Le Cercle Fantastique Index du Forum Le Cercle Fantastique
Club de jeux de rôles et de simulation à la Maison pour tous Pompidou à Maisons-Alfort (94)
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Background et autres infos sur la campagne
Aller à la page Précédente  1, 2, 3
 
Ce forum est verrouillé, vous ne pouvez pas poster, ni répondre, ni éditer les sujets.   Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    Le Cercle Fantastique Index du Forum -> Légende celtique
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
CB
Adhérent


Inscrit le: 28 Oct 2007
Messages: 2432

MessagePosté le: Dim Sep 20, 2009 10:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La dernière sceance en image

Boudica et ses filles




Les guerriers icenis




le boucliers des alarmes



Les aigles au plumage de sang





le dragon de la terre



Crom cruach



L'omphalos



La corruption de la terre



La prison d'oeth ou le mausolée d'os



Elfric et ses p'tits amis




La furie guerrière de slaine



et la encore il est calme ,c'est juste une petite

La campagne de Boudica



Suivrons les annales de Tacite(ou l'histoire de la révolte des iceni rapporter par un romain)


Dernière édition par CB le Jeu Oct 08, 2009 10:23 pm; édité 1 fois
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
CB
Adhérent


Inscrit le: 28 Oct 2007
Messages: 2432

MessagePosté le: Lun Sep 21, 2009 12:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La révolte des Iceniens

Le gouverneur romain, Paulinus Suetonius, envahît l'Île de Mona, et massacra les druides. Lieu sacré pour les Bretons insulaires, ils se révoltèrent. Les Icèniens se pensant à l'abri de la colère romaine, se virent brimés par l'armée romaine, leur reine (Boudicca) battue, ses filles violées. Les Icéniens se révoltent, pillent Camulodunum (Colchester). Suetonius abandonne les villes de Londinium (Londres) et de Verulanium (St Albans), qui seront à leur tour pillées, puis détruites. Boudicca, mobilisera une armée, et de son char de guerre dirigera la bataille. Elle fut vaincue, mais elle ne fut pas la seule. Néron à Rome, compris que les actions de Suetonius étaient la cause de la révolte. Ce dernier fût disgrâcié, et la paix revint. (Voir détail ci-dessous).

La prise de Mona par les Romains

En 61 après J.-C. Les Romains envahissent l'Île de Mona, et y massacrent tous les druides. Cet évenement et les viols de Boudicca et de ses filles, déclenchera la révolte des Icéniens.

Tacite, Annales, XIV, 29.: "Sous le consulat de Caesennius Paetus et de Petronius Turpilianus, l'empire essuya en Bretagne un sanglant désastre. J'ai déjà dit que le lieutenant Aulus Didius s'était contenté d'y maintenir nos conquêtes. Veranius, son successeur, fit quelques incursions chez les Silures, et, surpris par la mort, il ne put porter la guerre plus loin. Cet homme, à qui la renommée attribua toute sa vie une austère indépendance, laissa voir, dans les derniers mots de son testament, l'esprit d'un courtisan: il y prodiguait mille flatteries à Néron, ajoutant que, s'il eût vécu encore deux années, il lui aurait soumis la province tout entière. Après lui, les Bretons eurent pour gouverneur Paulinus Suetonius, que ses talents militaires et la voix publique, qui ne laisse jamais le mérite sans rival, donnaient pour émule à Corbulon. Lui-même songeait à l'Arménie reconquise, et brûlait d'égaler un exploit si glorieux en domptant les rebelles. L'île de Mona, déjà forte par sa population, était encore le repaire des transfuges: il se dispose à l'attaquer, et construit des navires dont la carène fût assez plate pour aborder sur une plage basse et sans rives certaines. Ils servirent à passer les fantassins; la cavalerie suivit à gué ou à la nage, selon la profondeur des eaux".

Tacite, Annales, XIV, 30.: "L'ennemi bordait le rivage: à travers ses bataillons épais et hérissés de fer, couraient, semblables aux Furies, des femmes échevelées, en vêtements lugubres, agitant des torches ardentes; et des druides, rangés à l'entour, levaient les mains vers le ciel avec d'horribles prières. Une vue si nouvelle étonna les courages, au point que les soldats, comme si leurs membres eussent été glacés, s'offraient immobiles aux coups de l'ennemi. Rassurés enfin par les exhortations du général, et s'excitant eux-mêmes à ne pas trembler devant un troupeau fanatique de femmes et d'insensés, ils marchent en avant, terrassent ce qu'ils rencontrent, et enveloppent les barbares de leurs propres flammes. On laissa garnison chez les vaincus, et l'on coupa les bois consacrés à leurs atroces superstitions; car ils prenaient pour un culte pieux d'arroser les autels du sang des prisonniers, et de consulter les dieux dans des entrailles humaines. Au milieu de ces travaux, Suetonius apprit que la province venait tout à coup de se révolter."

Boudicca et le viol de ses filles

A sa mort en 60 après J.-C. Le roi des Icéniens Prasutagus pensait que son peuple était à l'abri de la colère des Romains. Mais ces derniers, mirent à mal la population, battirent à coup de verges la reine, et violèrent ses filles. Les Icéniens se révoltent à leur tour.

