:56 pm; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mar Mar 31, 2009 12:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rajout aux règles de Magie :

Mémorisation de sort :

Il vous est possible de mettre en mémoire des sorts préparés par avance.

Ceci pour un nombre de sort n’excédant pas votre Psychique /2.

Ses sorts mémorisés seront susceptibles d’être utiliser en 1 seconde à votre initiative magique : Décision.

Par contre ils sont sujet à un jet de Maitrise modifie par les circonstances.
En d’autres termes Votre CDS normale comme si vous utilisiez un sort non mémorisé en prenant en compte les bonus malus de circonstances sauf celui de la longueur d’incantation puisque celui-ci est annule par la préparation.

Rappel CDS= MS + modif de circonstance

Fatigue du au lancement des sorts mémorisés : idem que la normale c'est-à-dire F= CDS-21

Si réussite critique (1 sur le dé) fatigue =1

Si échec critique (20 sur le dé) fatigue= marge d’échec

Un 20 sur le dé est toujours un échec quelque soit votre score par contre il n’est qu’un simple échec si votre CDS est supérieur à 20.
Ce qui entraine une fatigue normale.

Temps de mise en mémoire d’un sort :

Un sortilège mis en mémoire vous prendra autant de temps que si vous deviez le lancer avec la dite préparation normale.

Exemple :
Un sort demandant 1 base de préparation pour être lancer, vous demandera 1 base pour le mémoriser.
Idem si le sort à une préparation plus longue comme des minutes ou des heures.


La durée de mémorisation :

Un sort mémorisé reste toujours en mémoire jusqu'à son utilisation ou jusqu'à son remplacement par le pratiquant par un autre sort mémorisé.
Un jet de volonté ou de mémorisation peut vous être demande selon les cas particuliers pour réussir a vraiment oublier le sort et pouvoir le remplacer par un autre.
Mais en termes générales il n’y en a pas besoin.

Comme je le précise au-dessus un sort mémorisé est toujours en mémoire, la marque et sa puissance véritable sont toujours présentes.
Par contre il est possible que lors de leur utilisation après avoir garder en mémoire le sort durant une période assez longue sans utilisation ou révision, il vous soit demandé un jet de mémorisation pouvant influencer votre CDS d’utilisation du sort.
Ceci s’explique par un éventuel oubli du rythme ou des termes de l’incantation du dit sortilège.

Jet de memorisation effectue avec en malus le DS du sort

Réussite critique : pas de problème
Réussite normale : pas de problème
Echec normale : -5 au CDS
Echec critique : pouvoir non actif, puis brulure psychique =marge d’échec du jet de mémorisation en point de fatigue et un jet de volonté si échec -1 en psychique.
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MessagePosté le: Sam Avr 04, 2009 10:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques personnes en image

Dairin la Banfaith



Eoghan le calme



Samera la Banfile






Vael le Guerrier Mage




Semias le Ri Drui de Murias



Dwendyll la Sorcière



Alfea la nymphe des bois




Le Dagda





Murias

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MessagePosté le: Dim Avr 05, 2009 4:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Glossaire Gaelique
(ceci est un mélange de gaélique ecossais et irlandais )

Ard Ri : Haut Roi d’Irlande

Ri : roi d’une province ou d’un Tuath

Drui :druide terme générale, s’emploi particulièrement pour les officiant des cérémonies

Bandrui : druidesse

File : Barde(druide spécialise)

Banfile : Bardesse

Faith : Devin (druide spécialise)

Banfaith : Devineresse

"oenach" : assemblée périodique du Ri

Túath : tribu, clan ,voir peuple, en générale plusieurs fine

Fine : clan familiale

Derbfine : "vraie parenté"

Fintiu : terre parentale

Éraic : prix du sang

Fingal : L’acte de tuer un membre de sa parenté

Ágae fine ou cenn fine (parfois conn fine) : Le chef de la parenté

"tanaise rig" : héritier

Coibche : un prix de la mariée

Cétmuinter : première femme

deorad :un exilé

fír : vérité

dliged :obligation

cert : justice

téchtae : propriété

Cóir n-athchomairc :juste enquête

crochad : la pendaison

góla : le puits

guin : l'exécution

cró : litt. mort sanglante

tacrae : Plaidoirie

airecht :un tribunal

frecrae :Contre-plaidoierie

breth : Jugement

airecht fodesin :"la cour elle-même" .

