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contrebandiers et pirates de l'Amas de Minos

 
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Auteur Message
erwan
Membre du CA


Inscrit le: 17 Mar 2008
Messages: 682

MessagePosté le: Dim Aoû 24, 2008 8:12 pm    Sujet du message: contrebandiers et pirates de l'Amas de Minos Répondre en citant

PIRATES
La piraterie a toujours été une activité risquée mais lucrative. L'Empire a adopté dans de nombreux secteurs une attitude de "tir à vue" en ce qui concerne les navires pirates (ou soupçonnés d'être pirates...) ce qui n'empêche pas les criminels de se multiplier, principalement parce que l'espace connu est trop vaste pour pouvoir être régulièrement contrôlé. Les pirates réalisent leurs plus gros coups sur les grandes routes marchandes mais c'est aussi en ces occasions qu'ils courent les plus gros risques. Certains d'entres eux opèrent en tant que corsaires pour un gouvernement local en délicatesse avec ses voisins mais la grande majorité sont des renégats qui tueraient leur propre mère plutôt que de signer un formulaire des douanes impériales.
Certains groupes de pirates ne comptent qu'une poignée d'hommes dans un vaisseau poussif mais d'autres, comme les pirates du célèbre capitaine Storm, incluent des milliers de combattants répartis sur une flottille d'engins meurtriers... de même, les tactiques des pirates vont de l'assaut frontal pur et simple aux embuscades minutieusement préparées. Certains parmi les groupes les plus importants ont même quelques victoires contre l'Empire à leur crédit.
Comme on peut s'y attendre, les pirates agissent le plus souvent à proximité d'une planète, d'un corps céleste ou d'un phénomène naturel qui oblige les vaisseaux de passage à naviguer à vitesse subluminique. Il existe aussi diverses manières de bloquer temporairement une route hyperspatiale et ainsi forcer un vaisseau à revenir dans l'espace normal pour tomber dans les griffes des pirates : explosions nucléaires, détournements de comètes, installation d'un blocus de plusieurs navires sur une route très étroite, projecteurs de perturbations électromagnétiques, ou toute méthode créant un obstacle imprévu sur un plan de navigation et que les navordinateurs ne pourront pas gérer sans revenir dans l'espace normal pour faire le point.
La plupart des pirates sont aussi en rapport avec des réseaux d'esclavagistes. Ils revendent ainsi les équipages et passagers qui ne peuvent pas être rapidement rançonnés. Certaines parmi les grandes compagnies de transport incluent dans les contrats de leurs officiers une clause de rançonnement et les plus généreuses en font même bénéficier les autres gradés ou les ingénieurs de bord. Pour les simples hommes d'équipage ou les passagers sans réelle richesse, les perspectives sont nettement plus sombres.
Il arrive parfois qu'un groupe de pirates dont les effectifs ont été sérieusement entamés propose aux prisonniers de choisir entre l'esclavage ou rejoindre les rangs de leurs attaquants et certains comptent même majoritairement des engagés de force qui ont fini par adopter leur nouveau style de vie. A l'opposé, il existe un grand nombre de groupes qui ne recrutent que des membres d'une certaine race ou même seulement les adeptes d'une religion exotique particulière; enfin, une petite minorité de pirates essaye de traiter les équipages avec un minimum de dignité, entres autres en les abandonnant à bord des capsules de sauvetage de leur navire capturé ou en les déposant sur une planète habitable, voire même civilisée, moyennant une rançon des plus symboliques. Ces groupes agissent le plus souvent ainsi pour des raisons tactiques (on aura plus tendance à combattre jusqu'à la mort contre des pirates réputés pour ne pas faire de quartiers ou vendre tous leurs prisonniers que contre des attaquants qui acceptent de traiter correctement les survivants de leur assaut) mais parfois également pour des raisons idéologiques.




Tortuga : la plupart des pirates ne disposent pas d'une base fixe et leur navire est leur seul foyer. Mais même pour les groupes qui ont la chance d'avoir un pied-à-terre difficile à localiser, il est indispensable à un moment ou un autre de faire le plein, remplacer le matériel détruit, écouler les marchandises volées, etc. En dehors de quelques contrebandiers complaisants qui font de la livraison à domicile, la seule solution (bien plus pratique d'ailleurs) est de se rendre dans un port peu regardant ou à Tortuga. Cet havre criminel est indispensable à l'exercice des activités des pirates de l’amas de Minos mais aussi de nombreux mercenaires et contrebandiers. Il s'agit d'un astroports clandestins où les capitaines peuvent faire réparer leur navire, laisser l'équipage se détendre, prendre contact avec des receleurs pour vendre ce qu'ils ont dans leurs soutes ou passer commandes de pièces particulières et occasionnellement recruter du personnel pour remplacer les pertes au combat ou augmenter leurs effectifs. Selon les rumeurs, Tortuga serait située sur des routes peu connues ou dissimulée dans des champs d'astéroïdes, des nébuleuses, etc. Cependant il existe un grand nombre de personne qui connaissent son emplacement et les moyens de s’y rendre. Bien entendu un tel renseignement se monnaye à prix d’or et la vie de son possesseur ne tient qu’à un fil. Les tarifs de ce que l'on peut acheter ou vendre à Tortuga sont généralement à la limite de l'escroquerie flagrante. En effet, leurs propriétaires savent que la plupart du temps ils sont les seuls dans le coin à proposer leurs services ou que les ports peu regardants sont relativement rare dans le secteur. De même, bien que Tortuga soit un endroit où la loi du blaster est la seule que l'on respecte, la célèbre confrérie de l’astéroïde, une mystérieuse confrérie rassemblant les plus terribles pirates du secteur, y ferait régner un semblant d’ordre.