Tacite, Annales, XIV, 31.: "Le roi des Icéniens, Prasutagus, célèbre par de longues années d'opulence, avait nommé l'empereur son héritier, conjointement avec ses deux filles. Il croyait que cette déférence mettrait à l'abri de l'injure son royaume et sa maison. Elle eut un effet tout contraire: son royaume, en proie à des centurions, sa maison, livrée à des esclaves, furent ravagés comme une conquête. Pour premier outrage, sa femme Boudicca est battue de verges, ses filles déshonorées: bientôt, comme si tout le pays eût été donné en présent aux ravisseurs, les principaux de la nation sont dépouillés des biens de leurs aïeux, et jusqu'aux parents du roi sont mis en esclavage. Soulevés par ces affronts et par la crainte de maux plus terribles, les Icéniens courent aux armes et entraînent dans leur révolte les Trinovantes et d'autres peuples, qui, n'étant pas encore brisés à la servitude, avaient secrètement conjuré de s'en affranchir. L'objet de leur haine la plus violente étaient les vétérans, dont une colonie, récemment conduite à Camulodunum, chassait les habitants de leurs maisons, les dépossédait de leurs terres, en les traitant de captifs et d'esclaves, tandis que les gens de guerre, par une sympathie d'état et l'espoir de la même licence, protégeaient cet abus de la force. Le temple élevé à Claude offensait aussi les regards, comme le siège et la forteresse d'une éternelle domination; et ce culte nouveau engloutissait la fortune de ceux qu'on choisissait pour en être les ministres. Enfin il ne paraissait pas difficile de détruire une colonie qui n'avait point de remparts, objet auquel nos généraux avaient négligé de pourvoir, occupés qu'ils étaient de l'agréable avant de songer à l'utile."

Les Brittons pillent Camulodunum (Colchester)

Après les méfaits des Romains sur les Icéniens (voir : Boudicca et le viol de ses filles). Ces derniers se révoltèrent, et furent bientôt rejoint par les Trinovantes. Leur première action fut d'attaquer la garnison romaine de Camulodunum (Colchester).

Tacite, Annales, XIV, 32.: "Dans ces conjonctures, une statue de la Victoire, érigée à Camulodunum, tomba sans cause apparente et se trouva tournée en arrière, comme si elle fuyait devant l'ennemi. Des femmes agitées d'une fureur prophétique annonçaient une ruine prochaine. Le bruit de voix étrangères entendu dans la salle du conseil, le théâtre retentissant de hurlements plaintifs, l'image d'une ville renversée vue dans les flots de la Tamise, l'Océan couleur de sang, et des simulacres de cadavres humains abandonnés par le reflux, tous ces prodiges que l'on racontait remplissaient les vétérans de terreur et les Bretons d'espérance. Comme Suetonius était trop éloigné, on demanda du secours au procurateur Catus Decianus. Il n'envoya pas plus de deux cents hommes mal armés, et la colonie n'avait qu'un faible détachement de soldats. On comptait sur les fortifications du temple, et d'ailleurs de secrets complices de la rébellion jetaient le désordre dans les conseils; aussi on ne s'entoura ni de fossés ni de palissades, on n'éloigna point les vieillards et les femmes pour n'opposer à l'ennemi que des guerriers. La ville, aussi mal gardée qu'en pleine paix, est envahie subitement par une nuée de barbares. Tout fut en un instant pillé ou mis en cendres; le temple seul, où s'étaient ralliés les soldats, soutint un siège et fut emporté le second jour. Petilius Cerialis, lieutenant de la neuvième légion, arrivait au secours; les Bretons victorieux vont au-devant de lui et battent cette légion. Ce qu'il y avait d'infanterie fut massacré; Cerialis, avec la cavalerie, se sauva dans son camp et fut protégé par ses retranchements. Alarmé de cette défaite et haï de la province, que son avarice avait poussée à la guerre, le procurateur Catus se retira précipitamment dans la Gaule."

La destruction de Londinium et de Verulamium

En 61 après J.-C. La Bretagne est en pleine révolte. Suetonius, perce les lignes bretonnes et se rend à Londinium (Londres). Mais, il décide de sacrifier la ville, et se retire. La ville sera pillée, puis brulée par les brittons. Verulamium (Saint-Albans) subira le même sort.

Tacite, Annales, XIV, 33. "Mais Suetonius, avec un courage admirable, perce au travers des ennemis, et va droit à Londinium, ville qui, sans être décorée du nom de colonie, était l'abord et le centre d'un commerce immense. Il délibéra s'il choisirait ce lieu pour théâtre de la guerre. Mais, voyant le peu de soldats qui était aux environs et la terrible leçon qu'avait reçue la témérité de Cerialis, il résolut de sacrifier une ville pour sauver la province. En vain les habitants en larmes imploraient sa protection; inflexible à leurs gémissements, il donne le signal du départ, et emmène avec l'armée ceux qui veulent la suivre. Tout ce que retint la faiblesse du sexe, ou la caducité de l'âge, ou l'attrait du séjour, tout fut massacré par l'ennemi. Le municipe de Verulamium éprouva le même sort; car les Bretons laissaient de côté les forts et les postes militaires, courant, dans la joie du pillage et l'oubli de tout le reste, aux lieux qui promettaient les plus riches dépouilles et le moins de résistance. On calcula que soixante-dix mille citoyens ou alliés avaient péri dans les endroits que j'ai nommés. Faire des prisonniers, les vendre, enfin tout trafic de guerre, eût été long pour ces barbares: les gibets, les croix, le fer, le feu, servaient mieux leur fureur; on eût dit qu'ils s'attendaient à l'expier un jour, et qu'ils vengeaient par avance leurs propres supplices."

La reine Boudicca contre les Romains

Dans les Midlands, la reine Bouddica montée sur un char de guerre, accompagnée de ses filles, harangue ses troupes avant le combat. Ce sera l'échec, Boudicca et ses filles se suicideront par le poison. Mais elle entraînera dans sa chute son adversaire.