cúl-airecht : siège le roi

díthech, díthach :Le déni par serment

airthech :Le serment au nom d'autrui

fretech : La répudiation

éthech :Le faux serment

bannoíll : Serment de femme

gú fíadnaise : un faux témoignage

gúthestas : une fausse déclaration

roé : Le duel

" gell " : les gages

" cor bél " : le contrat verbal(littéralement " dit des lèvres "),

aire déso : "seigneur de vasselage"

Découpe de la journée

Oidche, Oiche: Nuit

Madainn: Matin

Feasgar: Après-midi (de midi à 21h00)

An diugh : Aujourd'hui

Latha, Là: un jour

Jour de la semaine

Seachdain: une semaine

Di-luain: Lundi

Di-màirt: Mardi

Di-ciadain: Mercredi

Di-ardaòin: Jeudi

Di-haoine: Vendredi

Di-sathairne: Samedi

La na Sàbaid: Dimanche

Mois

Mìos: un mois

an t-Samhainn: Novembre (1er mois de l'année gaélique)

an Dubhlachd: Décembre

am Faoilteach: Janvier

an Gearran: Février

am Màirt: Mars

an Giblean: Avril

a' Mhaigh: Mai

an samhradh: Juin

an t-Iuchar: Juillet

an Lunasdal: Août

an t-Sultuin: Septembre

an Dàmhair: Octobre

Saisons

Na ràithean: Les saisons

Bliadhna: une année

Foghar: Automne

Geamhradh: Hiver

Earrach: Printemps

Samhradh: Eté

Salutations

Fàilte: Bienvenue

Madainn mhath : Bonjour (le matin)

Latha math: Bonjour (toute la journée)

Feasgar math : Bon après-midi

Oidhche mhath: Bonne nuit

Tiaraidh an dràsda: Au revoir

Ciamar a tha thu ?: Comment vas tu?

Ciamar a tha sibh ?: Comment allez vous?

Tha mi gu math: Je vais bien

Tha gu math : Ca va bien

Chan eil dona: Je vais pas trop mal

Tha mi bochd: Je ne vais pas bien

Tha mi sgìth: Je suis fatigué

Formules de politesses

Gabh mo leisgeul: Excusez moi, pardon

Tha mi duilich: Je suis désolé

Tapadh leibh : Merci (lorsque l'on s'adresse à quelqu'un que l'on vouvoie)

Tapadh leat : Merci (lorsque l'on s'adresse à quelqu'un que l'on tutoie)

Mòran taing: Merci beaucoup

'S e ur beatha: De rien

Personnes, familles

Fear: Homme

Boireannach: Femme

Caileag: Fille

Gille: Garçon

Clann: Enfant

Mac: Fils

Nigheann: Fille (de...)

Màthair: Mère

Athair: Père

Duine: Mari

Bean: Epouse

Caraid: Ami

Banacharaid: Amie

Bràthair: Frère

Piuthar: Sœur

Seanair: Grand-père

Seanmhair: Grand-mère

Adjectifs usuels

Mòr: Grand

Beag: Petit

Goirid: Court

Fada: Long

Breàgha: Beau

Grannda: Laid

Math: Bon, bien

Dona: Mal, mauvais

Ceart: Correct

Ceàrr: Faux

Og: Jeune

Aosda: Vieux

Ur: Nouveau

Tuigseach: Intelligent

Brònach: Triste

Luath: Rapide

Slaodach: Lent

Soilleir: Clair

Dorcha: Sombre

Anmoch: Tard

Tràth: Tôt

Làn: Plein

Falamh
: Vide

Adverbes

Glè: Très

Agus: Et

Ach: Mais

Neo: Ou

Idir: Du tout

Cuideachd: Aussi

Mar thà: Déjà

A-mhàin: Seulement

An seo: Ici

Co-dhiù: De toutes manières

An sin: Là-bas

Endroits et Geographie

Alba: Ecosse

a' Ghàidhealthachd
: Les Highlands

a' Ghalltachd: Les Lowlands

na h-Eileanan: Les Hébrides

na Crìochan: Les Borders

Beinn: Montagne

Gleann: Vallée

Creag: Rocher

Monadh: Lande

Muir: Mer

Abhainn: Rivière

Allt: Ruisseau

Loch: Lac

Eilean: île

Couleurs

Dath: Couleur

Geal: Blanc

Bàn: Blanc (pour les poils des animaux, les cheveux...)