Pirates connus : Changra (Shaïtan) naviguant sur « la griffe noire ». Drake (humain) naviguant sur « la rose du sud ». Booguie (Twileck) naviguant sur « le dernier retour ». Storm (humain) est l’un des plus anciens pirates de l’amas de Minos et l’un des plus célèbres. Cela fait près de quarante ans qu’ils écument les routes spatiales à la tête de son vaisseaux, un croiseur d’intervention nommé « La dague ». Il serait le dirigeant de la confrérie de l’astéroïde et le détenteur du secret de la mythique «Tortuga », le fameux repaire secret des pirates de l’amas. Balfric (Sullustain) naviguant sur la « Perle des étoiles ». Salma (humaine) naviguant sur « l’écumeuse ». Tantar (Ortolan) naviguant sur un navire inconnu est le plus secret des pirates de l’Amas et un de splus connu pour ses coups audacieux. DB24 (Gree) naviguant sur un navire de type et de nom inconnu.

CONTREBANDIERS
Dans la grande majorité de la galaxie, les mégacorporations de transport interstellaires monopolisent avec leurs lignes régulières de gigantesques cargos l'acheminement des biens et des personnes. Il y a cependant des quantités incroyables de pilotes indépendants qui ravitaillent les mondes les plus isolés ou assurent des conditions de transport convenant à des clients ou des cargaisons spécifiques, voire qui sont les seuls à offrir des marchandises exotiques venant de coins perdus où les grandes compagnies ne s'aventurent jamais pour des raisons de rentabilité. En fait, sans cette multitude d'indépendants et de petites compagnies limitées à deux ou trois navires de petite taille, la civilisation galactique ne serait jamais parvenue à s'étendre au cours des millénaires.
Les activités des indépendants les amènent souvent à se tourner vers la contrebande dont il existe plusieurs formes. Aux yeux de la plupart des gens, un contrebandier transporte par nature des substances illégales mais cela n'est pas forcément vrai. Il existe en effet trois raisons essentielles de faire appel à un contrebandier pour transporter discrètement une cargaison :
- pour des raisons légales : généralement, cela concerne la technologie militaire, certaines substances toxiques, les esclaves et diverses denrées ou substances précieuses et d'accès restreint. Les restrictions légales peuvent concerner l'ensemble du territoire de l'Empire (ou de tout autre gouvernement) qui s'en réserve le monopole ou interdit purement et simplement le commerce et la détention des marchandises en question. Il peut aussi s'agir de marchandises réservées à certains groupes (agences de police, corporations accréditées) ou certains marchés légaux mais surveillés (marché des esclaves et marché de l'épice par exemple). De même, une marchandise peut être parfaitement légale à certains endroits mais bannie par les autorités locales ailleurs (exemple : certains sels marins que l'on trouve dans de nombreux océans de la galaxie ont des propriétés hallucinogènes et toxiques sur le peuple des Arconas et leur commerce est donc interdit dans leur espace).
- pour des raisons économiques : le transport ou le commerce de ces marchandises est légal mais fait l'objet de lourdes taxes impériales ou locales (voire même impériales ET locales) et ceux qui font appel aux contrebandiers considèrent que les pertes et risques du circuit du marché noir valent le coup par rapport aux taxes à payer. Ou encore, l'offre et la demande sont telles que le prix public est monstrueusement élevé par rapport à la nécessité qu'en ont les acheteurs.


- pour des raisons politiques : une des tactiques "douces" de l'Empire pour faire plier un monde dont il veut récupérer les infrastructures consiste à établir un blocus total de son espace et à paralyser ainsi son commerce. Bien que de nombreuses planètes puissent survivre sur le plan alimentaire à un tel blocus, leur survie économique est loin d'être aussi vraisemblable et pour peu qu'elles soient obligés d'importer massivement certains aliments, équipements essentiels (systèmes environnementaux par exemple) ou médicaments indispensables, leurs dirigeants se retrouvent vite devant un choix très simple : céder totalement à l'Empire ou tenter de négocier une reddition en jouant la montre et en passant par des contrebandiers particulièrement audacieux.