Tacite, Annales, XIV, 34-37

34-Suetonius réunit à la quatorzième légion les vexillaires de la vingtième et ce qu'il y avait d'auxiliaires dans le voisinage. Il avait environ dix mille hommes armés, lorsque, sans temporiser davantage, il se dispose au combat. Il choisit une gorge étroite et fermée par un bois, bien sûr auparavant qu'il n'avait d'ennemis qu'en face, et que la plaine, unie et découverte, ne cachait point d'embûches. C'est là qu'il s'établit, la légion au centre et les rangs serrés, les troupes légères rangées à l'entour, la cavalerie ramassée sur les ailes. Quant aux Bretons, leurs bandes à pied et à cheval se croisaient et voltigeaient tumultueusement, plus nombreuses qu'en aucune autre bataille, et animées d'une audace si présomptueuse, que, afin d'avoir jusqu'aux femmes pour témoins de la victoire, elles les avaient traînées à leur suite, et placées sur des chariots qui bordaient l'extrémité de la plaine.

35-Boudicca, montée sur un char, ayant devant elle ses deux filles, parcourait l'une après l'autre ces nations rassemblées, en protestant "que, tout accoutumés qu'étaient les Bretons à marcher à l'ennemi conduits par leurs reines, elle ne venait pas, fière de ses nobles aïeux, réclamer son royaume et ses richesses; elle venait, comme une simple femme, venger sa liberté ravie, son corps déchiré de verges, l'honneur de ses filles indignement flétri. La convoitise romaine, des biens, était passée aux corps, et ni la vieillesse ni l'enfance n'échappaient à ses souillures. Mais les dieux secondaient enfin une juste vengeance: une légion, qui avait osé combattre, était tombée tout entière; le reste des ennemis se tenait caché dans son camp, ou ne songeait qu'à la fuite. Ils ne soutiendraient pas le bruit même et le cri de guerre, encore moins le choc et les coups d'une si grande armée. Qu'on réfléchît avec elle au nombre des combattants et aux causes de la guerre, on verrait qu'il fallait vaincre en ce lieu ou bien y périr. Femme, c'était là sa résolution: les hommes pouvaient choisir la vie et l'esclavage."

36-Suetonius ne se taisait pas non plus en ce moment décisif. Plein de confiance dans la valeur de ses troupes, il les exhortait cependant, il les conjurait "de mépriser ce vain fracas et ces menaces impuissantes de l'armée barbare: on y voyait plus de femmes que de soldats; cette multitude sans courage et sans armes lâcherait pied sitôt qu'elle reconnaîtrait, tant de fois vaincue, le fer et l'intrépidité de ses vainqueurs. Beaucoup de légions fussent-elles réunies, c'était encore un petit nombre de guerriers qui gagnait les batailles; et ce serait pour eux un surcroît d'honneur d'avoir prouvé qu'une poignée de braves valait une grande armée. Ils devaient seulement se tenir serrés, lancer leurs javelines, puis, frappant de l'épée et du bouclier, massacrer sans trêve ni relâche, et ne pas s'occuper du butin: la victoire livrerait tout en leurs mains." Telle fut l'ardeur qui éclatait à chacune de ces paroles, et l'air dont balançaient déjà leurs redoutables javelines ces vieux soldats éprouvés dans cent batailles, que Suetonius, assuré du succès, donna aussitôt le signal du combat.

37-Immobile d'abord, et se faisant un rempart de la gorge étroite où elle était postée, la légion attendit que l'ennemi s'approchât, pour lui envoyer des coups plus sûrs. Quand elle eut épuisé ses traits, elle s'avança rapidement en forme de coin. Les auxiliaires chargent en même temps, et les cavaliers, leurs lances en avant, rompent et abattent ce qui résiste encore. Le reste fuyait ou plutôt essayait de fuir à travers la haie de chariots qui fermait les passages. Le soldat n'épargna pas même les femmes; et jusqu'aux bêtes de somme tombèrent sous les traits et grossirent les monceaux de cadavres. Cette journée fut glorieuse et comparable à nos anciennes victoires: quelques-uns rapportent qu'il n'y périt guère moins de quatre-vingt mille Bretons. Quatre cents soldats environ furent tués de notre côté; il n'y eut pas beaucoup de blessés. Boudicca finit sa vie par le poison. Quand Poenius Postumus, préfet de camp de la deuxième légion, apprit le succès de la quatorzième et de la vingtième, désespéré d'avoir privé la sienne d'une gloire pareille en se refusant, contre les lois de la discipline, aux ordres du général, il se perça de son épée

Tire du site l'arbre celtique
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
CB
Adhérent


Inscrit le: 28 Oct 2007
Messages: 2432

MessagePosté le: Mer Oct 14, 2009 12:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La legende de Bec Mac De

En ces temps ancien Blanche Pierre se relevait doucement des événements de Breoghan » le maudit « et du jugement de Macha.

Le village avait payé fort tribut avec la disparition des Drui et Faith du village et sombre furent les années qui suivirent.
Sans Faith pour s’entretenir avec les dieux et prédire les augures, difficile était le chemin qui conduisait à la gloire et a la prospérité
Donc Blanche Pierre vivait sobrement jusqu’au jour ou l’espoir cru renaitre au cœur du village.

Les Drui et Ban Drui purent s’apercevoir qu’un enfant semblait porteur de dons prometteurs, ils firent alors ce qui leur semblait juste, ils le prirent en éducation.
Cet enfant se prénommait Bec Mac De.
Il était un enfant peut ouvert aux jeux des autres et plus tourner vers les cieux et autres choses de la terre.

Il fut donc initie aux vertus druidique et a leur science et il se révéla un élève doué.
Arriva alors le jour de son initiation au 4emme cercle, ce qui devait le faire entrer au sein des Drui.