Dubh: Noir

Donn: Marron

Liath: Gris

Gorm: Bleu ou Vert

Uaine: Vert

Dearg: Rouge

Ruadh: Rouge, Roux

Buidhe: Jaune

Soilleir gorm: Bleu clair

Dorcha donn: Marron foncé

Musique

Ceòl: Musique

Pìobaireachd: Musique de cornemuses

Seinn: Chant

Pìob mhòr: Grande Cornemuse

Clàrsach: Harpe

Oran: Chanson

Exclamations

Ceart gu leòr!: D'accord!

Glé mhath ! :Très bien!

Math dha rìribh!: Excellent!

'S math sin!: C'est génial!

O mo thruaighe: Quel dommage

Expressions qui peuvent toujours être utiles

Mo chridhe: Mon cœur

Mo ruin: Mon amour

Tha ghoal agam ort: Je t'aime
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MessagePosté le: Dim Avr 05, 2009 8:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

divers dis sur les droits et devoirs

Les deux groupes fondamentaux de la vie des celtes irlandais sont la "fine" et la "tuath". La "fine" inclue toutes les relations de parenté pour cinq générations dans la lignée masculine. Ses membres constituent l'ensemble des héritiers de la terre familiale en cas d'absence d'héritiers directs. S’il y a plusieurs héritiers, la terre est partagée également entre tous les frères. Les femmes ne peuvent pas hériter, mais les filles peuvent acquérir des rentes à vie sur la terre de leur père si elles n'ont pas de frères. Au sein de la "fine", il y a un groupe plus restreint appelé "deirbfhine" qui se limite à la relation de frères, sur cinq générations.
Dans les familles royales, chaque membre de cette "deirbfhine" est éligible à la royauté. Par conséquent, si une branche de la famille monopolise le trône pendant quatre générations, les autres branches craignent de tomber en dehors du fameux cercle et risquent de songer à tuer leur roi. Le régicide, appelé "fingal", est le crime le plus important de la loi irlandaise. Aucune compensation ni vengeance n'y est prévue. De ce fait, tout est mis en place pour l'éviter. D'un point de vue pratique, cela se traduit par l'élection du successeur avant même la mort du roi. Ce futur héritier porte alors le titre de "tanaise rig". La "tuath" représente quant à elle la tribu. Il n'y a pas de relation directe entre les deux entités. Les affaires, publiques et privées, de la "tuath" sont réglées au cours d'une assemblée périodique, la "oenach", présidée par le roi. Son unique autre rôle est de mener son peuple à la guerre. Il n'est pas juge et ne peut pas promulguer de lois, sauf en cas d'urgence.

*************************************************************

Habituellement, le tuteur légal était responsable des actes de l'aliéné mental. Cependant, certaines choses comme les blessures causées par des objets lancés par un aliéné étaient traitées comme des accidents, et aucune compensation n'était due.
Tout délit commis par, ou contre les malades mentaux est traité par son tuteur légal. Ils n'ont aucune capacité légale indépendante. Cependant, l'exploitation d'un malade mental est contraire à la loi.

