Le Cercle Fantastique Index du Forum Le Cercle Fantastique
Club de jeux de rôles et de simulation à la Maison pour tous Pompidou à Maisons-Alfort (94)
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Le Tournoi

 
Ce forum est verrouillé, vous ne pouvez pas poster, ni répondre, ni éditer les sujets.   Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    Le Cercle Fantastique Index du Forum -> Campagne Pendragon Erwan
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
erwan
Membre du CA


Inscrit le: 17 Mar 2008
Messages: 682

MessagePosté le: Mer Déc 02, 2009 5:56 pm    Sujet du message: Le Tournoi Répondre en citant

Historique

Suivant une chronique Angevine du XII° Siècle, on devrait l'invention des tournois à un certain Geoffroy de Preuilly qui mourut à Angers en 1066. Au départ, il s'agissait de véritables combats entre deux groupes de chevaliers. Ces premiers tournois permettaient de maintenir une certaine forme physique mais surtout d'agrandir sa renommée et sa fortune. En effet, les vainqueurs capturaient leurs adversaires et faisaient payer une rançon à leur famille.

Dès les premiers tournois, l'Église tenta de mettre un terme à ces affrontements. Deux phrases du concile de Latran II de 1139 permettent de voir jusqu'où va le dégoût de l'Église:

"Nous interdisons formellement ces foires détestables où les chevaliers prennent l'habitude de se rassembler pour montrer leur force et leur audace insensée, d'où il s'ensuit souvent la mort pour les hommes et le péril pour les âmes"

"Si l'un d'eux y périt, il sera privé de la sépulture chrétienne, sans que lui soient retirés ni la "pénitence" ni la "viatique".

Les protestations de l'Église n'y firent rien et les tournois restèrent l'une des activités favorite des nobles.

Les nobles dirigeants étaient quant à eux mitigés vis à vis de la décision à prendre. Parfois, ils considéraient ceci comme un excellent exercice aussi bien individuel que collectif et parfois comme un attroupement prétexte à de nombreuses intrigues ou pouvant affaiblir le potentiel militaire d'une région si trop de chevaliers étaient blessés.

Les tournois furent par la suite améliorés pour devenir des manifestations hautes en couleurs où l'on se battaient pour "l'amour" du combat. On utilisait alors des armes dites courtoises ou de plaisance (comparativement aux armes de guerre dites armes d'outrance). De nombreuses règles furent ajoutés afin de rendre encore plus noble cette événement. On y incorpora des banquets et des danses afin d'attirer également les non combattants.

Parallèlement, le tournoi était l'occasion pour les gens plus humbles de s'amuser. En effet, le tournoi attirait des marchands de toutes sortes allant de l'armurier à la diseuse de bonne aventure et parfois même des prostitués. Tout cela faisait ressembler les à côté à un grand carnaval. Il arriva parfois que la drôlerie eu sa place dans ces tournois c'est ainsi qu'en 1286 se déroula à St Jean d'Acres un tournoi où les équipes s'affrontèrent en habits de femmes et de religieuses. Le déclin des tournois commença au XV° Siècle, ceci certainement dû aux échecs des croisades et à l'évolution des armes (archers, arbalétriers et artillerie). On leur préféra alors des événements plus simples comme le duel à cheval ou les béhours (version simplifié de la mêlée). Au XVI° Siècle, la chevalerie cessa d'être un idéal de vie pour les classes nobles entraînant la disparition définitive des tournois.

Organisation

Après ce petit rappel historique, voyons comment se déroulait un tournoi dans Pendragon :

- Avant le tournoi -

Avant que le tournoi ne débute, il fallait pour l'organisateur réunir suffisamment de protagonistes. Pour ce faire, il envoyait au château avoisinant (voir dans les pays voisins s'il s'agissait d'un tournoi royal) des émissaires chargés de proclamer le "Ban" du tournoi et de distribuer des "Cartels" d'invitations.