Bec Mac De eu alors une vision si forte qu’elle le fit tombe dans l’inconscience.
Sorti de son évanouissement il put dire aux Drui de Blanche Pierre, qu’il lui fallait partir pour rechercher le savoir des Faith car nul au village et en Eiru ne pourrait lui apprendre vu que Blanche Pierre n’a plus de Faith et que ceux d’Eiru ne voudraient transmettre leur science a ceux de Blanche Pierre.
De plus il prédisait un grand malheur s’il devait rester, il lui fallait obligatoirement partir et chercher ailleurs le savoir perdue et cela même si cela devait le conduire hors d’Eiru.

Bec Mac De avait alors 18 printemps lorsqu’il partie sur les routes d’Eiru pour sa quête du savoir.

Les années s’écoulèrent et plus personne ne put ouïe dire de chansons ou de geste sur lui.
Tant et si bien que Blanche Pierre se rangeât a la raison et a l’avis de tous se dirent que Bec Mac de devait être surement partie pour Tir Na Nog ou qu’au mieux il ne reviendrait jamais.

C’est donc dans la tristesse que l’assemble et les File du village le déclarèrent mort.
3 jours de deuil et de fête a sa mémoire furent annoncés et c’est durant cette occasion que le File Ardan composa son ode a « L’errant «.


La lune se lève encore dans le ciel
Et mon cœur s’emplie de tristesse
Mes larmes coulent le long de mes joues
Marque flagrante de mes lamentations
Oui je me lamente et longtemps je le ferais
Car se soir nous pleurons pour notre enfant perdue
Ou es tu donc toi l’enfant béni
Trois fois béni par la corneille, le saumon et le merle
Don de double vue te fut accordé
Don de déchiré les voiles de l’avenir te fut octroyé
Don d’écarter les brumes de l’ignorance te fut insufflé
Tu semblais pouvoir nous redonner l’espoir
Hélas trois fois hélas
Tu nous fus retiré à la fleur de l’âge
Long fut ton chemin et loin te porta ton périple
D’Eiru tu parti et tes visions te menèrent en Bretonnie
Pour qu’enfin elles s’achèvent en blanche Alba
La ou jamais plus nul n’ouïe ou eu visions de toi.
A toi l’errant qui à jamais restera dans notre mémoire
Enfant béni des dieux, tu seras par nos chants et nos gestes
Pour toujours celui qui aurait redonné vie et honorabilité à Blanche Pierre
Va et ou que tu sois sache qu’à jamais seul tu ne resteras
Car ici nos cœurs et nos prières toujours vers toi se tourneront
Dans un ultime espoir de ton retour
Et que tu puisses te réchauffer à leur chaleur
Quant à moi Ardan pauvre file de Blanche Pierre
Je me ferais la voie de tous pour qu’a jamais tu ne sois oublie
Et que nos pensées toujours vers toi te soient portées

_________________
"Puisse le chemin monter à ta rencontre,
Puisse le vent souffler dans ton dos,
Le soleil briller chaud sur ton visage,
La pluie tomber douce sur tes champs,
Et jusqu'à notre prochaine rencontre,
Que la Déesse te tienne dans le creux de sa main !"

"la lumière viendra de l'ombre"

« Le mensonge n’est vrai que pour celui qui ne croit pas en la Vérité. »
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
CB
Adhérent


Inscrit le: 28 Oct 2007
Messages: 2432

MessagePosté le: Mer Oct 28, 2009 11:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dans les Dun et autres Rath d'Eiru, il se dit une sorte de proverbe cite comme une courte légende ou prophétie.
la voici délivrée a vos yeux ébahis:

Lorsque de l'horizon surgira, précéder par son cri ,une corneille au très sombre plumage et qu'alors on pourras voir deux chemins se tenir dans la brume des possibilités ouvrant le passage aux lames saignantes du massacre.

Alors il sera temps pour tous de fourbir cordes et acier, de faire bouillir chaudron et la guède,d'aiguiser les poteaux de défis et de se préparer pour le prochain état.

Car sera venue le temps des malédictions,du sang ,des ténèbres et des amoncèlements de crane.

Car noir des maudits sera Scetne

_________________
"Puisse le chemin monter à ta rencontre,
Puisse le vent souffler dans ton dos,
Le soleil briller chaud sur ton visage,
La pluie tomber douce sur tes champs,
Et jusqu'à notre prochaine rencontre,
Que la Déesse te tienne dans le creux de sa main !"

"la lumière viendra de l'ombre"

« Le mensonge n’est vrai que pour celui qui ne croit pas en la Vérité. »
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
CB
Adhérent


Inscrit le: 28 Oct 2007
Messages: 2432

MessagePosté le: Mer Nov 18, 2009 1:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La 1ere Bataille de Maige Tuired