*************************************************************

Pour avoir satirisé une personne (" áerad ", frapper, ou " rindad ", couper), la pénalité était le paiement du prix d'honneur complet de la victime. Ceci incluait tout un éventail d'insultes verbales, comme de se moquer de l'apparence physique d'une personne, inventer un sobriquet qui reste, ou composer ou répéter une satire. Même le fait de se moquer par gestes des défauts de quelqu'un pouvait rendre un individu coupable de satire. Même si quelqu'un faisait l'objet d'une satire après sa mort, le prix d'honneur complet était payé à sa parenté, comme s'il était encore vivant.
Cependant, une satire pouvait être légale, et était utilisée comme instrument légal, car c'était une forme de pression pour faire obéir à la loi, en particulier contre les gens de haut rang. Si une personne, surtout un roi ou un noble, tolérait une satire, il perdait son prix de l'honneur. Ainsi, si la satire était illégale, il devait obtenir compensation de l'offenseur, sinon il devait offrir un gage assurant qu'il paierait toutes amendes dues.
La satire pouvait également être publiquement retirée en composant un poème de louange. Un tel acte annulait la satire originelle.

*************************************************************

Certaines incapacités physiques peuvent également limiter les capacités légales d'une personne (par exemple telle personne ne peut être roi, où une personne stérile ne peut se marier). Se moquer de quelqu'un pour son incapacité physique est punissable d'une lourde amende.

*************************************************************

le contrat verbal ou " cor bél " (littéralement " dit des lèvres "), souvent appelé simplement " cor". Les contrats étaient considérés comme l'échange de " féich " (obligations).
Les parties engagées dans un contrat étaient appelées " féchem ". L'obligation acceptée par chaque partie contractante est de rendre le " folud " (la " considération " à l'autre partie).
Un droit (" dliged ") à la " contre-considération " (" frithfolud ")
Témoin contractuel est " roach ", bien que le mot de témoin oculaire " fíadu "

" naidm " ou " macc ", le " garant d'application ", qui promettait sur son honneur que la partie l'ayant invoqué comme garant remplirait son contrat. Si elle ne le faisait pas, il devait saisir la partie défaillante et, de plus, avait droit au montant de son prix de l'honneur de la part du défaillant. Le second type de garant est le " ráth ", le " garant payant ". Le garant payant garantissait qu'il compenserait sur ses propres ressources les dettes de sa partie si elle faisait défaut, et si le naidm échouait à faire appliquer le paiement. Dans un tel cas, cependant, le ráth avait droit lui aussi à percevoir le montant de son prix de l'honneur et de recouvrer, avec des intérêts, le montant qu'il avait payé pour satisfaire les revendications du créditeur (McLEOD 1995, 17). Le troisième type de garant était l' " aitire ", le " garant-otage ", qui était très probablement invoqué dans le cas où le statut des personnes contractantes était si élevé qu'il aurait été problématique de les appliquer, ou dans le cas où les contrats avaient pour but d'éviter les dettes de sang, ou encore dans le cas d'entretien de malade. Si, dans ce cas, la partie du garant-otage faisait défaut, il devait se soumettre à la partie lésée. Le défaillant avait alors dix jours pour racheter l'otage, après quoi la liberté et la vie de l'otage étaient perdues. L'otage pouvait se racheter lui-même en payant le corps-dire (prix du corps) pour un corps humain dans le droit irlandais (7 cumal), qu'il avait le droit, bien sûr, de recouvrer sur le défaillant, qui restait néanmoins lié par le contrat.

*************************************************************

Les droits du seigneur sont fondamentalement basés sur ses clients, car ceux-ci déterminent son statut. Un seigneur doit avoir un certain nombre de client pour être un seigneur, dont le plus bas niveau est le aire déso "seigneur de vasselage", qui a 5 clients libres et 5 clients de base. Cependant un seigneur se doit d'être juste avec ses clients ; il perd son honneur s'il ne remplit pas ses obligations envers eux, et peut également perdre son prix de l'honneur pour diverses infractions comme le refus d'hospitalité, le recel de hors-la-loi, la tolérance de la satire, le fait de manger de la nourriture notoirement volée, et de trahir son honneur. De plus, il y avait des descriptions relativement détaillées de ce qu'il devait posséder, en plus du nombre requis de clients, jusqu'à la taille de sa maison et le nombre de lits qui s'y trouvent. De plus, un seigneur peut avoir des subordonnés non-libres (contrairement aux clients qui sont des hommes libres).
Ceci comprend le fuidir (tenancier demi-libre, qui ne peut conclure un contrat légal sans la permission de son seigneur et qui doit remplir les tâches fixées par son seigneur - contrairement au client qui a un nombre fixe de tâches à remplir). Le fuidir doit être entretenu par le seigneur qui doit également payer pour toute infraction, mais qui récolte aussi lui-même les amendes dues pour des infractions contre le fuidir. Cependant le fuidir peut quitter la propriété de son seigneur, à la condition qu'il ne laisse aucun engagement ni dette et qu'il restitue deux tiers des produits de sa ferme à son ancien seigneur.
Ensuite nous avons le bithach, littéralement "paysan, celui qui vit dans une hutte", qui est habituellement comparé au fuidir, la différence étant peu claire.
Enfin il y a le senchléithe, qui est un bithach ou un fuidir dont les ancêtres ont occupé la même terre depuis au moins trois générations. Senchléithe signifie littéralement "vieux résident". Une telle personne n'est pas un esclave, mais est attachée à la terre et ne peut renoncer à son fermage. Si la terre change de propriétaire, le senchléithe aussi.