Grâce à ces émissaires, la nouvelle se répandait et certains chevaliers n'hésitaient pas à voyager plusieurs semaines pour y participer. Rapidement des chevaliers arrivaient sur les lieus et venaient présenter leurs hommages au seigneur organisateur. Ils passaient ensuite devant le juge diseur qui enregistrait leur inscription et vérifiait leur droit à participer. Les alentours du château se garnissaient alors de tentes aux couleurs et armoiries des chevaliers. Ces mêmes armoiries étaient accrochées aux fenêtres du château afin que tous puissent voir les participants et éventuellement dénoncer les peu honorables. Lorsque tous les participants étaient réunis, le tournoi pouvait commencer mais chacun devait passer une dernière fois devant les juges sans son casque pour éviter toutes tricheries. Il était possible à un chevalier de participer incognito. Pour cela, il devait en faire la demande au moment de son inscription et seuls les juges étaient au courant de son identité.

- Les évènements -


Les joutes : Elles constituent le premier événement d’un tournoi. C’est une épreuve d’éliminations successives qui n’admet qu’un seul gagnant. C’est l’un des vainqueurs du tournoi et il remporte un prix.

La mêlée : La grande mêlée ou « trépignée » est une simulation de bataille entre l’équipe de l’hôte et celle des visiteurs. Tous les participants combattent ensemble, l’un des deux camps est déclaré vainqueur à la fin. Tous les participants doivent se joindre à l’équipe de l’hôte ou à celle des visiteurs.
Enfin les juges-diseurs choisissent le meilleur combattant dans l’un des deux camps et le proclament champion de la mêlée. C’est l’un des vainqueurs du tournoi et il remporte un prix.

Les défis : Le troisième événement est celui des défis. Chacun des participants peut défier les autres dans différentes formes de combat pour des raisons variées : prouver sa compétence ou sa force, résoudre des conflits de manière civilisée, remonter dans l’estime de ses pairs ou simplement pour l’amour du combat.

La joute de l'anneau: Dans cet exercice, le chevalier lance sa monture et essaye d'attraper un anneau suspendu avec le bout de sa lance. En terme de jeu, on demande aux joueurs de faire un jet d'équitation et un jet de lance et le joueur ayant la meilleure réussite à gagner l'épreuve. On peut aussi procéder par élimination en variant la longueur de la course (malus au jet d'équitation) et/ou la grosseur de l'anneau (malus au jet de lance). Le dernier réussissant à gagner l'épreuve.

La quintaine ou joute du sarrasin: Elle est présentée dans le livre comme un exercice d'entraînement mais on peut l'incorporer dans un tournoi. Le but est de frapper l'écu d'un mannequin pivotant, sans se faire toucher et désarçonner par la masse d'arme qui arrive dans le dos du chevalier lorsque le mannequin pivote suite au coup. On peut comme précédemment considérer la meilleure réussite ou varier la difficulté: la longueur de la course (malus au jet d'équitation) et/ou taille de l'écu de la quintaine (malus au jet de lance). Pour corser, on peut demander au chevalier ne réussissant pas ses jets avec au moins 5 de réussite de faire un jet de chute (DEX) pour résister aux dégâts (4d6) causés par la quintaine.

La passe d'arme: Il s'agit de toucher un écu suspendu au bout d'un pont gardé par le propriétaire de l'écu suspendu. Il fallait pour cela faire chuter son adversaire du pont sans être soi même projeter au sol. En termes de règle cela revient à un combat singulier mais qui se termine au premier jet de chute raté. Une victoire en défendant son écu ou en touchant celui de son adversaire suffit à participer au tour suivant. Le dernier debout étant déclaré vainqueur, une variante de l'épreuve de la joute.

- Après le tournoi -


A la fin du tournoi les vainqueurs recevaient leurs récompenses et étaient invités à s'asseoir à la table d'honneur du banquet organisé le soir même. Ce banquet était animé par des ménestrels et des acrobates ainsi que par des danses pleines d'entrain. Il est à noter que la plus grande récompense pour le chevalier n'était pas un bijou ou une armure mais bien la reconnaissance de sa vaillance et de son habilité au maniement des armes.
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer l'e-mail
Montrer les messages depuis:   
Ce forum est verrouillé, vous ne pouvez pas poster, ni répondre, ni éditer les sujets.   Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    Le Cercle Fantastique Index du Forum -> Campagne Pendragon Erwan Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com