Les enfants de Nemed sont opprimés par les Fomoire, et demandent conseil à Fintan le sage. Ce dernier leur dit de quitter l'Irlande, par groupes dispersés.
Une petite partie des hommes reste en Irlande avec Beothach, mais la grande multitude de la majorité part à bord de nombreux navires, sous la conduite de Semeon, fils de Sdarn.. Ils abordent en Thrace et en Grèce et font la paix avec les autochtones. Ils valorisent le pays et rendent les plaines " riantes et fleuries ". Les champions autochtones leur enlèvent ces terres et leur en donnent de nouvelles, pierreuses et sablonneuses, que les hommes de Semeon améliorent encore.
A nouveau asservis, deux cents ans après la prise de la tour de Conann, ils décident de retourner en Irlande. Ils fabriquent des bateaux avec les sacs qui leur servent à porter la terre. Les chefs sont les cinq fils de Dela, à savoir Slanga(2) l'aîné, Sengann, Rudraige(2), Gann(2) et Genann.
Après avoir détruit le pays, ils font voile vers l'Espagne. De là, ils partent pour l'Irlande. Mais un vent violent les sépare en trois flotilles : les Fir Bolg, les Fir Domnann et les Gaileoin.
Slainge débarque avec les Gaileoin. Sengann avec les Fir Domnann. Rudraige(2) avec les autres. Puis ils s'assemblent tous au même endroit, à Tara. Ils font venir Fintan le sage et partagent l'Irlande en cinq parties. " Les Fir Bolg s'emparèrent de l'Irlande. Leur souveraineté dura trois cents ans. "
Les Túatha Dé Danann, eux, décident également de se diriger vers l'Irlande. " Ils avaient leur propre dieu du druidisme, Eochu Ollathir, c'est-à-dire le grand Dagda, car c'était un dieu bon ".
Eochu fils d'Erc, roi des Fir Bolg, fait un rêve : il voit de nombreux oiseaux noirs qui viennent des profondeurs de l'océan, qui mettent la confusion et la destruction parmi les Fir Bolg. L'un des Fir Bolg coupe l'aile du plus noble des oiseaux. Le druide d'Eochu interprète ce rêve et prédit la venue d'ennemis.
Les Túatha Dé Danann abordent en Irlande et brûlent leurs vaisseaux. " C'était la plus belle, la meilleure qui vint jamais en Irlande pour ce qui est de la forme, de l'équipement, de l'armement, de la musique, du jeu, des ornements de l'esprit et du caractère. C'était aussi la troupe la plus horrible et la plus brave, inspirant crainte et frayeur à tous, car les Túatha Dé Danann surpassaient les hommes du monde entier dans leur connaissance de tous les arts ".
Les Fir Bolg envoient en ambassade Sreng, un très grand et fort guerrier. Le voyant arriver, les Túatha Dé Danann envoient Bres, fils d'Elada, à sa rencontre.
Les deux héros se saluent, comparent leurs armes et lient amitié. Chacun rentre dans son camp. Les Fir Bolg refusent de livrer la moitié de l'Irlande, comme le réclament les Túatha Dé Danann. Ces derniers se retranchent dans l'ouest de l'île.
Bobh, Macha et la Mórrigan envoient des " averses de magie druidique, des nuages denses de brouillard et des pluies de feu " sur les Fir Bolg, pendant trois jours et trois nuits. Puis les druides des Fir Bolg arrêtent la magie des Túatha Dé Danann.
Les armées des Fir Bolg s'assemblent et se réunissent dans la plaine de Nia. Les armées des Túatha Dé Danann en font autant, à l'autre bout de la plaine. Des messagers des Túatha Dé Danann vont à nouveau réclamer la moitié de l'Irlande. Les Fir Bolg refusent mais demandent un délai pour le début de la bataille, le temps de s'équiper noblement.

Premières escarmouches.
Les Túatha Dé Danann demandent à livrer une bataille à nombre égal. Chaque camp construit une fontaine de santé, remplie d'herbes, pour guérir les blessures. " Un mois et quinze jours après le début de l'été, au milieu du cours de la journée, tel était le moment fixé pour la bataille ".
Après que le poète des Fir Bolg, Fathach, ait chanté un poème pour annoncer la bataille, celle-ci commence.
Des héros font des tranchées sanglantes dans les rangs ennemis, et des duels opposent d'autres guerriers. A la fin de la première journée, les Túatha Dé Danann sont vaincus. Chaque camp rentre chez soi et soigne ses blessés.
Le lendemain, le roi des Fir Bolg, Eochaid fils d'Erc, alors qu'il est seul à la fontaine, est provoqué par trois hommes des Túatha Dé Danann. Alors qu'ils vont le tuer, un champion prend la place du roi et défait les trois ennemis, qui sont trois frères de Diancecht venus espionner les Fir Bolg.
Encore une fois, de nombreux massacres et de nombreux duels ont lieu. A la fin de cette journée, les Fir Bolg sont défaits mais ont fait de grands massacres parmi les Túatha Dé Danann.
Le jour suivant, c'est le Dagda qui mène les Túatha Dé Danann, et Sreng les Fir Bolg. Chacun fait un grand massacre. Ce sont les Túatha Dé Danann qui sont vainqueurs. " Fintan vint cette nuit-là avec ses fils rejoindre les Fir Bolg qui en furent contents ".
Le lendemain encore, les troupes des Fir Bolg s'assemblent autour de leur roi. Fintan est là avec ses treize fils. Tout le monde forme un " cercle de valeur " autour du roi. Chez les Túatha Dé Danann, c'est Nuada en personne qui est là. On livre à nouveau bataille. La garde de Nuada affronte les treize fils de Fintan, et on s'entretue.

Fathach, le poète des Fir Bolg, dit ce poème :

" Les armées viennent vivement,
avançant dans la plaine avec une force violente.
Ce sont les Tùatha Dé Dànann qui viennent là,
ainsi que les fir Bolg aux armes bariolées.

Il me semble qu'il y aura
pour les Fir Bolg perte de centaines de leurs frères ;
nombreux seront les cadavres et les têtes,
et les flancs percés après les chutes.

Mais bien qu'ils soient tombés par chaque jointure
leur combat sera rude et violent.
Bien qu'ils soient tombés, ils en feront tomber
et des héros seront abattus par leur valeur impétueuse.