*************************************************************

En Irlande, jusqu'au VIIe siècle, la femme propriétaire est astreinte au service militaire.

*************************************************************

En Irlande, les fêtes se déroulent dans la province centrale (Mide). Cette province centrale est composée d'une partie de chacune des quatre autres provinces. Beltaine se déroule dans la partie de Mide appartenant à la province du Conémara, Lugnasad se déroule dans la partie appartenant à l'Uster et Samain se déroule dans la partie de Mide appartenant au Munster, une fois tous les 3 ans dans la partie de Mide appartenant au Leinster. Ces cérémonies n'ont pas lieu en un seul endroit mais en plusieurs, les banquets, les assemblées, les jeux et les rituels étant eux aussi dispersés, tout en restant dans un lieu géographique assez proche.
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MessagePosté le: Dim Juin 14, 2009 4:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Petit topos sur les points de création

Vous avez droit a 1 PC par 10 points de prestige du a vos hauts faits (donc ne pas compter le prestige de famille ,rang social et profession)

Dons:
5 PC pour +1 en don max 8

Caractéristiques:
2 PC pour +1 dans une caractéristiques secondaires max 12
4 PC pour +1 dans une caractéristiques primaire max 12

Compétences:
1 PC pour +2 dans une compétences Max 40
2 PC pour une nouvelle compétence avec en base don+caracteristique

Magie:
1 PC pour +2 en MS du sort concerner Max 40
Nouveau sort cf table d'apprentissage des sorts lors de la création des personnages


Nb: je vous rappel que l'expérience du à la pratique des compétences et des sorts est décliné comme suit
score inférieur à 10 :+1 pour 10 bâtons d'expérience
score inférieur à 20: +1 pour 20 bâtons d'expérience
score inférieur à 30: +1 pour 30 bâtons d'expérience
score inférieur à 40: +1 pour 40 bâtons d'experience

Nb2:
on est considère comme maitre dans une compétence lorsque la compétence a un score de 18 et+

on est considéré comme maitre de sa profession lorsque les 10 compétences de base de la profession ont un score de 18 et+

grand maitre idem que maitre mais les scores de compétence doivent être à 25

Nb 3 : dans un soucis de simplicite et pour eviter de se prendre la tête avec les calculs de magie considere les + de MS de sort obtenue grace aux PC comme des bonus venant en plus lors de vos utilisations de sort,ce qui nous permettera de ne pas mettre le souque lors de modif sur vos connaissances de magie et pouvoir magique .
Il est evident que même par se moyen il ne vous sera pas possible de depasser le score max de 40( qui est normalement hors d'atteinte des humains )
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MessagePosté le: Dim Juil 12, 2009 3:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'éternelle assoiffée à gauche et le Tranchant rayon de lune à droite



En ce qui concerne l'inspiration et la Pierre hurlante les représentations sont trop banale et donc je ne les visualiserais pas ici.