La plupart des contrebandiers disposent de moteurs puissants, de navires maniables, d'un peu de crédits de côté pour quelques pots de vins et de beaucoup d'audace. En effet, même si l'Empire n'a ni les moyens, ni l'intention de contrôler tous les vaisseaux qui traversent l'espace, les Douanes, la Marine et un tas d'agences de police locales compliquent quand même pas mal les choses. Des senseurs longue portée et des systèmes passifs ou actifs permettant de tromper les scanners aident sensiblement les contrebandiers mais une fouille intégrale d'un navire est une expérience que beaucoup d'entres eux ont malheureusement faite et la majorité ont du dépenser jusqu'à leur dernier crédit en pots de vin pour ne pas terminer leur vie derrière les barreaux.
Les Douanes impériales ont leur comptant d'officiers qui font du rentre-dedans mais sont en fait prêts à fermer les yeux sur des infractions mineures ou même plus sérieuses si l'on a les bonnes références. Il ne faut cependant pas généraliser et également tenir compte des officiers de la Marine Impériale qui ont quant eux la réputation d'être notablement moins corrompus.
La vie d'un contrebandier n'est pas non plus exempte de risques en dehors des autorités puisque même lorsqu'il transporte une cargaison légale, il n'est pas à l'abri des hasards des voyages spatiaux ainsi que des pirates.
De plus, les vaisseaux spatiaux ne sont pas donnés et les modifier afin de battre de vitesse les navires de patrouille est très onéreux. De même, les contrebandiers changent souvent la signature du transpondeur de leur navire afin d'échapper aux recherches et cette opération est loin d'être anodine. Enfin, un certain nombre de clients recourent parfois au meurtre afin de récupérer leur cargaison et acquérir en même temps un vaisseau en état de marche, le tout gratuitement.
A l'origine, la plupart des contrebandiers n'ont pas commencé leur carrière dans cette perspective mais dans celle de petits transporteurs en règle avec la loi. Cependant, les frais engendrés par les permis, taxes de stationnement, acquisition et entretien (voire optimisation) d'un navire et les salaires de l'équipage ont amené la plupart de ces pilotes à emprunter des sommes d'argent conséquentes à des gens moins regardants que les banques : les usuriers. D'autres se sont vus "offrir" leur navire par des petites sociétés respectables dissimulant des activités plus marginales.
Dans un cas comme dans l'autre, le capitaine indépendant doit un certain nombre de faveurs et/ou d'argent à des individus pas très recommandables et pour les rembourser (ou leur rendre leurs bienfaits), le transport de marchandises de contrebande s'avère presque toujours obligatoire. Ceux qui parviennent à survivre assez longtemps obtiennent généralement des bénéfices plus élevés que prévu à l'origine et la plupart finissent par se tourner de leur plein gré vers la contrebande, y compris celle impliquant les cargaisons les plus douteuses sur un plan moral (esclaves, armes bactériologiques).
Les contrebandiers moins doués ou moins chanceux terminent généralement au fond d'une prison, atomisés par un navire impérial ou encore pourchassés jusqu'à la mort par leurs clients parce qu'ils ont perdu trop de cargaisons ou ne sont pas parvenus à rembourser leurs dettes assez vite.

Il existe un grand nombre de petites confréries et associations informelles de contrebandiers dans l’Amas de Minos mais la plupart d'entres eux sont des individualistes par nature (dans le cas contraire, ils préfèrent entrer directement au service d'un seigneur du crime et renoncer à une liberté trop souvent théorique en échange d'un emploi dangereux mais stable et ou ils bénéficient d'une certaine "protection" vis à vis des autorités et de certains pirates). Il n'y a donc pas de grands cartels de la contrebande ou pour être plus exact, les contrebandiers ne contrôlent pas vraiment les grands trafics de la galaxie. En effet, ils ne sont dans le fond que les exécutants ou les sous-traitants d'organisations bien plus puissantes et étendues qui préfèrent faire appel à des pilotes indépendants pour assurer l'essentiel de leurs transports ce qui leur offre le double avantage de maintenir une façade de respectabilité tout en n'ayant pas à amortir les frais d'un navire et de son équipage employé à temps plein alors que cela n'est pas toujours nécessaire... les grands syndicats du crime sont particulièrement vigilants et guettent tout signe indiquant que leurs contrebandiers seraient en train de s'unir dans leur dos, ce qui poserait à la fois des problèmes d'ordre disciplinaire et surtout d'ordre financier (les groupes de pression obtiennent de meilleurs tarifs que les individus isolés).

Quelques contrebandiers connus (et souvent décédés ou emprisonnés) : Sandrex Olotho, Voegliss, Debin Karre, Lett Minak, Everik Dondarvan, Salish.
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