Tu as vaincu les Fir Bolg. Ils tomberont ici
à côté de leurs boucliers et de leurs lames.
Je n'aurai confiance en la force de personne
aussi longtemps que je serai dans l'impétueuse Irlande.

Je suis Fathach le poète.
L'angoisse m'a grandement accablé
Après les Fir Bolg, formes sans couleur,
je rapporterai la rapidité de la peste ".
La bataille se déchaîne, apocalyptique. Des flots de sang jaillissent, des os sont brisés, des têtes coupées. Sreng affronte Nuada, le roi des Túatha Dé Danann. Il lui coupe le bras droit à partir de l'épaule. Aengaba, accouru au secours de Nuada, tombe sous les coups de Sreng. Le Dagda arrive alors avec cinquante guerriers qui emportent Nuada. " Le bras fut mis dans le cercle de valeur à la place du roi, c'est-à-dire dans le cercle de pierre qui était autour du roi ".
Bres, fils d'Elada, affronte Eochaid pour venger Nuada, mais il est tué. Les héros des Túatha Dé Danann tuent de nombreux guerriers des Fir Bolg. Eochaid fait un massacre parmi les Túatha Dé Danann. Puis une grande soif le prend. Il fait venir Sreng pour conduire la bataille pendant qu'il va boire.
Les druides des Túatha Dé Danann cachent alors magiquement les fleuves et les ruisseaux d'Irlande. Il va jusqu'à la grève d'Eochaid où il tombe sous les coups des trois fils de Nemed, fils de Badra.
Sreng continue le combat jusqu'à l'épuisement, puis chacun rentre dans son camp.
Les Fir Bolg s'assemblent pour décider de la conduite à tenir le lendemain : quitter l'Irlande, livrer bataille, ou partager le pays ? Ils décident de continuer la bataille.
Le lendemain, Sreng provoque encore Nuada, qui lui demande de s'attacher le bras droit pour être à égalité avec lui. Les Túatha Dé Danann s'assemblent et décident d'offrir une province d'Irlande à Sreng et de faire la paix. Sreng accepte et choisit la province de Connaught.
Bres, fils d'Elada, est élu roi des Túatha Dé Danann jusqu'à ce que Nuada, guéri par les médecins, retrouve la souveraineté.
" Cela a été écrit dans la plaine d'Eithne, fille du fantôme, par Cormac O'Cuirnin, pour son propre compagnon, Sean O'Glaimhin. "
_________________
"Puisse le chemin monter à ta rencontre,
Puisse le vent souffler dans ton dos,
Le soleil briller chaud sur ton visage,
La pluie tomber douce sur tes champs,
Et jusqu'à notre prochaine rencontre,
Que la Déesse te tienne dans le creux de sa main !"

"la lumière viendra de l'ombre"

« Le mensonge n’est vrai que pour celui qui ne croit pas en la Vérité. »
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
CB
Adhérent


Inscrit le: 28 Oct 2007
Messages: 2432

MessagePosté le: Mer Nov 18, 2009 1:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La 2eme Bataille de Maige Tuired

" Les Túatha Dé Danann étaient dans les Îles au Nord du Monde, apprenant la science et la magie, le druidisme, la sagesse et l'art. Et ils surpassèrent tous les sages des arts du paganisme ".
Ils apportent les quatre talismans : de Falias, la pierre de Fal qui crie sous chaque roi qui prend l'Irlande. ; de Gorias, la lance de Lug, qui assure la victoire ; de Findias, l'épée de Nuada, à laquelle on ne résiste pas ; et de Murias le chaudron du Dagda, qu' " aucune troupe ne quitte insatisfaite ".
Les Túatha Dé Danann concluent une alliance avec les Fomoire. Balor, roi des Fomoire, donne sa fille Eithne à Cian, fils de Diancecht.
Ils viennent en Irlande et vainquent les Fir Bolg à la première bataille de Mag Tured. Beaucoup de Túatha Dé Danann tombent, et les Fir Bolg survivants se réfugient dans les îles.
Nuada ayant eu le bras coupé, on donne la royauté à Bres, fils d'Elatha.

Conception de Bres, fils d'Elatha :
Eri, fille de Delbaeth, regarde la mer. Elle voit venir un navire brillant, monté par un beau guerrier. " Ils s'étendirent alors ensemble ". Alors qu'Eri se lamente, l'homme lui donne l'anneau qu'il a au doigt du milieu, lui disant de ne le céder à personne, sauf à celui à qui il ira. Puis il lui dit se nommer Elatha, fils de Delbaeth, roi des Fomoire, et que l'enfant qu'ils viennent de concevoir s'appellera Eochaid Bres, c'est-à-dire Eochaid le Beau.
Dès sa naissance, Bres grandit deux fois plus vite qu'un enfant ordinaire.
On donne donc la souveraineté d'Irlande à Bres. Mais sous son règne, les Fomoire réduisent les Túatha Dé Danann en esclavage. Ogme porte du bois, le Dagda construit des forteresses.
Un Fomoire du nom de Cridenbel exige du Dagda les trois meilleurs morceaux de sa part, si bien que le Dagda dépérit. Sur les conseils du Mac Oc, le Dagda met trois pièces d'or dans sa part, ce qui fait mourir Cridenbel. Accusé de l'avoir empoisonné, le Dagda se justifie.
Diancecht avait mis un bras d'argent à Nuada. Miach, fils de Diancecht, lui greffe un vrai bras en trois fois trois jours en disant : " joint sur joint, nerf sur nerf ". Diancecht, mécontent, tue Miach de quatre coups d'épée. Miach est enterré et sur sa tombe poussent 365 plantes. Airmed, fille de Diancecht, " ouvrit son manteau et rangea ces plantes selon leurs qualités ". Mais Diancecht mêle les plantes.
Les Túatha Dé Danann reprochent à Bres de ne pas être généreux. Coirpre, un poète des Túatha Dé Danann, fait la première satire contre Bres. Les Túatha Dé Danann demandent la restitution de la souveraineté, mais Bres demande à rester encore sept années. Bres va voir sa mère qui lui révèle son ascendance, en lui donnant son anneau. Il réclame l'aide des Fomoire pour asservir l'Irlande par la force. Les Fomoire rassemblent une grande armée.