Le heaume peut être considéré comme un trésor mineur de la Déesse ,car c'est elle même qui le remet au Ard-ri
Ses capacités ne seront pas aborder pour l'instant.
Disons qu'il est l'incarnation et la marque du champion de la déesse.(en gros )
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MessagePosté le: Dim Juil 12, 2009 3:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La prophétie de la lance

A la lisière de deux mondes
Dans le ventre sacre
Dans les ténèbres profondes
Git d'ichor l'assoiffée

Retenue par des maillons de lune pure
Dont le gardien a la cle
Créature emplie de haine et de fureur
Que seul le nectar de vie peut apaisé

Et même si elle seule suffit
Tortueux sera le chemin qui y conduit
Car nombreuses embuches et soucis
Distrairont le héros mourant d'ennuis

Mais au bout l'illumination de l'éternelle assoiffée
ne sera conquise que par l'inspiration
ou elle s'abreuvera jusqu'à plus soif
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MessagePosté le: Dim Juil 12, 2009 5:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mise a jour

La Gae Bolga

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MessagePosté le: Dim Juil 12, 2009 5:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les points d'héroïsme(PH)

Vous aurez 1 PH pour 100 points de prestige acquit en aventure

A quoi ça sert ?

Tout simplement ce sont des points qui vous permettrons de vous sauvez ou de réussir une action " impossible ".

En gros a chaque fois que vous dépensez 1PH pour la partie il vous sera possible réécrire la scène de votre mort et dans ce cas précis de ne pas mourir ou qu'elle soit encore plus héroïque ( a vous de voir ).
Mais aussi d'assurer un résultat de jet de dé pour que celui ci soit d'un niveau héroïque c'est a dire que cela vous fera une réussite critique automatique (donc un résultat de 1 sur le dé non open bien sur faut pas exagérer tout de même).
Ou d'effacer un échec critique ou échec dans le cas ou vous désiriez relancer le dé.

LA dépense est elle permanente?


Non et oui .
j'explique ,normalement elle n'est pas permanente si il n'y a pas abus de la situation ,la dessus malgré tout le MJ reste le seul juge de la situation.
Les points seront récupérés à chaque début de sceance
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MessagePosté le: Sam Aoû 01, 2009 5:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon je remet ici tous les liens qui sont apparus dans le sujet Mythe irlandais et autres celtes (en vrac)

http://www.branche-rouge.org/Members/Rurik/LE%20DROIT%20IRLANDAIS.doc/view
http://ua_tuathal.tripod.com/testdefault.html
http://www.unc.edu/celtic/index.html
http://jfbradu.free.fr/celtes/index-celtes.htm
http://www.mythicalireland.com/
http://www.luminarium.org/mythology/ireland/
http://www.rootsweb.ancestry.com/~irlkik/ihm/
http://www.witchscauldron.net/cauldron/druidindex.htm
http://pagesperso-orange.fr/sejh/celtlink.html
http://www.geocities.com/Athens/Acropolis/6766/historique.html
http://www.fomoire.org/Oil/Projet/Autrelins1.html
http://www.jimfitzpatrick.ie/intro.html
http://sabreteam.free.fr/grianan.htm
http://encycl-celt.ifrance.com/societe.html
http://www.arbre-celtique.com/approfondissements/legendes/legendes.php
http://scdinf.univ-lyon2.fr/celtes/celtique.htm
http://maitre.cles.free.fr/pages/le_barde/contes-irlande.htm
http://pagesperso-orange.fr/yanu/HTML/druidisme.htm
http://pages.infinit.net/celte/index.html
http://www.arbre-celtique.com/approfondissements/legendes/legendes.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Celtes#N.C3.A9o_Celtique
http://www.contes-irlandais.com/cercledepierre.html

Tous ses liens corresponde a du Myhte ,de l'art,de l'historique et des légendes etc...
Bonne lecture
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MessagePosté le: Sam Sep 19, 2009 4:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

RÊVES PROPHÉTIQUE

Dans un camp de fortune une ban file rêve.

Son rêve la conduit sur une lande de tourbe, non loin d’un promontoire surplombant la mer.

Là au pied d’une pierre levée gravé d’ogham, git ramassée sur elle même une jeune femme aux cheveux couleur d’automne cerclé d’argent pure et une simple robe blanche couvre sa nudité.

En approchant, la Ban file entend la femme gémir et sangloter.