La venue de Lug à Tara :
Pendant ce temps, les Túatha Dé Danann ont réélu Nuada à la royauté. Alors qu'il donne un grand festin à Tara, on voit venir un grand guerrier. Le portier lui demande qui il est. Il dit son nom : " Lug, fils de Cian, fils de Diancecht, et d'Eithne, fille de Balor. " Le portier lui demande quel art il pratique, car il faut pratiquer un art pour entrer dans Tara. Lug dit successivement être charpentier, forgeron, champion, harpiste, héros, poète et historien, sorcier, médecin, échanson, bon artisan, mais à chaque fois il y a déjà quelqu'un pratiquant cet art. A la fin, Lug demande s'il y a quelqu'un pratiquant tous ces arts. Le portier va alors l'annoncer au roi : " Un jeune guerrier est venu à la porte de l'enceinte. Il s'appelle Samildanach (le " Polytechnicien "), et tous les arts que ta maison pratique, il les possède à lui tout seul, si bien qu'il est l'homme de chaque art et de tous ". On fait alors entrer Lug.
Ogme le défie de transporter une très lourde pierre, ce que fait Lug sans mal. Puis Lug joue les trois airs du harpiste : l'air du sommeil, l'air du rire et l'air de la tristesse.
On décide alors de confier la royauté à Lug, le temps qu'il délivre les Túatha Dé Danann du joug fomoire.
Lug, Dagda et Ogme se réunissent en secret pendant une année entière, puis Lug demande à chacun ce qu'il peut apporter à l'armée des Túatha Dé Danann.
Mathgen le sorcier jettera les montagnes sur l'ennemi.
L'échanson promit de cacher les eaux des lacs et des rivières aux Fomoire, et de les donner aux Túatha Dé Danann.
Le druide Figol, fils de Mamos, provoquera des averses de feu et affaiblira l'ennemi, pendant que les Túatha Dé Danann ne seront jamais fatigués.
Le Dagda rencontre la Morrigan et " ils firent une union ". La Morrigan dit qu'elle irait tuer Indech, l'un des rois des Fomoire.
On prépare la bataille qui doit avoir lieu à Samain.
Le Dagda se rend au camp des Fomoire qui lui fabriquent une bouillie géante dans un trou dans le sol. Ils l'obligent à tout manger, ce que fait le Dagda sans problème. Puis il s'endort. A son réveil, son ventre l'empêche de marcher normalement, il est débraillé et en érection. Il porte une branche fourchue qui traîne par terre et sert de frontière entre provinces. Il rencontre la Morrigan, mais ne peut pas la prendre " à cause de sa faiblesse ".
Les deux armées se font face. Neuf tuteurs empêchent Lug d'aller à la bataille, car il est trop précieux. Lug demande à nouveau à chacun ce qu'il apportera dans la bataille. Chacun son tour répondent : Goibniu le forgeron, Diancecht le médecin, Credne l'artisan, Luchta le charpentier, Ogme le champion, la Morrigan, les sorciers, les échansons, les druides, Cairpre le poète, Bé Cuille et Dianann les deux sorcières, et le Dagda lui-même.
Les armées s'affrontent en escarmouches. Les armes brisées des Túatha Dé Danann sont réparées par Goibniu. Les hommes blessés mortellement sont jetés dans la Fontaine de Santé d'où ils ressortent vivants, guéris par les incantations des quatre médecins : Diancecht, ses deux fils Octriuil et Miach (qui n'est plus mort !) et sa fille Airmed.
Les Fomoire envoient Ruadan espionner le camp des Túatha Dé Danann. Il blesse Goibniu mais celui-ci le tue. Les Fomoire comblent la Fontaine de Santé en jetant des pierres dedans.
Les armées se font enfin face, aussi terrible l'une que l'autre. Malgré ses neuf gardes, Lug s'échappe sous l'aspect de son cocher, et va à la bataille.
On se massacre, ce sont des flots de sang. " Effrayant en vérité était aussi le tonnerre qu'il y avait dans la bataille, par les cris des guerriers et le heurt des boucliers, l'éclat et le sifflement des glaives et des épées à garde d'ivoire, le bruit et le sifflement des carquois, le son et le vol des flèches et des javelots et le choc des armes ". " Une bataille fut livrée, sanglante, effrayante, multiple, sanguinaire, et la rivière Unius coulait parmi les corps d'ennemis ".
Nuada est tué par Balor. Ce dernier a un oeil unique toujours fermé. Il faut quatre hommes pour soulever sa paupière. Une armée qui regarde cet oeil devient faible et paralysée. Lug vient à Balor, son grand-père, et lui parle. Balor demande qu'on soulève sa paupière pour voir qui lui parle. Lug lui lance alors une pierre de fronde qui tue Balor.
Après cela, les Fomoire partent en déroute et sont rejetés à la mer.
On découvre Bres. Il est épargnés par les Túatha Dé Danann en promettant que les vaches d'Irlande auront toujours du lait, et que les hommes d'Irlande auront une récolte à chaque quart d'année.
Ogme le champion découvre Orna, l'épée du roi fomoire Tethra. Une fois dégaînée, Orna raconte tout ce qu'elle a fait.
Les Fomoire se sont enfuis avec la harpe du Dagda, nommée Uaitne. Le Dagda va la récupérer en chantant un air : elle quitte le mur où elle est accrochée, en tuant neuf hommes au passage. Puis le Dagda joue les airs du rire, de la lamentation et du sommeil, ce qui lui permet de s'enfuir du camp des Fomoire, non sans emmener tout le bétail d'Irlande.
Après la fin des combats et le nettoyage du champ de bataille, la Morrigan prophétisa alors :

" Paix jusqu'au ciel,
du ciel jusqu'à la terre,
terre sous le ciel,
force à chacun. "

" Je verrai un monde qui ne me plaira pas :
été sans fleurs,
vaches sans lait,
femmes sans pudeur,
hommes sans courage,
captures sans roi ;

arbres sans fruits,
mer sans frai ;

mauvais avis des vieillards,
mauvais jugements des juges,
chaque homme sera un traître,
chaque garçon un voleur ;
le fils ira dans le lit du père ;
le père ira dans le lit du fils :
chacun sera le beau-père de son frère.

Un mauvais temps :
Le fils trahira son père,
La fille trahira sa mère. "
_________________
"Puisse le chemin monter à ta rencontre,
Puisse le vent souffler dans ton dos,
Le soleil briller chaud sur ton visage,
La pluie tomber douce sur tes champs,
Et jusqu'à notre prochaine rencontre,
Que la Déesse te tienne dans le creux de sa main !"

"la lumière viendra de l'ombre"

« Le mensonge n’est vrai que pour celui qui ne croit pas en la Vérité. »
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
CB
Adhérent


Inscrit le: 28 Oct 2007
Messages: 2432

MessagePosté le: Lun Nov 23, 2009 1:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Toujours dans le cadre des revisions voici les valeurs celtiques

• Honneur

• Fidélité

• Hospitalité

• Honnêteté

• Justice

• Courage
_________________
"Puisse le chemin monter à ta rencontre,
Puisse le vent souffler dans ton dos,
Le soleil briller chaud sur ton visage,
La pluie tomber douce sur tes champs,
Et jusqu'à notre prochaine rencontre,
Que la Déesse te tienne dans le creux de sa main !"

"la lumière viendra de l'ombre"

« Le mensonge n’est vrai que pour celui qui ne croit pas en la Vérité. »
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
CB
Adhérent


Inscrit le: 28 Oct 2007
Messages: 2432

MessagePosté le: Mar Nov 24, 2009 10:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et nous continuons dans les révisions

Si vous suivez le lien vous pourrez voir les généalogie de l'Irlande Mythique

Un p'tit mot quand même pour la campagne en cours et concernant les Tuatha de Danann je ne compte en gros que la première généalogie des enfant de Danu et une partie de la deuxième qui permet de préciser certaine chose comme pour la fille de Balor et les enfants directe de Domnu

En ce qui concerne Bile ne croyez pas que je l'ai oublie puisqu'il forme le pendant masculin de la mort et qu'il est le compagnon de Danu,il est très discret chez moi mais peut très bien apparaitre n'importe quand Wink

Fir bolg ok
Nemediens ok
Partholons et cessair ok
quand aux milesiens cela devrait être aussi Ok

http://www.timelessmyths.com/celtic/danufamily.html
_________________
"Puisse le chemin monter à ta rencontre,
Puisse le vent souffler dans ton dos,
Le soleil briller chaud sur ton visage,
La pluie tomber douce sur tes champs,
Et jusqu'à notre prochaine rencontre,
Que la Déesse te tienne dans le creux de sa main !"

"la lumière viendra de l'ombre"

« Le mensonge n’est vrai que pour celui qui ne croit pas en la Vérité. »
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
CB
Adhérent


Inscrit le: 28 Oct 2007
Messages: 2432

MessagePosté le: Mer Nov 25, 2009 1:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cite TDD Druide tresor

Falias Morfesa Lia Fail ("Stone of Destiny") , La pierre du destin

Gorias Esras Gáe Assail (Spear of Lugh) , La Lance de Lugh

Murias Semias Cauldron of Dagda ,chaudron de la déesse

Findias Uiscias Freagarthach ("Answerer" – sword of Nuada)
_________________
"Puisse le chemin monter à ta rencontre,
Puisse le vent souffler dans ton dos,
Le soleil briller chaud sur ton visage,
La pluie tomber douce sur tes champs,
Et jusqu'à notre prochaine rencontre,
Que la Déesse te tienne dans le creux de sa main !"

"la lumière viendra de l'ombre"

« Le mensonge n’est vrai que pour celui qui ne croit pas en la Vérité. »
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
CB
Adhérent


Inscrit le: 28 Oct 2007
Messages: 2432

MessagePosté le: Dim Jan 10, 2010 6:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dernièrement ,je vous avais parle des fortifications vitrifies voici un lien wiki qui en parle

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mur_vitrifi%C3%A9
_________________
"Puisse le chemin monter à ta rencontre,
Puisse le vent souffler dans ton dos,
Le soleil briller chaud sur ton visage,
La pluie tomber douce sur tes champs,
Et jusqu'à notre prochaine rencontre,
Que la Déesse te tienne dans le creux de sa main !"

"la lumière viendra de l'ombre"

« Le mensonge n’est vrai que pour celui qui ne croit pas en la Vérité. »
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Ce forum est verrouillé, vous ne pouvez pas poster, ni répondre, ni éditer les sujets.   Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    Le Cercle Fantastique Index du Forum -> Légende celtique Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Aller à la page Précédente  1, 2, 3
Page 3 sur 3

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com