A la simple question, même pensée, du pourquoi de ses gémissements et sanglots, la femme se redresse légèrement, montrant son visage dont les yeux semblent deux gouffres béants ensanglantés, dont les joues sont parcourues par des coulures de larmes de sang, elle tient a deux mains son ventre parcouru de spasmes violent.

Alors de sa voie brisée par la douleur et les sanglots elle s’adresse à la ban file en ses termes.

" Toi qui est femme, ne ressent tu pas le monde qui agonise ?

N’entends tu pas ses hurlements venant de son être déchiré ?

Ne vois tu pas le ressac de la mer charrier sur le rivage le sang des victimes sacrifiés a des dieux ténébreux ?

N’entends tu pas le vent transportant aux quatre coins du monde les lamentations du chœur des âmes perdues ?

Je t’enseignerais donc les raisons de ma souffrance.
"

Alors sous l’impulsions des mots la ban file ressentira en elle les douleurs du monde.

"Je désespère devant la folie des hommes qui ont privés mes enfants de leur liberté.

Je pleure sur mes filles violentées par la soldatesque d’un empire corrompue.

Je pleure pour les enfants enlevés à leurs mères, pour les maris, les fils, les frères et les pères abandonnés aux charognards.

Je me lamente pour mes enfants affamés et meurtris dans leur chair par les fouets des esclavagistes.

Je hurle ma douleur, celle de mon ventre lacéré par les serres des aigles au plumage rouge.

Ils ont foulés de leur sandales ferrées mes lieux sacrés, violentés mes sorcières et fouillé leur ventre de fer chaud, pendues aux branches des chênes sacrés la fine fleur des sages et détruit le tout dans un immense brasier.

Ils ont coupés le cordon de la fertilité et transperces le cœur de l’amour pour mieux me séparer de mes enfants et de ma terre bénite.

Ils ont corrompue la matrice avec leurs rites sacrilèges tout droits sortis de cythraul.
Pour mieux m’empêcher de renaître au sein de mes enfants.

Malgré tout cela, il reste un espoir pour mes enfants et les générations à venir.

Entends mes mots car ils seront pour toi et tes compagnons les guides de votre destiné.
»


La prophétie de l’épée

Par de là les terres de l'hyperborée
Au de là de l'émeraude sacrée
Sur la lande du rouge dragon affaibli
Au crépuscule d'un espoir luttant pour sa survie

Non loin de l'omphalos sacré
Là ou tant de blancheur fut sacrifié
Pour vêtir de corruption la sainte matrice
Afin que notre mère s'affaiblisse

Là entre les blanches parois des âmes impies
Sous une pluie de sang infinie
Cerné par le chaos et la mort
Le Lunaire tranchant pleur sur son sort

Détourné de sa tache par l'immonde azuréen au regard Béni
Revenant de son exil pour parachever son œuvre Impie
Garder par les aigles aux plumes de sang
Imposant leur modèle en couvrant leurs serres de sang

Lorsque résonnera le bouclier des alarmes
Les 7 voix de la reine sorcière
Retentira alors le fracas des armes
Ainsi débutera l'affrontement entre Dragon et ver

Alors pour les désignés, viendra le temps
Le temps du courage face à l'adversité
Le temps de la loyauté face à la perversité
Pour que vive l'espoir éternellement

Ainsi il pourrait êtres possibles pour les Seuls désignés de la dame des fleurs
D’évité l'acte irréparable qui plongerait l'espoir à jamais dans les ténèbres
Et rendre enfin la tranchante vérité de sa justice au corbeau de guerre
Pour qu’un jour la terre retrouve son Dieu cerf représentant de la dame des fleurs.
Symbole d’espoir et d’inspiration pour l’âme humaine si faible face à son devenir
Et que ceux-ci empoisonnent a jamais les cœurs et âmes des générations à venir


Alors la femme ajoutera ses derniers mots

« N’oublis pas, des lors tu porte en toi les douleurs du monde symbole de ta compassion pour lui, de ta féminité et de ton amour pour la déesse.

Il est temps maintenant de suivre ton chemin vers ta destinée, va ma fille car en toi réside l’espérance de temps futur moins sombre que ceux qui sont annoncés.
»
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